Attention, ils sont revenus !

Paysandisia archon ( le papillon des palmiers)

 

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Ces photos ont été prises, l’année dernière, à Lédenon, sur nos yuccas.

A ce jour, nos yuccas se portent bien et ne donnent aucun signe de faiblesse.

Bien sûr, ce papillon ne s’attaque qu’aux palmiers, mais une adaptation aurait pu être possible …

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Le Paysandisia archon nous vient d’Argentine, introduit, en Espagne, par l’importation de palmiers, prelevés dans la nature .

La contamination a été rapide, et a touché tout le pourtour méditerranéen.

En France, la mode des palmiers dans les villes et même chez les particuliers, a permis au Paysandisia de se développer facilement. 

 

Le processus est simple : le papillon pond, les larves se développent au détriment du cœur du palmier, elles se transforment en cocons qui donneront de nouveaux papillons.

Juillet est le mois de naissance des papillons.

Soyez donc vigilants !

 

Pour info, une photo de l’INRA

 

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Remarquez la grosseur de la larve.

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 Comment s’en apercevoir ?

– Présence de petits trous à la base des palmes

– Présence de sciure

– Dessèchement des palmes

 – Mort du palmier

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 Moyens de lutte :

Le Paysandisia archon a été déclaré organisme nuisible par la  directive européenne. (30/07/2000-Mod 07/02/2002)

Jusqu’ici, la seule méthode efficace était l’arrachage et le brûlage des palmiers infestés.

Aujourd’hui, un nouveau produit de lutte biologique a été mis sur le marché .

Il est en vente dans toutes les jardineries, et permet de traiter une quinzaine de palmiers.

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Photos prises hier le 01/08/2012 

 

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Quel dommage, il est si beau !!!

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Une réflexion sur « Attention, ils sont revenus ! »

  1. C’est vrai qu’il est beau, le petit papillon… mais sa chenille vorace ne fait pas de quartier ! Pour connaître un peu le sujet, de par mon métier, et la fréquentation de professionnels impliqués dans la lutte contre ces “ravageurs”, je sais qu’il n’y a pas lieu d’être optimistes… Sans compter que le petit papillon n’est rien par rapport à un autre prédateur de nos pauvres stipes, le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus), qui gagne aussi du terrain… Il n’y a pas si longtemps, j’aurais presque dit : “Bien fait !”, un peu agacé par cette mode des palmes au détriment de nos bons vieux feuillus, sous un climat sudiste certes, mais qui connaît la gerçure de l’hiver, le dernier est là pour nous le rappeler… Aujourd’hui, à force de les fréquenter, et à travers ma participation à la conception d’un ouvrage à paraître (s’il en reste !) sur les palmiers dans la ville de Montpellier, ces “grandes herbes”, j’ai appris à mieux les aimer. Elles nous rappellent aussi, qu’il n’est pas une forme de vie qui ne fut en ses prémices étrangère, sous le ciel où nous poussons tous nos racines.

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