Septembre : ailleurs dans le monde, Istanbul

 

 Une semaine à Istanbul

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Nous avons fait plusieurs voyages à Istanbul,

sans jamais nous lasser de l’ambiance de cette ville. 

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Istanbul s’étend de chaque côté du détroit du Bosphore,

étant ainsi, à la fois en Europe et en Asie.

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C’est une ville très étendue, la plus grande de Turquie,

l’une des plus grandes du monde,

avec plus de 13 millions d’habitants.

Pourtant, ce n’est pas la capitale administrative du pays (Ankara),

mais, c’est à coup sûr, la capitale économique, historique, artistique et culturelle du pays.

Toute la ville est inscrite sur la liste de Patrimoine culturel de l’UNESCO.

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Nous avons choisi, de séjourner dans un petit hôtel,

situé dans le quartier de Sultanahmet .

Il y a beaucoup de petits hôtels dans ce quartier,

bien situés, proches des principaux monuments, des musées, du Grand Bazar,

des rues piétonnes et artisanales,

du port et d’un arrêt de tram.

Presque tous ont une terrasse sur le toit, avec vue sur le Bosphore.

Seul inconvénient, vous serez réveillés, tôt le matin, 

par l’appel à la prière d’un muezzin …

Mais il y a de nombreuses mosquées à Istanbul,

appelée quelquefois “la cité des mille et un minarets”,

et donc vous n’y échapperez dans aucun quartier…

Sauf à loger dans les tours de verre situées à l’extérieur de la ville,

mais vous perdrez tout le charme d’Istanbul.

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Petit déjeuner, sur la terrasse, avec vue sur le Bosphore.

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Aujourd’hui, je vous emmène en balade dans le quartier

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La Mosquée Bleue

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Contrairement à d’autres pays,

les mosquées d’Istanbul sont ouvertes aux non musulmans :

sans chaussures et tête couverte pour les femmes (un simple foulard suffit),

vous pouvez aller partout et faire vos photos tranquilles.

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Imposante !!!

6 minarets, demi-coupoles, coupoles et une coupole centrale immense.

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L’intérieur est époustouflant.

Or, argent, peintures et mosaïques, le tout, éclairé par 260 fenêtres .

On a le même pincement au cœur qu’à l’intérieur de nos cathédrales françaises,

croyants ou pas.

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Il suffit de traverser des jardins pour arriver à

la basilique Sainte Sophie.

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Elle est le témoin d’une partie de l’histoire d’Istanbul.

La ville que nous appelons aujourd’hui Istanbul,

portait, à l’origine le nom de Byzance :

cité grecque du VIIème siècle av JC .

Conquise par les romains et l’empereur Constantin 1er, en 330,

elle change de nom pour devenir Constantinople,

et devient la capitale orientale de l’Empire romain.

La basilique Sainte Sophie (chrétienne) est construite par les romains en 532.

En 1453, la ville passe aux mains de l’Empire ottoman, et en devient sa capitale.

La basilique Sainte Sophie est transformée en Mosquée.

On y ajoute quatre minarets et quelques calligraphies,

mais rien n’est détruit :

les mosaïques à fond d’or représentant pourtant des personnages chrétiens,

sont conservées.

En 1953, Mustafa Kemal Atatürk la transforme en musée.

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A l’intérieur tout est immense :

grande salle, coupole de 56 m de haut et de 31 m de diamètre, 107 colonnes en tout.

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Il faut monter dans les coursives supérieures, pour avoir une vue d’ensemble,

et voir les mosaïques dorées en cours de restauration.

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La Citerne Basilique

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Construite en 527, pour fournir l’eau potable au palais impérial

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Réservoir souterrain, long de 140 m et large de 65,

il pouvait contenir 78000 m3 d’eau.

Les murs et les voûtes du toit, entièrement en briques, sont soutenus par 336 colonnes …

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… en marbre gravé, toutes terminées par des têtes qui trempent dans l’eau.

On s’y promène sur des passerelles, avec pour seul bruit de la musique douce.

Instant magique et rafraichissant !!!

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Le Palais de Topkapi

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Impossible de le prendre en photo, tant sa surface est étendue.

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                                                                                     (Photo satellite de Google Maps)

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Ancienne résidence des sultans, c’est la vitrine de la puissance ottomane :

palais, petits pavillons, harem, kiosques, jardins, cuisines, salle du trésor …

presque une ville dans la ville.

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Presque 2h de queue pour avoir les billets d’entrée,

1h de plus pour les billets du harem …

Interdiction de prendre des photos d’intérieur …

Dommage !!!

Car nous avons vu des collections splendides :

bijoux, vêtements superbement brodés, épées aux poignées recouvertes de pierreries,

nombre incalculable de vaisselle en argent dans les cuisines …

Il faut plus d’une journée pour tout voir …

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Quelques photos volées dans la salle du trésor … Aïe !

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Vue du Bosphore de la terrasse de Topkapi

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Vous pouvez vous balader, sans problème, de nuit dans le quartier,

où tous les bâtiments et les fontaines sont mis en valeur par un éclairage discret

mais bien étudié.

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On peut aussi, regarder la nuit tomber sur la terrasse de notre hôtel,

avec vue imprenable sur la Mosquée Bleue

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(à suivre …)

 

 

La Rose de Jéricho … N° 2

 

Je vous ai déjà parlé d’une Rose de Jéricho (Selaginella lepidophylla)

dans ma note du 26 Juin de cette année.

Je vous signalais une autre plante appelée aussi “Rose de Jéricho”,

qui n’avait aucun rapport avec la première.

Et bien, la voilà !


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Anastatica hierochuntica ,

est une plante à fleurs de la famille des crucifères (comme le colza, le chou …)

originaire du Moyen-Orient.

(Celle-ci a été ramenée d’Israël)

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Comme la première, elle a la particularité de se réhydrater

et de s’épanouir, même si elle est vieille, sèche, et morte, comme celle-ci.

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Qui dit “fleurs” dit “graines”.

On peut voir sur ce gros plan, leurs enveloppes vides,

mais d’autres encore en place.

Dés que la graine arrive à maturité, 

la plante se dessèche,

se met en boule, enfermant ses graines vivantes, et meurt.

A la première pluie, elle ouvre ses branches,

libérant ses graines, qui germent aussitôt.

Feuilles, fleurs, puis nouvelles graines apparaissent. 

 C’est parti pour une nouvelle génération de plantes !

Le phénomène se reproduit plusieurs fois. 

Elle peut être aussi déterrée par des animaux et emportée par le vent,

et se reproduire plus loin…

C’est sa manière à elle, de protéger ses graines,

contre la sécheresse, mais aussi contre les oiseaux et les rongeurs du désert.

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(Photo prise “en situation” dans les grandes serres du Jardin des Plantes de Paris)

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Une cigogne noire

Etant abonnée à la newsletter de la Réserve africaine de Sigean,

j’ai reçu ce flash d’information.

J’ai pensé que cela pouvait vous intéresser,

car, si l’on voit souvent des cigognes blanches faire une halte dans notre région,

je ne crois pas avoir entendu parler de cigognes noires.

A regarder à deux fois, quand vous observerez des cigognes …

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Des hommes et des plantes : Auguste Charles Gregory

 

Auguste-Charles Gregory

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Né en 1819 en Angleterre,

il part comme le reste de sa famille en Australie ,

où le père, militaire à la retraite, reçoit une concession de terre.

Après de brillantes études,

il devient “Arpenteur général” du Queensland,

qui correspond de nos jours au métier de topographe.

Il est chargé de sillonner le pays,

d’en situer les sites remarquables (rivières, lacs, montagnes …),

d’y prévoir des routes, et d’en faire la carte.

Il explorera ainsi, des territoires encore inconnus de l’Australie :

la Côte Ouest, au nord de Perth,

le Sud, au nord d’Adélaïde …

découvrant au passage, du minerai de plomb,

et des végétaux alors inconnus.

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En 1855, il lance une expédition pour étudier la partie Nord du pays.

Partis de Brisbane en bateau, Auguste Charles Gregory, ses 19 hommes, ses chevaux …

découvrent la côte Nord,

puis remontent, toujours en bateau la Victoria River.

Ils continuent ensuite, à pied, jusqu’à ce que le désert les arrête.

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C’est sur ce trajet, qu’ils découvriront un baobab.

Il ne ressemble pas au baobab africain, seule espèce connue à cette époque. 

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Il y a même des photos d’époque !!!

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Un membre de l’équipe marque aussitôt leur passage

et inscrit dans l’écorce, la date de sa découverte …

Marque indélébile, puisque ces photos ont été prises il y a 4 ans à peine.

Cet arbre est signalé sur les pancartes comme

“L’arbre gravé de Gregory”.

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L’arbre est différent du baobab africain (Adansonia digitata),

qu’avait découvert Michel Adanson au Sénégal.

Il est plus haut, plus élancé, moins massif, ayant la forme d’une bouteille.

Visiblement, c’est une espèce nouvelle.

Le botaniste de l’expédition, Ferdinand Von Mueller, le baptisera aussitôt :

le baobab de Gregory (Adansonia gregorii)

Les botanistes d’aujourd’hui lui ont aussi donné le nom

d’Adansonia gibbosa  (Baobab ventru)

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Nous en avons vus beaucoup au bord de la route

qui va de Darwin au Kimberley,

en passant par le Parc National de Purnululu (ou Bungle Bungle),

magnifique parc classé UNESCO …

Le baobab australien ne pousse que dans cette région d’Australie.

C’est aussi la seule espèce de baobab que l’on trouve sur cette île.

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Fruits à terre.

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 Son écorce est gris clair, lisse, avec à peine quelques rugosités…

enfin, sauf si quelqu’un, veut à tout prix, marquer son passage, dans la région !!!!

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Des hommes et des plantes : Michel Adanson

 Michel Adanson

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Né à Aix-en-Provence en 1727, (20 ans après Linné),

il se passionne très tôt pour les sciences naturelles.

A l’âge de 21 ans il part au Sénégal, pays inconnu, à l’époque, des Européens.

Il y restera 5 années pendant lesquelles, il fera de grandes découvertes,

dans des domaines différents comme la géographie, le climat, la faune et la flore.

A son retour, il publie “l’Histoire Naturelle du Sénégal”,

avec un passage remarqué sur le baobab, arbre inconnu jusque là.

Grâce à ses découvertes, il rentre à 30 ans à l’Académie des Sciences,

où il se consacrera à trouver une nouvelle “classification des plantes”,

plus précise que celle de Linné.

En son honneur, on donnera le nom de genre Adansonia au baobab africain,

et à ceux découverts par la suite dans le monde.

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Le Baobab africain

(Adansonia digitata)

Seule espèce existante sur le continent africain

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Il est énorme, très large, massif, au bois mou et spongieux.

(Photos du haut, prises au Sénégal,

photos du bas prises sur l’île de La Barbade

où nous avons été étonnés d’en trouver un, au bord de la route)

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                       (Photo wikimedia)                                                                      (Photo prise à La Barbade)

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Les fleurs blanches du baobab africain, très odorantes,

attirent les “Roussettes” espèce de chauve-souris, qui assurent ainsi leur pollinisation.

Le fruit ( voir devinette précédente) est aussi appelé “Pain de singe”.

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Voilà le plus gros baobab que j’aie jamais vu !

Il sert “d’arbre à palabres”, où les anciens se réunissent pour discuter de tout et de rien …

Il sert aussi “d’attrape-mouche” pour les enfants du coin …

dans ce cas, les mouches étant les touristes,

et leur passage obligé devant “le plus gros baobab d’Afrique”.

Ils nous attendent avec des commandes précises : une montre, des chaussures …

Le mien avait tout préparé sur un petit papier :

des baskets, leur marque, leur couleur et la bonne taille …

son nom, et son adresse !

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Ce baobab, (comme d’autres très gros et très vieux) a quelque chose de particulier, 

il est creux !!!

On peut rentrer à l’intérieur par une petite fente …

Chiche !!!

Quelle surprise, quand étant arrivée à l’intérieur du tronc, tout noir,

j’entendis une trentaine de rires de touristes qui étaient rentrés avant moi.

Ensemble, on a attendu le suivant !!!

Le record est de 40 personnes.

Ambiance très bon enfant !!!

La sortie est plus difficile, mais les rires des Sénégalais font plaisir à voir.

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Quelques jours plus tard, nous baladant dans Dakar,

nous avons vu travailler des artisans “colleurs de sable”.

Ils récoltent des sables de différentes couleurs dans tout le pays,

et en font des tableaux en collant les sables avec de la sève de baobab …

Encore une utilité du baobab …


(à suivre …)

Alerte aux papillons du palmier … encore !

 Alerte aux papillons du palmier 

(Paysandisia archon)

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Toutes ces photos ont été prises, à Lédenon, le 11/09/2013,

ce ne sont pas des photos d’archives.

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Accroupie dans mon jardin, occupée à arracher quelques mauvaises herbes,

J’ai été surprise d’entendre un vol de papillon,

bruyant et sourd, un peu comme un vol de chauve-souris. 

Je connaissais déjà ce bruit, 

aucun doute, les papillons des palmiers étaient revenus !

Justement, fin juillet, dans une discution avec un habitant de Bezouce, fana de palmiers,

on avait remarqué leur absence.

Avait-on réussi à les éliminer ?

Eh bien, non !

Papillons, palmiers

Papillons, palmiers

Deux mâles différents : un intact, le second avec les ailes très abimées.

Papillons, palmiers

En tout, il y en avait quatre : 3 mâles et une énorme femelle (dernière photo).

Celle-ci s’est installée au cœur d’un yucca et a pondu … Enfin il me semble !

Cela fait maintenant trois ans que nous avons ces papillons sur nos yuccas,

pour le moment nos yuccas se portent bien.

A surveiller quand même !

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Cet habitant de Bezouce, fana de palmiers, dont je vous parlais plus haut,

m’a donné une recette de son invention qui fait des merveilles chez lui .

Il mélange :

– du purin d’ortie, (attention, cela ne sent pas bon)

– du produit contre les pucerons,

– de la bouillie bordelaise,

– du savon noir de Marseille.

Ne pas arroser pendant quelques jours,

afin que le produit rentre dans les fibres de l’arbre.

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Cela n’empêchera pas les papillons de pondre,

mais quand la larve sortira de l’œuf,

et qu’elle grignotera le palmier elle mourra à coup sûr,

avant d’être rentrée dans le cœur de l’arbre.

Le but n’est pas de tuer le papillon, mais de faire mourir les larves.

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Si vous voulez plus de renseignements sur ce papillon,

allez sur “Toutes les archives” (colonne de droite du blog)

cliquez sur “Palmiers”

il y a des notes sur ce papillon …

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Devinette : la réponse

 

Avez-vous trouvé ?

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Vous avez été nombreux à trouver que c’était un fruit..

Mais seule Béatrice, hier soir, a trouvé la bonne réponse.

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Voici la photo d’où a été tirée ma devinette :

des fruits de baobab, vendus sur les marchés de Madagascar.

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Souvenez-vous !

Septembre 2012 : ailleurs dans le monde, Madagascar

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Arrivés à Morondava, nous nous installons au Baobab Café, 

magnifique petit hôtel qui met en valeur l’artisanat local :

baobabs en fer, bois sculptés, broderies,

et merveilleuse cuisine.

Voyages, Madagascar

5 Km après l’hôtel, nous sommes sur “l’allée des baobabs”.

Voyages, Madagascar

Il exite 8 espèces de baobabs dans le monde :

– Une en Afrique,

– Une en Australie,

– Les 6 autres se trouvent uniquement à Madagascar.

Ici l’Adansonia grandidieri, qui mesure 30 à 40 m de haut,

avec un tronc de 3m de diamètre.

Impressionant !

Voyages, Madagascar

Les fruits du baobab sont comestibles :

riches en vitamine B1, C, et calcium, ils sont très utiles à la population.

Avec la pulpe mélangée à l’eau, ils fabriquent une boisson rafraîchissante .

Nous en avions goûtée au Sénégal, mais gare aux problèmes gastriques !!!

 :Voyages, MadagascarVoyages, MadagascarVoyages, Madagascar

C’est fou le nombre de personnes qui se promènent sous les baobabs …

Voyages, Madagascar 

Voici le Baobab Amoureux ! 

Adansonia rubrostipa avec son tronc en forme de bouteille.

 Les autres espèces vivent dans d’autres régions.

   

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(à suivre …) 

 

Agave ou aloès (suite et fin)

 

Voici une plante dont vous connaissez sûrement le nom :

Aloe vera

C’est une espèce d’Aloès, connue depuis l’Antiquité, en Egypte, en Grèce, au Moyen Orient.

De tous temps, les hommes (et les femmes) l’ont utilisée

pour les soins de la peau :

brûlures, inflammations, plaies, vieillissement, psoriasis …

Il suffisait d’enduire sa peau de pulpe écrasée.

De nos jours, on l’emploie surtout, sous forme de gel,

comme baume après rasage ou comme après solaire.

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Voici quelques photos prises sur l’île de Lanzarote (îles Canaries),

où l’on trouve beaucoup de plantations d’Aloe vera

Flore,aloés,Flore,aloés,

Les feuilles sont cassantes, juteuses,

contenant un gel verdâtre qui s’écoule tout de suite après la cassure.

Flore,aloés,

Les fleurs sont d’un beau jaune d’or, et forment des hampes florales d’un mètre environ. 

Flore,aloés,

Comme tous les aloès, la plante fleurit tous les ans, mais ne meurt pas.

Flore,aloés,

Le gel, une fois récolté et traité, rentre dans la composition,

de nombreuses préparations pour le soin de la peau,

car il contient des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des protéines ..

Le produit fini doit contenir 99% de pulpe d’aloès …

Certains, même, en boivent …

Mais, prudence, comme pour tout produit “à la mode”,

il faut bien regarder les étiquettes !

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Agave ou Aloès … suite

 

Connaissez-vous le Henequén ?

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Je suis sûre que cela vous parle !

C’est un agave, utilisé déjà par les Mayas du Mexique,

pour toutes sortes de travaux domestiques et agricoles :

couture, chapeaux, paniers, ficelle …

Quand on arrache la longue épine terminale des feuilles,

elle entraîne avec elle, un paquet de fibres.

Pas besoin d’enfiler une aiguille,

la couture se faisait ainsi : épine et fils accrochés.

 

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Ce grand-père de Madagascar, était tout fier de nous montrer la méthode.

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Ces fibres étant très solides, pendant la colonisation espagnole,

les navigateurs avaient pris l’habitude de faire une halte au Mexique,

pour changer les cordes de leurs bateaux,

ce qui entraîna un boum économique dans l’état du Yucatán,

région du Mexique où le henequén poussait naturellement.

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Les grands propriétaires terriens construisirent de grandes haciendas,

qui regroupaient, à la fois les immenses plantations,

les ateliers de transformation, les habitations du propriétaire,

mais aussi, des ouvriers et leurs familles.

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De la plante à la fibre

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                                                                                                                                  (Photos internet)

La fibre séchée était alors tressée et transformée en cordages …

Le commerce se développe, les fibres naturelles sont exportées vers l’Europe.

Les grosses balles de henequén partent en bateau, du Mexique.

Comme c’est la coutume, le nom du port de départ,

est inscrit sur chaque ballot….

Et comment s’appelait ce port du Yucatán ???

 

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Il s’appelait SISAL !!!

Petit à petit, le nom du port deviendra le nom du matériau …

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Cordages, paniers, tapis …

aujourd’hui, le sisal est encore utilisé, mais bien sûr, l’arrivée des fibres synthétiques,

a stoppé net, l’activité des haciendas mexicaines,

transformées de nos jours en hôtels de luxe .

Quant au Henequén, les botanistes l’ont baptisé :

Agave sisalana

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