Nous quittons le lac Myvatn,
et nous retrouvons la route N°1.
Notre premier arrêt sera pour la cascade Godafoos.
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Un peu d’histoire
Les premiers habitants de l’Islande avaient plusieurs dieux et déesses :
dieux du vent, de la mer, du ciel,
du droit, de la vie,
de la beauté , de la jeunesse, de la tromperie …
déesses de l’amour, du mariage, de la fécondité, des enfers …
Les plus célèbres étant
Odin, dieu de la guerre,
et Thor, dieu du tonnerre …
Plus quelques divinités secondaires comme les Walkyries,
célèbres vierges guerrières…
Et le christianisme qui faisait prudemment son apparition.
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Tout ce petit monde se faisait gentiment la guerre …
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En l’an 1000, le chef de la région du Nord-Ouest de Myvatn,
fatigué de ces guerres, et après 36 heures de réflexion,
décida que l’Islande devait devenir chrétienne.
Pour donner l’exemple, il rassembla toutes ses icônes,
idoles et représentations diverses de tous ses dieux,
et les jeta dans cette chute d’eau…
qui porte depuis le nom de Godafoss,
“la chute des dieux”
Dieux ou pas, la cascade offre un super spectacle.
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En réalité, il y a trois cascades :
une à droite,
une à gauche,
et une petite au milieu …
toutes trois situées en fer à cheval.
D’abord, du côté droit …
Il faut grimper sur les rochers glissants …
Ce qui frappe, c’est la force et le bruit de l’eau.
On saute tous de rochers en rochers,
en évitant les trous d’eau.
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Il faut s’éloigner et passer sur un petit pont,
pour voir le côté gauche .
Cela permet de voir le torrent de très près,
qui creuse son passage dans des roches basaltiques.
On se sent tout petit devant tant de force …
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Sur le côté gauche, un petit chemin herbeux, facile,
permet d’avoir le point de vue sur les trois cascades.
On peut descendre, au bord de l’eau,
ou grimper tout en haut.
Comme partout, en Islande les sites sont bien aménagés :
balustrades de sécurité et petits bancs …
La vue est différente, mais toute aussi belle .
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Dans l’herbe du bord des chemins,
nous trouverons des orchidées :
Platanthera hyperborea, déjà rencontrée ailleurs,
Et une nouvelle :
l’Orchis grenouille (celle-là, encore verte et fermée),
d’autres ouvertes et colorées,
avec leur labelle vert
Orchis grenouille (Dactylorhiza viridis )
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Nous reprenons la route N°1, jusqu’à la ville d’Akureyri
(à suivre …)