Et voilà, le Lapa Rios, c’est fini !
La dernière soirée a été épique :
un violent orage avait déraciné des arbres,
dont certains avaient arraché les fils électriques …
Plus aucune électricité dans l’hôtel …
Comment régler sa note, sans ordinateur, sans calculatrice,
sans terminal de carte bancaire …
C’est compliqué !!!
D’abord, il a fallu rechercher (dans la nuit noire),
tous nos tickets de caisse : cocktails, boutique, librairie, excursion de nuit …
qui étaient bien rangés dans les valises …
Heureusement qu’on est honnête !!!
On aurait pu partir en “oubliant” d’en payer la moitié …
Heureusement, aussi, que j’avais des Colonnes (monnaie locale) !
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Le chauffeur de l’hôtel nous ramène à l’aéroport de Puerto Jimenez,
où nous récupérons notre voiture …
Et c’est parti jusqu’à Uvita !
Le carnet de voyage disait :
“Au carrefour d’Uvita, prendre à gauche :
l’hôtel se trouve dans la montagne,
à environ 20 mn de piste non asphaltée …
L’hôtel se propose de venir récupérer ses hôtes en 4×4 sur simple appel …
En effet, il est difficile d’y accéder après une pluie,
et la route, très escarpée, peut être glissante !!! “
En cas de problème, rendez-vous devant le BCR d’Uvita .
BCR ???
Jusqu’à maintenant, notre 4×4 était passé partout …
C’est parti !!!
Au début, c’est facile …
Mais ça ne va pas durer …
La piste grimpe fort, monte, redescend, tourne …
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Je vous rappelle qu’il y avait eu un très fort orage la veille …
C’était tellement inondé, qu’on ne voyait plus du tout la piste,
et qu’on a pensé qu’on avait dû se tromper de chemin.
On était perdu !!!
Vite un coup de fil à Alexia (Notre concierge !)
qui nous conseille de retourner devant le BCR …
Alexia, c’est quoi le BCR ?
Banco de Costa Rica !!!
C’est tout simplement le Crédit Agricole d’Uvita qui a un grand parking …
On viendra nous récupérer assez rapidement,
compte tenu de l’état de la piste …
et des arbres, qui, là aussi, avaient été arrachés par la tempête.
Ces photos ont été prises à notre retour quand la piste était sèche …
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L’hôtel
Sorti de l’imagination d’un jeune couple,
(qui habite une suite de l’hôtel)
lui architecte, elle biologiste,
ses 6 grandes suites,
sont construites tout en haut d’une impressionnante colline,
avec vue directe sur la jungle et sur la mer.
Pierre, acier, teck, immenses baies vitrées,
on est dans la nature que l’on soit dedans ou dehors.
Ici, pas de télévision, pas de réveil …
Seuls les oiseaux imposent leurs horaires .
Panneaux solaires, lumières LED,
récupération des eaux de pluie,
compost,
traitement des déchets …
emploi du personnel local,
achat de produits locaux …
l’intégration est totale !!!
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Nous y resterons deux jours.
Le bleu de la piscine se prolonge avec celui de la mer …
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Notre villa
De notre lit, on peut observer les oiseaux,
comme ce magnifique Tangara de Cherrie :
bec bleu acier, plumage noir et rouge …
Au loin, on aperçoit le Parc Marin Ballena,
le tout dans une odeur enivrante d’Ylang-ylang …
Notre villa, entourée de fleurs, de papillons,
de toucancillos (petit toucan),
et même d’un coati qui viendra jusque devant notre terrasse
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Par le grand escalier, on accède au toit,
d’où la vue est encore plus belle …
C’est l’heure des cocktails du soir …
Nous sommes juste deux couples :
des turcs ! C’est beau aussi la Turquie !!!
On blague longtemps …
De nuit, c’est encore plus beau !!!
Le bar est le meilleur endroit pour attendre le coucher de soleil
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(à suivre …)