Septembre : ailleurs dans le monde, Madagascar, l’Ouest

Souvenez-vous,

C’était à Ifaty, au bout de la RN 7

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La plage, c’est fini,

demain nous prenons l’avion pour Morondava sur la côte Ouest. 

 ***

 Eh bien, non !!!

Voyages, Madagascar

Pourtant nous étions bien installés dans l’avion, nos bagages avaient bien été chargés,

mais au moment de partir, l’avion a refusé de démarrer.

“Problème de batterie”, ont dit les experts !!!

Mais voilà à Tuléar, il n’y avait pas de batterie disponible …

Il n’y avait pas d’avion non plus qui pouvait en amener une de la capitale .

Peut-être demain !!!

***

On nous a donc embarqué dans un minibus (nous étions 7 passagers),

et on nous a installés dans un hôtel de Tuléar …

Expérience à vivre …

le moins longtemps possible !!!

***

Le lendemain, en fin de matinée, un avion est arrivé de Tananarive avec “notre” batterie.

L’avion réparé, nous avons fait un beau vol,

avec le superbe paysage d’une côte uniquement accessible en pirogue.

***

Arrivés à Morondava, nous nous installons au Baobab Café, 

magnifique petit hôtel qui met en valeur l’artisanat local :

baobabs en fer, bois sculptés, broderies,

et merveilleuse cuisine.

Voyages, Madagascar

5 Km après l’hôtel, nous sommes sur “l’allée des baobabs”.

Voyages, Madagascar

Il exite 8 espèces de baobabs dans le monde :

– Une en Afrique,

– Une en Australie,

– Les 6 autres se trouvent à Madagascar.

Ici l’Adansonia grandidieri, qui mesure 30 à 40 m de haut,

avec un tronc de 3m de diamètre.

Impressionant !

Voyages, Madagascar

Les fruits du baobab sont comestibles :

riches en vitamine B1, C, et calcium, ils sont très utiles à la population.

Avec la pulpe mélangée à l’eau, ils fabriquent une boisson rafraîchissante .

Nous en avions goûté au Sénégal, mais gare aux problèmes gastriques !!!

 :Voyages, MadagascarVoyages, MadagascarVoyages, Madagascar

C’est fou le nombre de personnes qui se promènent sous les baobabs …

Voyages, Madagascar

Voici le Baobab Amoureux !

Adansonia rubrostipa avec son tronc en forme de bouteille.

Les autres espèces vivent dans d’autres régions.

***

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La piste de sable n’est pas si mauvaise,

elle a même un semblant de piste cyclable …

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Et notre chauffeur Yaya (étudiant en droit le reste de l’année),

conduit comme un chef

et pourrait faire le “Paris/Dakar” sans problème.

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Mais, très vite, cela se gâte : sable mou, crevasses…

Et ce qui devait arriver … arriva !

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Un gros camion s’est ensablé.

Tout le monde aide comme il peut.

Car ici, la solidarité est obligatoire, au risque de passer la nuit à la belle étoile …

Yaya est inquiet, car c’est la zone des voleurs de zébus …

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Après une bonne heure de travail, nous pouvons repartir.

Nous traversons des petits villages tranquilles,

où tout le monde nous envoie de grands bonjours.

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Non ! Non ! Elle ne se rend pas à un mariage,

c’est sa coiffure de tous les jours.

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A Madagascar, quand un habitant a besoin d’argent, pour construire sa maison,

il peut demander “un droit de passage”.

Ils appellent cela une “barrière économique”.

On s’arrête, on paie, et on peut passer.

Il fallait oser !!!

 

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Nous rencontrons des troupeaux de zébus, signe de richesse à Madagascar,

mais nous ne nous arrêtons pas car nous devons traverser la rivière Tsiribihina,

et l’heure du dernier bac approche.voyages,madagascar

Ce soir, nous dormirons au Camp Croco, sur la rive de la rivière Manambolo : 

ici pas d’hôtel, mais des toiles de tentes sympas, des toilettes, des douches,

et un bon cuisinier.

Il paraît q’il y a des crocodiles dans la rivière, mais nous n’en avons pas vus.

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Le lendemain matin, nous devons traverser la rivière Manambolo.

Encore un bac !

Yaya, n’est pas inquiet.

nous on a préféré descendre de la voiture …

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Grande balade en pirogue sur la rivière : rochers rongés par l’eau, oiseaux, chauve-souris …

Mais pas de crocodile !

 

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Ensuite, traversée des “Tsingys de Bemaraha”,

avec un guide diplômé, car on peut facilement se perdre dans les failles des rochers.

Un vrai labyrinthe !

Réserve intégrale et parc national, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO,

ce massif s’est formé grâce à l’action de l’eau :

– eaux de la rivière, qui ont creusé des cavités et des canyons souterrains,

– eaux des pluies de mousson, qui ont provoqué une érosion des sommets.

Cela donne un massif déchiqueté, à parcourir avec de bonnes chaussures.

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Cela commence comme une “gentille” promenade.

Mais curieusement, au lieu de monter, on s’enfonce sous les rochers.

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Et là, au fond d’une grotte, une échelle !

Suivre le guide, ne pas le perdre de vue, et monter, monter …voyages,madagascarvoyages,madagascarvoyages,madagascarvoyages,madagascar

Sous la passerelle branlante, 70 m de vide …

Même pas peur !

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Du haut du belvédère, des rochers noirs, aiguisés, brûlants et des trous profonds.

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Seules les plantes de Jatrophas (euphorbiacées) résistent dans ce milieu hostile.

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6 heures de marche, d’escalade, d’échelles, de passerelles, de via ferrata,

par 50°C à l’ombre !

(Mais où est l’ombre ?)

Souvenir inoubliable !!!

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Pour rentrer, il faut repasser le bac.

Les passagers sont déjà installés avec leurs cartons, leurs sacs de légumes, leurs vélos.

On se serre comme on peut : certains se couchent même sous la voiture …

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Retour au Baobab Café .

Demain, nous partons dans les îles …

Enfin, si les avions veulent bien voler …

***

Septembre : ailleurs dans le monde, Madagascar, le Sud

 

Nous continuons donc, la Nationale 7 jusqu’à Tuléar, son terminus.

A la sortie de Fianarantsoa, le long de la route, 

les artisans nous attendent.

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Animaux et paniers en raphia, cultivé vers le Canal des Pangalanes.

1€ le panier, contre 20 en France sur les marchés ………

Nous en achetons pour toute la famille : c’est léger, c’est permis !

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Camions et petites voitures fabriquées dans des bidons et des canettes de Coca Cola, 

ou dans des caissettes en bois.

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Car ils sont les rois de la récupération !

Ils fabriquent même ces marmites,

en faisant fondre toutes les chutes d’aluminium qu’ils trouvent.

Et ceci au mépris de toutes les règles de sécurité, du monde du travail.

Ils manipulent l’alu fondu (donc bouillant), sans gants.  

Pire, ils maintiennent le moule rudimentaire entre leurs pieds nus !!!

***

Visite de la réserve naturelle d’Anja, où vivent des Lémurs catta, 

appelés “Makis”.

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A la fois vifs, curieux et méfiants ces makis sont adorables !

***

Nous partons pour le parc du Massif de l’Isalo.

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Malheureusement, quelques kilomètres avant tout brûle !

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Un énorme incendie menace le parc.

Par mesure de sécurité et les guides étant réquisitionnés

pour combattre le feu, le parc est fermé pendant 3 jours …

Dommage !

Heureusement, nous sommes dans un magnifique hôtel, à la limite du parc. 

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Notre maison est à côté de la piscine, au fond, dans l’angle.

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et nous avons  un chauffeur inventif,

qui nous a emmenés voir autre chose , de presque aussi beau !

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A la manière des baobabs, les pachypodiums conservent l’eau de pluie dans leur tronc,

et peuvent résister ainsi à la sécheresse.

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 ***

Nous reprenons la RN 7.

Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons aux mines de saphir.

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Chaque cabane cache un trou de mine,

les bagarres sont nombreuses,

notre chauffeur “ne souhaite pas” nous arrêter …

Nous continuons, sans regrets.

***

Nous préférons visiter l’arboretum d’Antsokay.

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40 Ha, 1000 espèces de végétaux, dont 90% sont endémiques

et à 2Km seulement du Tropique du Capricorne,

l’Arboretum d’Antsokay a été crée par un botaniste suisse (Hermann Petignat),

tombé amoureux fou de cette flore si particulière.

Après avoir acheté plusieurs parcelles,

ce botaniste a entrepris de multiplier par graine, bouture, ou transplantation,

les plantes les plus menacées, par les feux de brousse, la déforestation,

et quelques pépiniéristes pillards.

Après 25 ans de passion, il ouvre son arboretum aux visiteurs passionnés :

deux heures de visite accompagnés par un excellent guide malgache.

Privé il est auto-financé par les billets d’entrée, la boutique et le restaurant.

 

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1-  Pachypodium geayi : spécimen remarquable (+de 4m de haut)

2- Commiphora simplicifolia :appelé “Arbre à Vazaha” (européen),

car son écorce pèle quand il fait trop chaud…

3 et 4- Didierea madagascariensis : appelé “Arbre pieuvre” à cause de son port,

et à branches très épineuses.

Voilà trois exemples d’adaptation à la sécheresse :

Tronc à réserve d’eau, écorce qui se desquame, longues épines.

En 2003, il y a eu 10 mn de pluie … Depuis plus rien !

***

La RN 7 s’achève à Tuléar.

A partie de là, nous ne verrons plus de route goudronnée.

Nous continuons jusqu’à Ifaty, par une piste de sable,

pour nous installer, en bord de mer, à l’Hôtel Paradisier.

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Quatre jours de plage, piscine, repos

et balade dans leur extraordinaire jardin épineux.épines.jpgParadisier 1.jpgDSC02595 - copie 1.JPG

La plage, c’est fini,

demain nous prenons l’avion pour Morondava sur la côte Ouest. 

 ***

 

 

Septembre : ailleurs dans le monde, Madagascar

 

Un mois sur l’île de Madagascar

***

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Située en plein Océan Indien,

entre l’île de la Réunion et les côtes d’Afrique,

dont elle est séparée par le Canal du Mozambique,

la “Grande Ile” (comparez avec la Réunion ou l’île Maurice),

est souvent appelée “l’île Rouge” ou le huitième continent.

C’est la cinquième île du monde en superficie, 

après l’Australie, le Groenland, la Nouvelle Guinée et Bornéo.

En un mois de voyage, nous en avons visité la moitié seulement.

Des hauts plateaux arides, des vallées vertes,

des forêts sèches, des rivières,

sans oublier les lagons protégés par une barrière de corail,

font, qu’à Madagascar, plusieurs climats se rencontrent :

– climat équatorial humide, avec période de mousson,

– climat subtropical,

– climat désertique.

Madagascar est “un morceau” qui s’est détaché de l’Afrique,

lors de “la dérive des continents”,

ce qui explique la présence d’une faune et d’une flore,

que l’on trouve aussi au sud de l’Afrique.

Mais, comme toutes les îles, longtemps inoccupées,

la faune et la flore originelles ont été préservées.

On trouve ainsi à Madagascar, des espèces endémiques,

c’est-à-dire qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde.

***

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Nous atterrirons à Tananarive (Antananarivo en malgache), Tana pour tout le monde.

Nous descendrons ensuite jusqu’au Sud par la Nationale 7.

En moitié chemin, nous ferons un crochet vers l’Est, sur le Canal des Pangalanes.

Du Sud nous prendrons l’avion vers l’Ouest, à Morondava.

Ensuite, nous quitterons la grande île, pour aller dans les îles Nosy Be et Tsarabanjina.

***

Ces quatre régions sont complètement différentes :

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Les hauts plateaux du centre : une terre aride et une zone d’élevage

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L’Est

 La région où il y a deux saisons :

– La saison des pluies,

– et la saison … où il pleut !

(Rizières, thé, fruits tropicaux, épices, vanille …)

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Le Sud et l’Ouest

C’est une zone de grande sécheresse : épineux et baobabs.

Heureusement, il y a la pêche !

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Les îles

Plages, soleil, plongée :

les habitants vivent du tourisme.

***

Tananarive

La capitale est une ville bouillonnante, grouillante, bruyante …

Bien sûr, nous avons visité quelques monuments historiques, les marchés,

mais le plus agréable et inattendu, c’est un lac, en pleine ville, entouré de Jacarandas.

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***

La Nationale 7

Eh oui, ce sont les français qui ont construit la route !

Elle part de Tana  et va jusqu’à Tuléar en traversant toute la moitié sud de l’île.

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La route est belle, droite, goudronnée … Et ce n’est pas le cas partout !

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D’abord, nous traversons la région des rizières,

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… et des fours à briques.

Ils fabriquent d’abord des briques en terre, 

les laissent sécher au soleil,

puis ils s’en servent pour construire un four,

et allument un feu à l’intérieur.

Les briques cuites sont prêtes pour les maisons futures.

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Les petits villages sont beaux, entourés de jolis jardins fleuris.

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Rencontre insolite d’un groupe de menuisiers,

livrant des bureaux d’écoliers à l’école voisine.

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Nous visiterons une réserve privée, le Lémur’s Park,

regroupant quelques familles de lémuriens : ici des Sifakas.

Les Sifakas ont une manière particulière de se déplacer au sol :

Ils font des petits sauts,

grands, ils sont obligés d’écarter leurs bras pour tenir en équilibre.

On dirait qu’ils dansent…

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C’est la région des pierres :

célestine, quartz rose, labradorite, agate, jaspe orbiculaire, tourmaline, grenats,

aigue-marine, améthyste, citrine, chrystal de roche, béryl rose …

Ils en ont tellement qu’ils s’en servent pour construire des murs.

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C’est aussi la région où on trouve le plus beau travail du bois.

Bien sûr on se laisse tenter, mais c’est lourd dans les valises …

***

Arrivés à mi-parcours (Fianarantsoa),

 Nous partons faire un crochet vers l’est, en train, vers le Canal des Pangalanes.

 

 ***

  Le départ du train est prévu à 8h,

à 7h30 nous sommes sur le quai de la gare.

 

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Bien sûr, nous sommes en première classe !

Mais cela n’a vraiment rien à voir avec un TGV …

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Nous sommes consternés par l’état sanitaire des enfants !

***

Arrivés à Manakara, tard, très tard,

nous nous couchons très vite, car demain, nous partons en pirogue sur le canal des Pangalanes.

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Ici, les maisons sont en bois, et chacun a sa pirogue.

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Quelques lémuriens viennent chaparder des bananes.

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Ici, l’Océan Indien est hostile : courants, grosses vagues, requins …

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La vie est sur le canal : poissons, crevettes,

mais aussi ramassage de roseaux, de raphia, taro …

Construit par les français, au début du XXème siècle, parallèle à la mer et long de 700 Km,

il relie Manakara à Tamatave, au nord.

C’est le seul moyen de communication, pour les habitants

qui ne peuvent utiliser ni l’océan, trop dangereux, ni la route, car personne ne possède de véhicule.

 

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On nous avait dit, que dans ce village, il y avait une école.

Construite par les italiens, enseignant fourni gratuitement par la France,

il manquait les livres.

Anciens enseignants, nous avons raflé tous les livres scolaires de nos placards,

nous avons acheté des dictionnaires, et nous sommes arrivés avec deux valises pleines.

Au revoir les enfants et bon travail !

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Ils cultivent un agave spécial : des feuilles pelées, écrasées et séchées, ils tirent le sisal. 

Ils ramassent aussi les graines du “Ceasalpina crista“, arbuste très épineux,

qu’ils vendent aux fabricants d’awalé.

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Deux jours plus tard, nous reprenons la route pour rejoindre le Parc Naturel de Ranomafana. 

Ici, les habitants vivent de l’agriculture :

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Clous de girofle séchant sur des bâches à même la route, fruits tropicaux, taro …

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crevettes et poissons séchés tirés du canal,

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Et bien sûr, vanille et riz.

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Le Malgache est un gros consommateur de riz : un énorme bol à tous les repas,

même au petit déjeuner. 

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Le Parc de Ranomafana abrite quelques animaux très rares,

comme ce Microcebus, minuscule petit lémurien nocturne.

La visite, de nuit, dans un terrain accidenté et très boueux, est très difficile.

Heureusement, la visite de jour, le lendemain, est très agréable et instructive :

autres lémuriens diurnes, et une flore de zone humide très différente

de celle que nous avons déjà vue : orchidées, euphorbes tropicales …

 

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Visite de l’usine de thé de Samhambavy,

où tout est fait sur place : cueillette, séchage, broyage, et emballage.

On peut même déguster avant d’acheter à la boutique.

 

***

 

C’est dans cette région que nous verrons

le plus d”Arbre du Voyageur” (Ravenala madagascariensis),

emblème de Madagascar, et de la compagnie aérienne nationale “Air Madagascar”.

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L’Arbre du Voyageur qui ressemble à un palmier, n’en est pas un.

Ce n’est même pas un arbre.

C’est une plante herbacée de la famille des “Strelitziacées” .

Arbre très utile, le tronc sert à la construction des cases,

les feuilles séchées recouvrent les toits, et les tiges des feuilles sont gorgées d’eau,

ce qui peut permettre à un voyageur de se désaltérer.

(d’où son nom d’Arbre du Voyageur”)

 

***

 

Une autre plante est présente partout :

Euphorbia madagascariensis

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C’est une euphorbe toxique,

proche du Poinsetia (appelée aussi “Etoile de Noël”),

que l’on vend pourtant, en France dans toutes les jardineries,

au moment des fêtes de Noël.

 

***

Voilà, le petit crochet vers l’Est est terminé, 

nous retournons à Fianarantsoa, sur la RN 7.

 

***

 

Devinette : la réponse

Avez-vous trouvé ?

Oui, vous êtes quatre à avoir trouvé : Régis, Cathy, Claude et Nady.

 

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C’est une tortue étoilée de Madagascar (Astrochelys radiata).

Différente de la tortue étoilée que l’on trouve en Inde (Geochelone elegans),

elle peut peser jusqu’à 20 Kg et vivre une centaine d’années.

Elle a été introduite sur l’île de la Réunion,

où elle est devenue un animal de compagnie très fréquent.

C’est un animal protégé “en danger critique d’extinction”.

***

Cette photo a été prise dans le sud de Madagascar.

***

Vous pouvez aussi en voir, en France, au Village des tortues de Gonfaron dans le Var.

***

Août : ailleurs dans le monde … suite et fin

Ile de Maui

Maui, la belle, plus polynésienne qu’américaine.

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 Après une journée entière de “plage”,

nous repartons vers nos découvertes.

 Le soir, nous cherchons dans le journal, 

l’heure exacte du lever de soleil, le lendemain …

Départ de l’hôtel à 3h du matin,

après 2h de route (des virages, des virages, encore des virages …),

nous arrivons au sommet de l’Haleakala, volcan éteint de Maui, pour assister au lever du soleil.

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On nous avait prévenus :

à 3000 m d’altitude, il fait froid, donc polaire, bonnet, gants, KWay.Parc 2.jpgEPSON004.JPG

Cinq minutes avant l’heure prévue, les gardiens du parc,

entament un chant, moitié indien, moitié polynésien :

“Hymne au soleil”.

La chorale s’arrête juste à la sortie du premier rayon.

Les spectateurs frigorifiés, applaudissent à la fois, les chanteurs et le soleil.

Spectacle irréel !!!

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Un truc de fou, à faire absolument !!!


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Nous resterons la journée sur le volcan,

malgré quelques averses qui ont perturbé nos randonnées.

***

A la recherche du Sabre d’Argent

***

Ahinahina (son nom local), Sabre d’Argent, (Argyroxiphium sandwicense)

est l’une des plantes les plus rares du monde.

Elle ne pousse que sur les pentes du cratère du Kaleakala,

et nulle part ailleurs.

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Au début, c’est juste un coussin argenté.

Pourtant, ce n’est pas une plante grasse, elle est de la même famille que le tournesol.

Ses feuilles poilues, attrapent et gardent l’humidité,

et leur couleur argentée réfléchit la lumière.

Elle arrive ainsi à supporter des conditions climatiques extrèmes.

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Au bout d’une vingtaine d’années, la plante fleurit.

Elle produit une hampe florale spectaculaire de plus de 2 m de haut,

couverte d’une centaine de fleurs pourpres.

Après le floraison, la plante se dessèche et meurt.

***


On a survécu à la “Route de Hana”

C’est par ce slogan, que la petite ville de Hana,

accueille tous les touristes, qui ont eu le “courage” de faire cette route.

T-shirts, vaisselle, casquettes, cartes postales, tout porte ce slogan.

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C’est vrai que la route est étroite, sinueuse,

offrant des paysages fabuleux qui perturbent l’attention du conducteur !

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D’un côté la forêt difficilement accessible,

de l’autre le précipice qui donne sur des rochers acérés tombant dans l’océan, 

c’est vrai que pour un américain, habitué aux autoroutes droites, à 6 ou 8 voies,

faire cette route est un véritable exploit !

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Bambous, eucalyptus, la forêt vaut quelques arrêts.

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Galets noirs ou sable rouge, les plages de Hana sont surprenantes.

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Nous continuerons la route (ou plutôt la piste),

qui contourne complètement le volcan dans des paysages fabuleux.

Sur les 80 Km, nous ne croiserons que deux voitures.

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Avant de retrouver la civilisation, nous admirons le coucher de soleil

sur l’atoll de Molokini.

Mais ça, c’est pour demain !

***

Une journée plongée sur l’atoll de Molokini.


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Un régal !

***

Le dernier jour nous ferons un peu de shopping à Lahaina, la capitale de l’île.

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 Tissages inattendus et travail du bois, sont les principales occupations des artisans de l’île.

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Maui, c’est fini !!!

*** 

Juste pour rire !

Pendant notre séjour, nous avons vu beaucoup de mariages.

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Si la mariée porte une magnifique robe blanche traditionnelle,

le marié (et ses garçons d’honneur), ont une tenue très hawaïenne :

 Chemise ouverte, short de plage et claquettes aux pieds.

Voici la photo officielle de ce mariage, faite par un photographe réputé de l’île …


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***

Pour couper le vol retour, nous ferons une pause de deux jours à Los Angeles.

Sur Hollywood Boulevard,

il y a plus d’étoiles au nom des stars du cinéma, que lors de notre dernière visite.

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***

Août : ailleurs dans le monde … suite

Hawaii, Big island, l’île volcan.

***

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Trois volcans :

– Le Mauna Kea (4205 m), volcan éteint où se trouve un observatoire,

– Le Mauna Loa (4170 m), juste en sommeil et très surveillé,

– Le Kilauea (1243 m), toujours en éruption.

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Nous escaladerons d’abord le Mauna Loa (4170 m), volcan en sommeil mais très surveillé.

De là-haut, la vue d’ensemble du Parc des Volcans, nous montre l’étendue des laves.

Nous redescendons vers le Kilauea.

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Partout des fentes fumantes…

La température et l’odeur, nous rendent prudents.

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Ce qui nous surprend le plus, c’est le nombre de fleurs qui poussent dans ce milieu hostile.

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De nuit, c’est encore plus impressionnant !

***

Le lendemain, nous partons à la découverte du Parc.

En réalité, sur le Kilauea, il y a plusieurs cratères :

certains sont en sommeil, d’autres rejettent des eaux toxiques,

les derniers projettent des laves.

Cela change tous les jours :

des cratères nouveaux s’ouvrent, d’autres se calment.

En arrivant sur le site, il ne faut pas oublier de lire les informations du jour à la Maison du Parc.

Sinon, gare aux mauvaises surprises !

 

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Un ancien cratère, que l’on peut traverser à pied,

des lavas tubes laissés par les flots de lave en fusion,

la balade est belle.

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A la sortie des lavas tubes, nous passons de la forêt …

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… au désert .

***

Le troisième jour, nous prenons la route vers la mer.

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Lisse, rugueuse, cordée, striée, plissée, prismée, la lave noire est partout.

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La route est barrée … Nous continuons à pied.

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Le cratère en éruption du moment est, bien sûr, interdit d’accés. 

Un survol en hélicoptère s’impose.

Le magma bouillonne et s’écoule lentement jusqu’à la mer.

***

Le lendemain, nous quittons notre hôtel dans le Parc des Volcans,

pour loger au bord de la mer.

 

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Black Sands, plage noire où les tortues marines viennent se reposer, même en plein jour,

à côté, Green Sands, est une plage verte dont le sable est chargé d’olivine.

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Encore un Parc dédié aux ancêtres : la Polynésie n’est pas loin. 

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Bilimbi, Cherimoya,Tamarillo, Poha, Kitimbilla, Jaboticaba, Fruit du Dragon …

des fruits et des saveurs inconnus qu’on trouve partout à Hawaii :

dans les jardins et sur les marchés.

***

Le volcan éteint d’Hawaii :

Le Mauna Kea et son observatoire Canada-France-Hawaii,

l’un des meilleurs sites au monde pour l’observation astronomique. 

Impressionnant !

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l’île d’Hawaii, c’est fini, demain nous nous envolons pour Maui.

***

Sauvez le Palmier d’Hawaii !

Sauvez le Palmier d’Hawaii !

*** 

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Je range cette publicité dans mon carnet de voyage,

avec d’autres renseignements glanés sur internet (Merci Google!).

L’histoire de cette plante est assez étonnante !

Le Palmier d’Hawaii et le papillon

“Il était une fois …”

C’est le début d’un conte de fées :

il y a des millions d’années, 

une plante, arrivée on ne sait d’où, s’installe sur les pentes abruptes des volcans d’ Hawaii.

Un papillon tombe amoureux de cette plante,

au point de développer une trompe plus longue pour polliniser ses fleurs.

Au début, “ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants”.

Mais voilà, l’arrivée des hommes, il y a, à peu près mille ans,

va détruire complètement l’habitat de notre papillon, qui va disparaître.

Sans pollinisation, pas de graine, et sans graine pas de reproduction.

Le renouvellement de notre palmier est stoppé net.

A cette époque,

des dizaines de milliers de palmiers poussent sur les falaises de l’Archipel d’Hawaii,

au début des années 90, il n’en reste que sept exemplaires, répartis sur deux îles : 

Molokai et Kauai.

Il est grand temps d’agir !

L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature),

va prendre les choses en mains.

Puisqu’il n’y a plus de papillon pollinisateur, des hommes, (un peu comme la vanille),

vont le faire à leur place.

Voilà le genre de falaises où pousse notre palmier.

 

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Deux alpinistes botanistes vont risquer leur vie,

pour escalader ces falaises, à mains nues et sans sécurité,

afin de polliniser les quelques palmiers qu’il reste.

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Ils reviendront récolter les précieuses graines,

qui, semées sous surveillance, donneront bientôt de nouvelles plantes.

Ces petits palmiers, seront replantés sur les falaises, et au moment de la floraison,

il faudra des alpinistes pour les polliniser …

D’autres palmiers issus de ces semis, seront confiés à l’ONF locale,

qui tentera et réussira la multiplication par bouture.

 

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Pépinière de l’ONF, dans le Nord de Kauai.

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D’autres enfin seront vendus dans les jardineries.

Sauvez le Palmier d’Hawaii !

Pour chaque palmier acheté, un pourcentage sera octroyé à l’UICN,

pour financer l’opération.

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Mais qui est donc cette plante ?

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Palmier d’Hawaii (Brighamia insignis),

n’a rien d’un palmier !

Il appartient à la famille des Campanulacées,

et se rapproche plutôt des plantes grasses à caudex

(renflement du tronc permettant de stocker l’eau).

Il est inscrit sur la liste de végétaux en voie d’extinction.

Sous nos climats, il ne peut, en aucun cas vivre à l’extérieur,

Sa température idéale allant de 16 à 22°C.

Dommage !

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Août : ailleurs dans le monde …

Un mois dans l’archipel d’Hawaii

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Découvertes en 1778 par le Capitaine Cook,

appelées d’abord “îles Sandwich” ,

elles ne prendront le nom d’Hawaii qu’en 1810.

Jusque là indépendantes, elles deviendront américaines en 1959.

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Sur les 19 îles, que compte l’archipel seulement 7 sont habitées.

Les autres sont souvent des réserves naturelles avec accés interdit.

 

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Aloha ! Bienvenue ! dans le 50ème état des Etats Unis d’Amérique.

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Nous atterrirons à Honolulu, sur l’île d’Oahu et capitale de l’archipel.

Ensuite cap au Nord sur Kauai,

puis tout au sud, sur l’île d’Hawaii, qui a donné son nom à l’archipel,

appelée aussi Big Island car elle est plus grande que les autres,

pour terminer enfin par Maui.

Nous repartirons de Maui pour la France, via Los Angeles.

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Ile d’Ohau

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Honolulu et sa plage de Waikiki

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Ici, le surf est roi !

Les hawaïens vont tous travailler en short et en claquettes, la planche de surf sous le bras.

On ne sait jamais, qu’ils repèrent une belle vague, en longeant la plage …

La Polynésie à la sauce américaine …

Surprenant !!!

 

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Question boutiques, on n’est pas dépaysé :

Chanel, Vuitton, Jean-Paul Gauthier …

 mêmes enseignes qu’à Paris,

mêmes vitrines, mêmes prix …

Passons !

Partons pour la Réserve Naturelle d’Hanauma Bay, où l’Océan a envahi un ancien cratère.

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Superbe nature ! Superbe journée !

Nous y retournerons plusieurs fois.

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Le tour de l’île

D’abord, nous visiterons la Waimea Valley,

jardin extraordinaire,

où ont été plantées toutes les espèces d’arbres, et de plantes

qui poussent naturellement sur l’archipel d’Hawaii.

Tout est étiqueté, expliqué, un vrai régal pour les botanistes !

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L’intérieur de l’île est agricole :

terre rouge, ananas, plantations de café protégées du vent par des haies d’araucarias.

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Voici juste un aperçu des véhicules que nous avons croisés sur l’île !

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Oahu, c’est fini demain, nous nous envolons pour Kauai

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Kauai

L’île jardin, l’île sauvage, l’île mystérieuse …

King Kong, Lost, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, Godzilla, les Pirates des Caraïbes,

et bien sûr Jurassic Park, tous ces films  ont été tournés sur cette île.

Elle detient aussi le record de pluviométrie avec 17.340 m de pluie en 1982.

Elle est considérée comme le point le plus pluvieux de la planète.

Mais pendant notre séjour il a fait beau tous les jours.

 

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La route du Canyon :

des virages (beaucoup!), en rouge et vert.

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Presque aussi beau que le Canyon du Colorado !

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La Napali Coast dans la brume 

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Voir l’inaccessible : le tour de l’île en hélicoptère !

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Ne cherchez plus,

Jurassic Park, c’est ici !!!

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Juillet : ailleurs dans le monde … (suite)

 

10 jours en Ouzbékistan (suite)

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L’environnement est le point noir du pays

Pendant leur domination, les soviétiques, décident de faire dans ces régions désertiques,

la culture intensive du coton,

culture polluante et qui demande beaucoup d’eau.

(Le coton a besoin d’être arrosé au minimum, 120 jours pendant sa croissance.)

Insecticides, pesticides à base d’arsenic, ont pollué les sols de façon durable.

Pompages, barrages, déviations sont faits à outrance,

sur les deux grands fleuves, qui alimentaient la Mer d’Aral,

le Syr Darya et l’Amou Darya (aussi bien en Ouzbékistan que dans les républiques voisines).

L’Ouzbékistan devient le premier producteur et exportateur de coton de l’URSS.

Mais à quel prix ?

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La Mer d’Aral : une lente agonie

 

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Elle a commencé à régresser en 1960.

La salinité de l’eau a augmenté, détruisant la faune et la flore aquatiques.

L’eau est quatre fois plus salée.

Les 24 espèces de poissons ont disparu.

Sans la flore, rien ne fait plus barrage aux vents chargés de sable et de sel,

rendant les sols impropres à toute culture. 

Les fleuves sont saturés de pesticides et d’engrais ce qui fragilise la population.

Mouniak, le plus grand port de la mer d’Aral, 

se trouve aujourd’hui au milieu des terres.

Le paysage n’est plus que mares stagnantes, usines désaffectées,

épaves de bateaux rouillés, à plus de 150 Km du littoral.

Le désert s’est étendu de 30%.

Les dégâts sont irréversibles.

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Aujourd’hui, c’est un véritable défi que s’est lancé l’Ouzbékistan !

Diversifier son agriculture, remplacer les plantations de coton par du blé,

trouver d’autres ressources économiques (ils ont des réserves de gaz énormes) …

Mais ce changement ne peut être que progressif,

pour éviter l’effondrement de l’économie du pays.

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La Mer d’Aral faisait vivre plus de 10 000 pêcheurs, le poisson était varié et abondant.

Mais ça, c’était avant !!!

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