Lédenon : 100 ans d’images

Le château 

Même s’il appartient à un particulier, il est le symbole du village,

et aussi, celui de notre association.

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 L’Association de Protection du Cadre de Vie de Lédenon (APCV) est assez ancienne :

d’ailleurs son pin’s a été dessiné avant la restauration du château.

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 Car le château de Lédenon, n’a pas toujours été aussi beau.

La preuve !

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Puis, un jour, on a vu apparaître une grue…

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Des échaffaudages…

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Le voilà aujourd’hui !

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Merci à tous ceux qui nous ont prêté ou donné leurs photos et leurs vieilles cartes postales .



Le sapin de Noël (suite)

Si vous ne voulez pas acheter un sapin coupé,

si vous ne voulez pas d’un sapin en plastique,

si vous ne pouvez pas planter un vrai sapin ,

mais que vous voulez planter un arbre que vous décorerez chaque année,

il vous reste quand même une solution.

D’abord quittez le rayon “sapin de Noël” de votre pépinière favorite,

et allez au rayon ” Conifères”.

Là, cherchez la rangée des cèdres.

Cèdre de l’Atlas, cèdre du Liban, cèdre de l’Himalaya, poussent très bien chez nous,

leur port élancé (quand ils sont jeunes), rappelle celui du sapin.

Vert, bleu, pleureur, nain, rampant … toutes ces variétés existent.

Votre seul souci, avant l’achat, sera la place dont vous disposez.

Il serait vraiment dommage de planter un cèdre du Liban dans un terrain de 400 m2 !

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Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica)

 

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Peut atteindre 40 m de haut, mais sa forme reste toujours conique.

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Ses aiguilles courtes (1 à 2cm) sont regroupées en petits bouquets (de 30 à 40 aiguilles).

Elles sont de couleur vert foncé ou bleue comme sur la photo.

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Ses cônes ovoïdes de 4 sur 6 cm environ, ont d’abord les écailles sérrées,

puis, elles s’ouvrent faisant penser à une fleur.  

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En pépinière, on trouve des cèdres de l’Atlas verts, bleus ou pleureurs comme celui-ci.

Originaire des forêts de l’Atlas du Maroc,

il préfère les sols calcaires,

aime le soleil et craint l’humidité. 

Il peut vivre 500 ans.

 

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Cèdre de l’Himalaya (Cedrus deodara)

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Peut atteindre 20 à 30 m de haut, tout en gardant un port élancé et une cime pointue.

L’extrémité de ses branches retombent légèrement.

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Ses aiguilles sont plus longues et plus fines que celles du Cèdre de l’Atlas.

Elles sont regroupées en petits bouquets moins fournis.

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En pépinière, on trouve des cèdres de l’Himalaya verts, dorés et même nains.

Peut vivre 200 ans.


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Cèdre du Liban (Cedrus libani)


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Qui se souvient du vieux Cèdre du Liban du Parc de Lédenon,

malheureusement mort depuis ?

 Peut vivre 1500 à 2000 ans.

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Le sapin de Noël

Bientôt Noël !

C’est le moment d’acheter son sapin.

Comment choisir ?

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L’Epicéa commun (Picea excelsa)

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C’est le bon vieux sapin de toujours …

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 … celui qui laissera ses aiguilles fines et piquantes un peu partout, déjà dans la voiture …

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… puis pendant sa décoration : à chaque boule placée, dix aiguilles par terre …

Il vous faudra au moins trois coups de balai par jour jusqu’à Noël ….

Et même après l’avoir jeté, vous trouverez encore des aiguilles cachées sous le tapis ou ailleurs …

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Le sapin noble (Abies nobilis ou Abies procera) 

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On l’appelle aussi “sapin bleu”.

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Ses aiguilles durent longtemps sur l’arbre,

leurs bouts ronds ne piquent pas.

sa couleur bleutée le rend très décoratif.

 

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Le Sapin de Nordmann

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Il est plus robuste,

ses branches basses sont très étalées,

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ses aiguilles plates et brillantes ne piquent pas,

elles sont vert foncé avec deux bandes blanches très décoratives,

elles tiennent sur l’arbre très longtemps. 

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 Surtout, n’ayez aucun scrupule à acheter un sapin coupé.

Ces arbres sont élevés en pépinière, pour être coupés à Noël,

au même titre que les saumons d’élevage que vous mangerez sûrement.

C’est une activité agricole française.

On trouve des pépinières à “sapins de Noël” dans les Vosges, le Morvan, en Bretagne …

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Bien sûr, on trouve aussi des sapins à planter, en tontine ou en conteneur.

C’est vrai que c’est tentant :

– Du point de vue écologique, on a l’impression de sauver un arbre.

– Du point de vue financier, on pense faire “d’une pierre deux coups”:

la fête, puis l’embellissement du jardin. 

– Du point de vue humain, on pourra le décorer chaque année,

le voir grandir en même temps que ses enfants …

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Mais voilà !

Les sapins sont des espèces montagnardes, qui ont besoin de beaucoup d’eau

et surtout d’humidité atmosphérique ;

Ce qui n’est pas vraiment compatible avec nos étés caniculaires et surtout avec le mistral.

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Il ne vous reste plus que la solution du sapin artificiel …

Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les tailles, à tous les prix …

Et puis vous le retrouverez l’année prochaine …

 à la même taille, même s’il a été arrosé …

 

Une rencontre inattendue

Ce matin,

un “Pacha à deux queues” (Charaxes jasius)

est venu se chauffer sur les pierres “plein sud” de ma maison.

Puis, il est parti dans son arbre préféré : l’arbousier.

 

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Normalement, on n’en voit pas à cette saison.

C’est une espèce qui produit deux générations par an :

– Une au printemps : revoir mes notes du : 15/06, 27/06, 07/07, et 13/07 de cette année.

– L’autre à l’automne, en septembre/Octobre.

Normalement, les papillons pondent (toujours sur l’arbousier),

les chenilles naissent, grandissent un peu …

Puis le cycle se ralentit : les chenilles hibernent, sur les feuilles, attendant le printemps, pour se nourrir à nouveau normalement et donner enfin un papillon.

Drôle de rencontre donc, avec un papillon d’origine africaine

(qui ne s’aventure en France, que dans la région méditerranéenne),

à quelques jours de Noël …

la punaise arlequin

Une autre punaise, que l’on trouve en garrigue, sur toutes les ombellifères :

La punaise arlequin (Graphosoma italicum)

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Son nom courant vient, bien sûr, de “sa robe”, rayée régulièrement.

Les deux couleurs noir et rouge la protègent des oiseaux pour lesquels elles sont synonymes de danger.

Poutant, elle est absolument inoffensive pour l’homme,

car c’est encore une punaise “végétarienne”.

 

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Bien qu’elles aient refusé obstinément de se tourner, lors de la prise de vues, vous pouvez remarquer sur la punaise du haut, que son ventre n’est pas rayé comme le dos, mais rouge, ponctué de points noirs, du plus bel effet.

Malheureusement, comme notre punaise verte, elle a aussi des glandes odoriférantes qui provoquent “une forte odeur de punaise” à la moindre alerte.

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Au printemps, la femelle pond des œufs groupés sur une tige d’ombellifère.

Ce n’est qu’après plusieurs mues, que les larves obtiendront la couleur rouge et noire, en étant passées par le gris, puis le beige et orange.

Une nouvelle punaise

 Trouvée dans mes bûches de bois pour ma cheminée,

une jolie punaise rouge et noire.

La punaise ornée du chou (Eurydema ornata)

 

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 Au printemps, les femelles pondent les œufs sous les feuilles.

Les larves, jaunes et noires se nourrissent de feuilles de chou, mais aussi de navets, de radis, et de bien d’autres crucifères.

Les feuilles jaunissent et la plante dépérit.

L’hiver, elles se mettent à l’abri dans le bois mort.

 

 

Encore une espèce invasive…

Regardez ce que je viens de trouver chez moi !

Elle se promenait, tranquille, sur les murs de ma lingerie.

Après recherches, il s’agit de :

Leptoglossus occidentalis appelée communément “la punaise US”

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C’est une punaise des bois.

Pourquoi US ?

Parce qu’elle est originaire de Californie et qu’elle est arrivée en Europe, signalée en Italie en 1990, dans le bois des containers déchargés dans les ports.

Elle est arrivée rapidement dans le Sud de la France.

Aujourd’hui, on la trouve jusqu’en Belgique.

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On la reconnaît facilement au dessin blanchâtre en forme de W que l’on peut voir sur ses élytres.

 

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L’autre carctéristique se trouve sur ses pattes postérieures, très épineuses et élargies juste avant “le pied”

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 Grande de 2 cm (antennes comprises), elle est inoffensive pour l’homme.

Elle se nourrit de graines de conifères et de cônes en formation.

Elle suce aussi la sève de l’arbre.

Elle pose de gros problèmes aux forestiers, car les graines produites par les arbres sont dévorées par cette punaise. Sans semence, la forêt ne se développe plus.

Aux premiers froids, elle s’installe dans les maisons…

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Elle fait partie de la listes des espèces animales invasives.

 

 

 

 

 

Les grisets

Tricholome couleur de terre (Tricholoma terreum)

appelé chez nous “griset”

 

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Le chapeau (4 à 6 cm), est d’un beau gris souris foncé.

D’abord conique, il s’étale en gardant souvent un petit mamelon au centre.

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 Il pousse souvent en groupe. 

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 Son pied est blanc, cylindrique, droit ou légèrement tordu .

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Les lamelles blanchâtres, sont épaisses et irrégulières, mais fragiles.

La chair blanche et les lamelles sont très cassantes, ce qui rend le nettoyage délicat.

C’est un bon comestible, que l’on trouve en garrigue, surtout sous les cistes.

Il est très recherché, bien qu’il rende beaucoup d’eau à la cuisson,

car on le trouve souvent en grandes quantités.

 

Attention !

Si vous allez en montagne, il existe une autre tricholome (Tricholoma pardinum) appelé tricholome tigré, qui lui, est toxique.

Il est beaucoup plus grand.

Son chapeau peut mesurer jusqu’à 20 cm.

Il est recouvert de nombreuses écailles brunes souvent concentriques.

On le trouve plutôt dans les forêts de sapins.

C’est une espèce vigoureuse, qui ne donne pas l’impression de fragilité de notre griset.

Prudence, donc, comme avec tous les champignons.

 

 

 

 

L’armillaire

L’armillaire couleur de Miel (Clitocybe mellea)

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Ce champignon pousse en groupe, sur les souches ou les racines de différents arbres :

ici sur chêne vert.

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 Son chapeau, dans des tons de jaune miel, est mamelonné et à bords incurvés.

Il est recouvert de petites écailles brunes.

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Son pied, très long (10 à 15 cm), est fibreux et coriace.

Il est de couleur jaune crème sous le chapeau, et se teinte de brun sale vers le bout.

Il comporte un anneau presque blanc.

 

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Les lamelles sont blanc crème, puis foncent avec l’âge.

C’est un champignon comestible, mais il faut rejeter le pied,trop coriace.

On le trouve en garrigue, en ce moment.

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On peut le confondre, avec un autre champignon de la même famille (Clitocybe tabescens).

La différence visible rapidement, c’est qu’il ne comporte pas d’anneau.

Mais, de toutes façons, c’est aussi un bon comestible.

Un petit bolet des garrigues

 

Le bolet châtain (Boletus castaneus)

appelé aussi cèpe marron

 

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On le trouve en ce moment, sous les chênes verts,

où il pousse souvent en petits groupes de 3 ou 4.

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Ce n’est pas un grand champignon (6 à 12 cm).

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Il a vraiment la forme d’un petit bolet.

Son pied est renflé à la base, mais très vite, il devient creux.

Il est de la même couleur que le chapeau.

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Son chapeau (6 à 8 cm), est d’une beau fauve châtain teinté de brun,

avec une surface finement veloutée.

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Ses tubes blanc crème quand il est jeune, jaunissent en vieillissant.

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Sa chair est blanche, ferme, et a une bonne saveur de noisette.

Bon appétit !