Garrigue ou maquis ?

Le Pistachier térébinthe pousse en garrigue,

le Pistachier lentisque pousse plutôt dans le maquis …

Mais quelle est la différence entre “Garrigue” et “Maquis” ?

C’est la question qu’on me pose souvent.

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Garrigue ou Maquis ?

– Ces deux formations végétales sont caractéristiques du climat méditerranéen.

– Elles sont toutes les deux, le résultat de la dégradation d’une forêt.

Ces dégradations sont rarement naturelles (foudre, insectes ravageurs..).

Elles sont plus fréquemment dues à l’homme : élevage de chèvres, cultures, habitat, bois de chauffage, toujours précédées d’un incendie pour “nettoyer le terrain”.

 

Ces agressions répétées ne permettent plus aux grands arbres de se développer.

La forêt originelle se transforme petit à petit en buissons impénétrables. 

 

Mais alors, quelles sont les différences ?

 

– La principale vient de la nature du sol.

La garrigue occupe des terrains calcaires.

Le maquis se développe sur terrains siliceux.

 

– La deuxième vient du climat.

Celui de la zone garrigue est très aride.

Celui du maquis est plus humide.

 

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Qui dit changement de sol, dit changement de végétation.

 

 Le mot “Garrigue” vient de “Garrigou” (Kar, Gar, Cal) qui signifie “pierre” ou “rocher”.

Les mots : Gard, karst, calanque, clapier, crau, ont la même origine, de même que le mot occitan “garric” qui désigne le chêne kermès.

 Le mot “Maquis” vient du corse “macchia” (tache) qui fait allusion aux couleurs du maquis.

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La garrigue est un milieu ouvert, à végétation arbustive clairsemée, résultat de la dégradation des forêts de chênes verts, souvent remplacés par le chêne kermès.

 Le maquis est un milieu fermé, à végétation dense, résultat de la dégradation des forêts de chênes-liège, souvent remplacés par des arbustes épineux souvent impénétrables.

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 Comparaisons

 

Depuis la création de ce blog, je vous parle des plantes de garrigue.

Normal ! C’est un blog “local” et Lédenon, en terrains calcaires, est entouré de garrigues.

Vous avez pû constater que malgré une apparence de “désert aride”, la garrigue a une flore très riche.

Il suffit d’un peu de curiosité.

Il est à noter que la faune est aussi bien présente :

sangliers, lapins, renards, blaireaux, musaraignes, lérots, couleuvres, lézards, insectes et oiseaux (des petits passereaux : mésanges, chardonnerets…, guêpiers, tourterelles, perdrix rouges … aux rapaces diurnes et nocturnes, jusqu’à l’Aigle de Bonelli, qui, s’il ne niche pas sur Lédenon, vient quand même chasser sur “nos terres”).

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 Pour le maquis, ce n’est pas du tout la même chose.

C’est un milieu fermé, où la lumière a beaucoup de mal à arriver jusqu’au sol.

Résultat, toutes les petites plantes qui ont besoin de la lumière pour se développer sont absentes.

 Le maquis est constitué de petits arbres et d’un sous-bois dense d’arbustes souvent épineux, rendant la zone impénétrable.

Les mammifères sont plutôt rares, seuls les sangliers osent s’y aventurer.

L’expression “prendre le maquis”, (d’origine corse) explique bien ce que cela veut dire.

 

Flores caractéristiques

 

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Mais cela serait trop simple, car quelquefois les sols s’entremêlent, les végétaux s’adaptent …

Certains végétaux peuvent se rencontrer dans les deux formations .

L’arbousier, le ciste de Montpellier, la lavande papillon (ou stoechas), le romarin, tous sont présents à Lédenon (à la faveur de veines de sols différents), sans qu’on puisse parler de maquis.

Telle est la nature, surprenante, imprévisible, mais toujours belle .

 

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Le pistachier lentisque

L’autre pistachier sauvage :

le Pistachier lentisque (Pistacia lentiscus)

appelé aussi “arbre à mastic”

  

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C’est un arbrisseau persistant de 1 à 2 m de haut.

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Ses feuilles, petites, sont composées de folioles en nombre pair (3 à 6 paires),

fixées sur un pétiole large, muni sur toute sa longueur de petites ailes plates.

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Les petits fruits, en petite grappe serrée, sont d’abord verts …

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… rosés…

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… rouges et noirs à maturité.

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 Ils ont aussi des galles, comme le pistachier térébinthe.

 

C’est un arbrisseau qui préfère les terres siliceuses ou marneuses.

 On le trouve en région PACA et surtout dans le maquis corse.

 

Sa résine très odorante sert à faire “le mastic de Chio”, utilisé en confiserie.

Si vous allez en Grèce ou en Turquie, on vous proposera des lookoums à la rose, à la menthe, mais aussi “saveur mastic”, parfumés à la résine de pistachier lentisque.

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Comment les reconnaître ?

– Si vous êtes en hiver, aucun problème :

Le Pistachier térébinthe est caduque (il a perdu toutes ses feuilles).

Le Pistachier lentisque est persistant (les feuilles sont toujours présentes, juste un peu rougies par le froid).

– Si vous êtes en été, le plus simple est de comparer les feuilles. 

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                                                                                                                                                                      Pistachier térébinthe                Pistachier lentisque 

 

 

Plusieurs caractéristiques les différencient nettement :

1- la taille

                    – la feuille du pistachier térébinthe est beaucoup plus grande.

2 – le pétiole (la tige qui porte les folioles) :

                   – celui du térébinthe est fin, rond et lisse.

                   – celui du Pistachier lentisque est large, plat, avec deux petites ailes de chaque côté.

3 – Le nombre de folioles :

                    – Les folioles du pistachier térébinthe sont en nombre impair.

                    – Les folioles du pistachier lentisque sont en nombre pair.

 

J’espère que ces quelques détails vous permettront de les reconnaître .

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Pour compléter :

 

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                                                                                                                                                                             Pistachier térébinthe                 Pistachier lentisque                       Pistachier vera

( Dessins de la grande flore en couleurs de Gaston Bonnier)

 

 
 
 

Couleurs d’automne : le pistachier térébinthe

Un autre arbre qui apporte un peu de couleur aux garrigues, à l’automne :

le Pistachier térébinthe (Pistacia terebinthus)

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C’est un arbuste de 2 à 5 m de haut, à feuilles caduques.

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Au printemps, de gros bourgeons apparaissent sur les tiges nues.

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Les grappes florales, rouge foncé apparaissent avant les feuilles.

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Ses feuilles sont composées d’un nombre impair de folioles : de 2 à 4 “couples” de folioles, plus une foliole terminale.

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Les petits fruits sont nombreux, groupés en grosse grappe.

Ils sont d’abord rouges, puis brunâtres.

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Il est souvent envahi de pucerons qui provoquent des galles.

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C’est un arbre de garrigue, qui préfère les sols calcaires, chauds et ensoleillés.

 De son écorce très parfumée, on extrait une résine : la térébenthine.

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 A ne pas confondre avec le vrai pistachier (Pistacia vera), pistachier cultivé, qui produit les pistaches, que nous grignotons à l’apéritif.

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(Photos prises en Grèce/Ile de Santorin)

 

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Il existe un autre pistachier sauvage, que l’on trouve çà et là en Languedoc-Roussillon, en région PACA, mais surtout dans le maquis corse.

A suivre …

   

 

Couleurs d’automne : l’arbre à perruques

L’arbre à perruques, le fustet, le sumac des teinturiers, tous ces noms courants désignent le même petit arbre :

le Cotinus coggygria

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Ses feuilles sont simples, ovales, vert glauque et mates de chaque côté.

 En automne, elles se colorent de jaune, puis disparaissent pendant l’hiver.

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Les fleurs sont blanc crème, en panicule très lâche.

Chaque petite fleur est munie d’une longue bractée velue.

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A maturité, l’ensemble de ces bractées, fait ressembler le panicule floral à un plumeau.

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Les graines sont brunes, petites mais nombreuses.

Il pousse à Lédenon sur les côteaux ensoleillés et caillouteux.

Mais vous l’avez certainement vu en bordure d’autoroute, où il est choisi pour sa rusticité et sa résistance à la sécheresse.

Vous le trouverez aussi en pépinière (mais il est si facile à bouturer…)

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En pépinière, vous trouverez d’autres “Arbres à perruque” :

le “Cotinus Pourpre” (Cotinus coggygria royal purple)

Son feuillage est vert pourpre (printemps/été) et prend une couleur pourpre vineux à l’automne.

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Mais le plus beau, est le Cotinus coggygria “Grâce”,

dont le feuillage, d’habitude vert clair, devient rouille en automne.

 

 

Le Colchique de Naples

 

Le Colchique de Naples ( Colchicum neapolitanum)

 

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Colchique dans les près…

Et bien non, ce n’est pas le même que dans la chanson, qui parle du Colchique d’automne

(Colchicum automnalis) qui lui, préfère la montagne.

On en trouve, par exemple dans le Parc National des Cévennes.

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Le Colchique qui pousse à Lédenon est plus méridional.

Pour le moment, seules les fleurs d’un beau rose mauve, sont présentes.

Les feuilles, (deux ou trois) ne sortiront qu’au printemps, entourant une capsule de graines, au ras du sol .

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C’est une plante à bulbe, de la famille des Liliacées, comme les crocus, le safran…

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Comme tous les colchiques, c’est une plante toxique.

Leur nom vient de Colchide, région à l’est de la mer Noire d’où sont originaires ces plantes, et patrie de Médée, célèbre empoisonneuse de la mythologie grecque.

A Lédenon, je n’en ai trouvé qu’aux Garrigues Basses.

Connaissez-vous d’autres endroits ?

 

 

 

Attention Danger !!!

Surtout, n’allez pas croire que ce sont des girolles !!!

Le Clitocybe ou Pleurote de l’olivier (Omphalotus olearius)

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Son chapeau, en entonnoir, est d’un bel orange vif, devenant brun en vieillissant.

Ses lamelles jaune doré, sont serrées et descendent très bas sur le pied.

Elles ont la particularité d’être parfois phosphorescentes la nuit.

Sa chair jaune safran, a une bonne odeur de farine…

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On trouve ce champignon de la fin de l’été, aux premières gelées.

Il pousse en touffes, sur les vieilles souches d’oliviers, mais aussi de chênes verts.

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Ce champignon est très toxique !

Il provoque des troubles gastriques très graves, accompagnés de vertiges, de troubles cardiaques, pouvant entraîner la mort.

Un seul champignon dans un plat suffit à rendre toute la famille malade.

Alors, prudence !!!

 

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Ecorces d’ailleurs

 

Juste pour le plaisir des yeux…

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Eucalyptus à gribouillages (Eucalyptus sclerophylla)-Fraser island-Australie 

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              Eucalyptus blanc (Eucalyptus dorrigoensis)             Eucalyptus rouge ( Angophora camaldulensis)

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Eucalyptus moucheté (Corymbia maculata)-Fraser island-Australie

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Quatre étapes de la desquamation du Bréa (Cercidium praecox)-Salta-Argentine

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Queňoa (Polylepis tomentella)-Salta-Argentine

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Arbre à encens (Boswellia sacra)-Sultanat d’Oman

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Fromager ou Arbre à Kapok (Ceiba pentandra)-Colonia-Uruguay

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                 Encore deux photos de Fromager : écorce et tronc                             Palmier épineux-Argentine

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Une belle inconnue-Fraser island-Australie

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              Plaqueminier (Diospyros Kaki)-Pélissanne-13                  Palmier rouge-Nouvelle Calédonie

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Arbre du voyageur (Ravenala madagascariensis)-Nosy Be-Madagascar

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                   Arbustus thuretiana-Nîmes        Cyrtoshachys renda              Sablier (Hura crepitans)

                                                                                     Guadeloupe                             Pointe à Pitre

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Palmier-Californie-USA

 

 

 

 

Ecorces d’ici

Lisse, striée ou crevassée, décorative ou défensive (chez le Févier),

l’écorce est la carapace protectrice des arbres.

Quelquefois anti-feu, pour les séquoias, ou réservoir d’eau pour les baobabs, elle sert aussi à transporter la sève, ce qui la rend indispensable à la vie de l’arbre.

Une écorce agressée, c’est un arbre en danger !

Elle abrite une microfaune de fourmis et autres insectes, et est souvent le support de champignons, mousses, lichens et d’épiphytes sous les tropiques (Orchidées, Tillandsias, Philodendrons…)

De tous temps, les hommes l’ont utilisée :

– dans leur vie courante : liège, cannelle, quinine, tanin, papier …

– mais aussi dans l’art : Aborigènes et Polynésiens ont longtemps peint sur écorces, plaquettes que l’on trouve dans les plus beaux musées.

Le simple jardinier admirera les écorces décoratives.

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Platane d’Orient (Platanus orientalis)

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                     Glycine (Wisteria sinensis)           Buis (Buxux sempervirens)    Arbre de Judée (Cercis siliquastrum)

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Laurier sauce (Laurus nobilis)

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                        Chêne vert (Quercus ilex)                                           Tilleul (Tilia vulgaris)

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Févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos)

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           Pin Parasol (Pinus pinea)              Marronnier (Aesculus hippocastanum)     Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica)

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Erable de Montpellier (Acer monspessulanum)

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                         Micocoulier (Celtis australis)                              Févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos)

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Lichen rose sur Laurier sauce

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Ecorces meurtries

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          Laurier sauce (Laurus nobilis)                                   Micocoulier X 2 (Celtis australis)

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Cyprès de provence (Cupressus sempervirens)

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              Erable de Montpellier (Acer monspessulanum)                    Troène (Ligustrum vulgare)

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                        Micocoulier (Celtis australis)                                       Tilleul (Tilia vulgaris)

 

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Tronc de Glycine

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Toutes ces photos ont été prises dans le parc de Lédenon.

Cherchez l’écorce, trouvez l’arbre et vous saurez son nom …

Amusez-vous bien !

 

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La vendangeuse des Garrigues

C’est comme ça que ma mère appelait les asters, dernières fleurs de l’été qui fleurissaient pendant les vendanges.

L’Aster âcre (Aster acris ou Aster sedifolius) 

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Si on connaît bien les asters de jardin (violettes, bleues ou roses),

on connaît moins, l’Aster sauvage qui pousse en pleine garrigue. 

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C’est une plante vivace, de 40 à 50 cm de haut.

Ses tiges sont raides, droites, ramifiées au sommet.

Elles portent de nombreuses feuilles fines, pointues, presque linéaires.

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Ses fleurs rose mauve, sont regroupées en corymbe.

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C’est une plante méditerranéenne, qui pousse en garrigue, souvent en bordure des mattes de chênes verts.

 

Elle est assez rare, mais ne bénéficie d’aucune protection. 

 

 

Une salade

Connaissez-vous “la Cousteline”?

Si vous aimez les salades sauvages, je suis sûre que oui.

Mais peut-être l’appelez-vous autrement ?

Faux pissenlit, Terre-grèpe, Rapette, Reichardie… 

La Cousteline ( Reichardia picroides)

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C’est une plante vivace, à racine pivotante.

 Ses feuilles glauques, à découpes très irrégulières, possèdent une large nervure centrale, très claire, presque blanche.

Elles sont presque toutes disposées en rosette, d’où sortent 4 à 5 tiges florales de 20 à 30 cm.

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Les fleurs sont jaune vif, comme celles du pissenlit, qui, comme elle, fait partie de la famille des Astéracées. (Anciennement appelées Composées)

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Les fruits sont des akènes munis d’une petite aigrette.

 Ils sont bruns, boursouflés et longs de 2 à 3 mm.

Une fois toutes les graines envolées, il ne reste plus que les tiges séchées.

 

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C’est une plante méditerranéenne, qu’on ne trouve que dans le quart Sud de la France.

La Cousteline a souvent deux floraisons par an : une au printemps, l’autre à l’automne.

Pour cette raison, on l’appelle aussi :”la salade des chasseurs”.

Elle pousse dans les champs, au bord des chemins, ensoleillés.

C’est une salade craquante et douce, si on a pris soin de la cueillir avant la floraison.

 

Bon appétit !