Juillet : ailleurs dans le monde, la Gomera

 

Une journée sur l’île de La Gomera

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Nous débarquons du ferry, à San Sebastian de la Gomera,

capitale et seule grande ville de l’île. 

Nous prenons d’abord, la route en lacets, du Sud-Ouest.

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Cette partie de l’île est très aride :

euphorbes, grands chardons d’un beau bleu électrique …

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… et en contre-bas, quelques palmiers, des agaves et des figuiers de Barbarie.

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Mais le moindre espace est cultivé.

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Les petits jardins en terrasses, sont accessibles par de minuscules escaliers.

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Bientôt, nous arrivons au Mirador de Los Roques,

Voici la vue, du parking contre la route,

mais si vous voulez vous faire une frayeur,

empruntez le petit sentier qui mène au belvédère …

Attention au vertige !!!

mais le spectacle est unique.

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Cet énorme piton rocheux (dans le rond jaune, la route avec des voitures …),

est souvent noyé dans la brume.

Nous rentrons dans le Parc National de Garajonay.

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Ce parc, classé UNESCO depuis 1986,

est couvert à 70 % par une immense forêt (4000 ha), appelée ici  “La Laurisilva” (Forêt de lauriers).

En réalité, il n’y a pas que des lauriers, mais plus de 400 espèces végétales recensées,

dont une cinquantaine endémiques.

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Dans toutes les failles des rochers, on trouve des petites plantes grasses : les Aeonium

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Aeonium gomerense

Espèce endémique de La Gomera

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Nous prenons une route forestière qui nous mène au cœur du Parc.

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Sources, petits ruisseaux et chaleur, enrobent les arbres de vapeur d’eau,

favorisant une végétation luxuriante, et créant ainsi une forêt proche de celle de l’ère tertiaire,

comme il n’en existe plus en Europe.

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Chemins glissants, boue, humidité, la marche est épuisante.

Nous ne croiserons que deux autres promeneurs.

Bonnes chaussures et Kaway indispensables !

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Mousses, lichens, brume, l’ambiance est fantomatique !!!

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Quand nous revenons sur la route principale,

nous retrouvons des paysages arides, et le soleil

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Nous faisons un arrêt au “Mirador de Palmajero”,

aménagé par César Manrique, architecte né à Lanzarote, dont je vous parlerai la prochaine fois.

Devant l’entrée, une rangée de “Palmiers des Canaries” (Phoenix canariensis),

symbôle des îles, planté en abondance dans toutes les entrées des villes françaises …

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 … grandes  euphorbes cactus,

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mais aussi petite sculpture signée César Manrique.

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Un escalier nous mène au mirador.

L’abri terrasse, aménagé contre les rochers naturels, permet de voir le paysage … 

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… Et le mirador accroché dans le vide.

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Du restaurant vitré, on peut voir tout le ravin de la “Valle Gran Rey”

jusqu’à la mer.

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Plantations en terrasses de cannes à sucre, vignes, bananiers,

et petites maisons accrochées à la montagne …

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Nous resterons là une bonne heure, en sirotant nos jus de fruits frais.

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Bien sûr nous descendrons la petite route en lacets,

pour voir le paysage de plus près …

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Nous quitterons à regret, cet endroit magique, car le dernier bateau nous attend.

La route du Nord, très belle aussi,

serpente dans des défilés de hauts rochers, des tunnels,

 et des plages en contre-bas.

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Encore quelques rochers, couverts d’Euphorbes des Canaries (Euphorbia canariensis),

avant d’arriver au port.

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Notre ferry arrive …

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Au revoir La Gomera …

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Bonjour “le Pico del Teide”, à la nuit tombée …

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A bientôt sur une autre île …