APCV de Lédenon

La Chandeleur

Cette fête existait déjà du temps des Romains.

Début Février, ils fêtaient la fécondité.

Après maintes ripailles, ils défilaient dans les rues, avec des torches allumées.

Les Celtes, fêtaient, eux, la fin de l’hiver, et le retour de la lumière.

Ils parcouraient leurs champs, avec des torches, pour demander de bonnes récoltes.

Ils fabriquaient des crêpes, rondes et dorées, symbôle, pour eux, du cercle solaire.

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Au Vème siècle, le Pape Gélase 1er, entreprend de changer tous les rites païens en fêtes religieuses.

Selon un rite hébraïque, une mère doit présenter son premier enfant au seigneur, 40 jours après sa naissance.

Il choisit la date du 2 Février (40 jours après Noël).

Dans les églises, on fait brûler des chandelles …

Le 2 Février devient le jour de la Chandeleur.

Ceux qui avaient fait une bonne récolte, l’année précédente, fabriquaient des crêpes et les donnaient aux pauvres.

Aujourd’hui, la Chandeleur, c’est surtout les crêpes.

Et la fête se prolonge presque tout le mois de Février.

Les petits les garniront de sucre, de confiture ou de pâte aux noisettes,

les grands préfèreront un peu d’alcool : Rhum, Cognac …

Avez-vous essayé quelques gouttes de Pastis ?

De toutes façons, ajoutez de l’alcool, toujours avec modération,

afin de ne pas “vous aplatir comme une crêpe”, au premier pas …

 

Bon appétit !

 

 

 

 

8 Janvier 2010

Encore une tempête de neige ! 

Si, si, sous la neige, il y a un chemin !

  

La route 86

Le croisement de la Croix aux Soldats

 

Youp !!! Quelqu’un a fait une glissade !

Un peu de tôle froissée…

Seule victime : le panneau de Lédenon. 

Le Chemin des Chênes

Pendant ce temps, aux Garrigues Basses,

“Chaussette” tente une sortie.

10 Janvier 2010 : la place de Lédenon

10 Janvier : les rues gelées

11 Janvier 2010 : Lédenon sous la neige

 

12 Janvier : le soleil est revenu, c’est fini !

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27 et 28 Janvier 2006

Je vais ai déjà montré des photos de la tempête de neige aux Garrigues Basses.

Voilà d’autres photos du carrefour de la Croix aux Soldats.

 

Le chasse-neige passe…

… Et cela se voit .

Que la nature est belle sous la neige !

Hier matin, j’ai vu un vol d’oiseaux, qui remontaient vers le Nord.

J’ai tout de suite pensé à des oiseaux migrateurs…

Les “experts” du COGard (Centre Ornithologique du Gard), consultés, m’ont donné la réponse :

“Facile (Normal pour des experts!) : tout simplement des Goélands leucophées !
à l’oeil nu, ils paraissent très clairs, blancs et sont souvent en groupe, y compris en vol en V, sans être pour autant des migrateurs…
Beaucoup de mouvement dans la journée, plutôt du littoral vers l’intérieur des terres les matins (alimentation sur décharges, cours d’eau, terres agricoles, etc.) et en sens inverse le soir !”

 

Déception !!!

L’hiver n’est pas fini …

 

 

Souvenez-vous !

Photos prises en Garrigues Basses le 27 janvier 2006

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Les papillons qui hibernent au stade “Nymphe” (chrysalide)

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 En général, les papillons de jour, suspendent et accrochent leur chrysalide,

sur une une tige de leur plante favorite, à l’aide de leurs fils de soie.

C’est ainsi que les chrysalides des générations hivernales passent l’hiver.

Voici quelques exemples.

Le Machaon (Papilio machaon)

 

Sa chysalide va passer l’hiver “ficelée” sur une tige séchée de fenouil.

Elle peut aussi se “coller” sur une pierre.

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Le Flambé (Iphiclides podalirius)

 

Sa chrysalide est juste suspendue à une tige de prunellier, par quelques fils de soie.

Elle est libre, bouge avec le vent, comme une vulgaire feuille morte.

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L’Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides)

Aurore de Provence mâle, sur Biscutelle (Biscutella laevigata) 

Aurore de Provence femelle

Sa chrysalide est accrochée sur une tige sèche de biscutelle, souvent près du sol.

Très mince et allongée, elle peut être confondue,

par d’éventuels prédateurs, avec une grosse épine.

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Les Sphinx, papillons de nuit, ont une autre technique.

A la fin de l’été, leurs chenilles, s’enfoncent sous les feuilles et même dans la terre,

et se nymphosent, dans un cocon résistant.

Exemple :

 

Le Sphinx de l’euphorbe (Hyles euphorbiae)

Sa chrysalide est à peine enterrée sous les feuilles.

D’autres Sphinx, plus fragiles, meurent à ce stade, lors de fortes gelées.

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Autre technique :

Le Grand Paon-de-nuit (Saturnia pyri)

La chenille se nymphose, dans un gros cocon en forme de poire, très résistant, souvent solidement accroché sur le tronc de l’arbre favori, pommiers, amandiers.

Cette nymphose peut durer deux ou trois ans …

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Dans les papillons qui hibernent sous forme de larve (chenille),

il y a deux papillons dont on se passerait bien :

 

Le papillon des palmiers (Paysandisia archon)

Les œufs sont pondus en fin d’été, les chenilles se nourrissent du cœur du palmier

de l’automne au début de l’été suivant (soit neuf mois !).

Elles ne craignent pas le froid !

A maturité elles peuvent mesurer plus de 8 cm.

Surveillez vos palmiers !

La présence de sciure ou de perforation des palmes doit vous alerter.

(voir mes notes du 15/07/2011 et du 05/08/2011)

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 La Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa)

Sur les pins, on voit très bien le nid de soie collectif où vivent les chenilles pendant l’hiver.

C’est le moment, car elles sont toutes regroupées, de couper le morceau de branche

qui supporte le nid et de tout brûler.

(voir ma note du 04/04/2011)

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Les papillons qui hibernent au stade “larve” (chenille)

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En général, les petites chenilles se protègent du froid dans un petit abri :

l’hibernarium.

– Soit elles s’enroulent dans une feuille de leur plante favorite,

 souvent enfermées dans des fils de soie,

C’est le cas de la chenille du Sylvain azuré (Limenitis reducta)

ou de celle du Cuivré (Lycaena phlaeas).

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– Soit elles s’entourent d’un petit cocon, toujours fait avec leurs fils de soie,

fixé à une branche ou un brin d’herbe.

C’est le cas de la majorité des zigènes : ici la zygène d’Occitanie (Zygaena occitanica),

et la Zygène des Garrigues dite aussi Zygène de Nîmes (Zygaena erythrus).

Dans une même famille, ces cocons peuvent être individuels,

comme pour cette Mélitée orangée (Melitaea didyma),

ou collectifs, comme cette Mélitée du plantain (Melitaea cinxia).

(voir ci-dessous)

Cette photo a été prise l’année dernière au printemps, quand les chenilles commençaient à sortir.

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– Soit elles restent, par terre, toujours dans leur cocon, cachées dans les plantes basses.

 

C’est le cas de la chenille “appelée hérissonne” de cette Écaille fermière (Arctia villica).

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Il y a bien d’autres cas, mais j’ai choisi des espèces qui vivent chez nous.

Toutes les photos ont été prises dans les Garrigues de Lédenon.

à suivre !

 

 

 Petit rappel sur le cycle des papillons 

 

Ce cycle peut être interrompu :

– par l’homme : par ignorance ou par accident,

– par les prédateurs des papillons : araignées, oiseaux, lézards…,

– par des conditions climatiques extrêmes : trop grande sécheresse ou hiver très froid.

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Comment les papillons passent l’hiver ?

Chaque espèce de papillon a ses propres “stratégies de survie” :

– Certains (comme on l’a vu dans la note précédente),

préfèrent migrer dans les pays plus chauds.

– Les autres, passent l’hiver où ils sont nés.

Ils interrompent leur cycle volontairement, ils se mettent “en sommeil” pendant l’hiver,

pour le reprendre au printemps.

C’est le principe de l’hibernation.

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Mais tous les papillons n’hibernent pas au même stade de leur cycle de vie :

– certains au stade “œuf”,

– certains au stade “larve” (chenille),

– d’autres au stade “nymphe” (chrysalide),

– les derniers au stade “imago” (papillon adulte).

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Voici quelques exemples.

Papillons qui hibervent au stade “œuf”

Ce sont principalement des papillons de nuit.

 

La Runique (Dichonia aprilina)

 

Sa couleur verdâtre lui permet de se cacher sur les lichens des troncs.

La chenille se nourrit de feuilles et de boutons floraux des chênes.

Elle est commune chez nous.

Elle pond ses œufs en fin d’été, sur l’écorce des chênes.

Les chenilles ne sortiront qu’au printemps.

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La promise (Catolaca promissa)

Fermée, elle passe inaperçue plaquée sur le tronc des chênes.

Mais au moindre dérangement, elle laisse apparaître ses ailes inférieures rouge vif,

éloignant ainsi tout prédateur.

Elle pond ses œufs à l’automne, dans les failles des écorces de chêne.

Ils resteront tout l’hiver ainsi protégés.

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Le Bombyx disparate (Lymantria dispar)

                                                                                                           

Le papillon ne vit qu’un ou deux jours.

Le mâle est diurne et la femelle nocturne.

Elle pond ses œufs sur l’écorce des chênes et les recouvre d’un épais duvet feutré,

de couleur miel, grâce aux nombreux poils de son corps.

Les œufs hibernent sous ce duvet.

Même si quelques chenilles se développent, elles restent dans le chorion (enveloppe de l’œuf),

au chaud, tout l’hiver.

Elles sortiront au printemps, faisant de gros dégâts sur les chênes verts, allant certaines années jusqu’à les défolier complètement.

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Le processus est identique pour la processionnaire du chêne.

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à suivre …

 

 

 Sur ma dernière note, je vous ai montré comment la “Tarente ou Gecko des murs” passait l’hiver.

Ce petit animal est un reptile et tous les reptiles passent l’hiver de la même façon.

Tortues, lézards, serpents, s’installent dans un coin tranquille pour se protéger du froid.

Ils ralentissent leur activité ce qui diminue leur besoin de nourriture.

Cependant, ils peuvent quitter leur abri quelques heures pour se réchauffer les jours de soleil.

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Pour les papillons, c’est plus compliqué.

Aujourd’hui, j’ai vu un Vulcain (Vanessa atalanta) qui se chauffait au soleil.

En principe, c’est un papillon migrateur qui passe l’hiver dans le Sud de l’Espagne.

Au printemps, il remonte jusqu’au Nord de l’Europe et repart en Septembre/ Octobre.

Il passe (ou s’installe) chez nous en Avril/Mai.

Mais depuis le réchauffement climatique, certains passent l’hiver dans le Midi de la France.

Ils se cachent entre les pierres, dans les abris de jardin ou sous le lierre qui recouvre les murs.

Ils aiment les fruits mûrs, et se trouvent souvent à proximité des vergers

ou, en ce moment autour des arbousiers.

Ils sortent quelques heures par jour pour se réchauffer au soleil.

Malheureusement, ils ne résisteront pas à de fortes gelées éventuelles.

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Autre papillon migrateur :

La Belle Dame (Vanessa ardui)

 

Passant l’hiver en Afrique, elle arrive chez nous en Avril.

Après deux ou trois générations en France et en Europe,

les descendants repartent en Afrique.

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La plupart des autres papillons hiberne à l’endroit où ils sont nés.

Je vous en parlerai une autre fois …

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