J’en ai une douzaine d’espèces … Certaines sont plantées dans le jardin, et d’autres, plus fragiles sont en pot … faciles à rentrer en cas de gel …
Cette année au mois de Janvier, je les avais rentrées dans le garage.
Au bout de quelques jours, je remarquais des trous et des “festons” sur leurs feuilles.
A force de chercher, j’ai trouvé la responsable : une petite chenille vert clair, presque translucide à certains endroits, avec de fines lignes blanches longitudinales …
Curieuse, je cherchais dans mes bouquins, puis sur internet …
Finalement j’hésitais entre deux espèces de papillons :
– Le Gamma (Autographa gamma)
– La Plusie chalcite ( Chrysodeixis chalcites)
De plus en plus curieuse, je décidais de la laisser tranquille. Je pourrais ainsi l’observer tous les jours …
Et tant pis pour mes sauges …
***
Un jour, plus de chenille !!!
En cherchant bien, je trouvais, accroché à une feuille enroulée, une chrysalide, presque blanche, un peu argentée, avec sur le dos, une belle tache noire … Le tout entouré dans un cocon de fils blancs.
Petit à petit la chrysalide est devenue toute noire …
Et, hier soir, surprise le papillon était né !
Il est beau, avec ses deux taches blanches sur les ailes, ses longs poils raides qui forment un genre de casque au-dessus de la tête … Et surtout ses reflets dorés …
Heureusement, j’ai la chance d’habiter en pleine garrigue, avec mattes de chênes verts, pinède, oliveraies, prairie, et bien sûr, quelques coins de jardin, plantés, nettoyés, entretenus …
Aussi, je me lance le défi de publier sur mon blog, une photo par jour … de “mon chez moi”, puisque je ne peux pas aller plus loin …
ils sont là, comme chaque année, au mois de Mars :
Circaetus gallicus… les Circaètes Jean-le-Blanc !
Le Circaète Jean-le-Blanc est un magnifique rapace qui vient, chaque année, se reproduire dans le Sud de la France . Dans le département du Gard, “l’enquête (Bourriez 2016) permet de situer la population du département entre 160 et 200 couples, environ 6% de la population nationale” (Atlas des oiseaux du Gard-COGard 2019)
Il est assez facile à reconnaître avec son corps blanc strié de marron foncé, sa tête presque noire … et sa façon de tourner en rond au-dessus des garrigues.
Les garrigues ?
Il y cherche , à la fois des zones boisées claires à chênes verts et pins d’Alep, pour y construire son nid , et des zones herbeuses peuplées de reptiles ( couleuvre de Montpellier et autres) qui sont sa nourriture favorite .
La ponte (un seul oeuf par couple) a lieu en Avril.
La migration vers l’Afrique débutera en Septembre …
Le Circaète Jean-le-Blanc est un animal protégé. Il ne doit pas être dérangé pendant la période de nidification …
Il souffre aussi de la destruction de son habitat.
Si on se fie à la définition du Petit Larousse, on trouve :
“bruit que font certains insectes en battant des ailes …”
Ce mot s’applique aussi à d’autres choses comme “le bourdonnement d’un moteur” ou “le bourdonnement d’oreilles”
En ce moment, cela bourdonne partout en garrigue … abeilles, guêpes, frelons, bourdons …
Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler du Bourdon terrestre (Bombus terrestris)
Chez moi, c’est facile : je choisis une belle touffe de romarins en fleur, j’attends qu’elle soit bien ensoleillée , j’écoute et je regarde …
Pour reconnaître un bourdon, (comme ça, à vue d’oeil) il faut compter les tranches de couleurs. Le Bourdon terrestre a un collier et le 2ème segment abdominal d’un beau jaune orangé. L’extrémité de son abdomen est blanche ce qui lui a donné le nom familier de “Cul-blanc”.
Pour une identification plus scientifique les spécialistes iront jusqu’à l’observation microscopique.
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Le voici sur d’autres fleurs de garrigue.
A ne pas confondre avec l’Abeille charpentière ( Xylocopa violacea) qui, elle, est complètement noire, avec des ailes noires irisées de violet.
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Voici une planche diffusée par l’Observatoire des bourdons, pour nous aider à les reconnaître…
Vous pouvez aussi participer à l’Observatoire de la biodiversité des jardins, organisé par le Museum National d’Histoire Naturelle, Vigie Nature et Noé Conservation. C’est un geste simple, vous n’êtes pas obligés de vous manifester toutes les semaines, et vous pouvez choisir d’observer d’autres espèces : les papillons, les escargots, signaler la présence des vers luisants, des hérissons …
Une fois inscrits sur internet, vous trouverez des fiches de comptages toutes prêtes, où il vous suffira d’indiquer le nombre d’espèces vues …
Voilà celle des bourdons .
Et celles des papillons …
A vos observations !!!
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