Notre-Dame de Paris brûle …

Ce 15 Avril 2019, nous étions à Briançon

(notre petit-fils travaille à l’hôpital)

Il avait un problème de voiture et les études de biologie ne préparent pas vraiment à faire de la mécanique …

Son problème réglé, la veille nous étions allés au restaurant “l’Alpin” situé dans le vieux Briançon (Un régal !!!)

Mais ce jour-là, il avait insisté pour nous inviter à dîner, chez lui (En fait, il loge chez ses autres grands-parents qui possèdent un chalet sur les hauteurs).

Et là, pendant le repas, il reçoit un SMS d’une amie :

“C’est terrible ce qui se passe à Paris !”

message suivi d’une petite vidéo … de Notre-Dame en feu …

Accident, attentat, casseurs ???

On avait tous vu les images montrant le saccage de l’Arc de Triomphe …

Rentrés à notre chambre d’hôtel, nous regardons, stupéfaits, le spectacle de la destruction de Notre Dame …

Le lendemain, bien sûr, la presse ne parlait que de ça !

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Cette semaine, la poste a sorti un bloc de timbre représentant les façades de Notre Dame . Il est le début d’une série qui s’étalera sur toute la période de sa reconstruction.

Message de La Poste

Une émotion intense a étreint le monde lorsque le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris fut la proie d’un terrible incendie. Très vite, après le temps de la sidération, vint celui de la solidarité. Des initiatives se sont multipliées pour accompagner le projet de restauration de la cathédrale. 

Maurice de Sully, évêque de Paris, en pose la première pierre en 1163. Sa construction durera plus d’un siècle, mais elle ne cessera par la suite, au gré des secousses de l’histoire de se modifier, de s’embellir. Vandalisée à la Révolution, la vieille cathédrale se réinvente au XIXe siècle grâce à Victor Hugo, qui lui redonne vie par son roman « Notre- Dame de Paris », et à l’architecte Viollet-le-Duc qui sera chargé de la réfection de l’édifice (1844-1864). 

Tout au long de son histoire, Notre-Dame a accueilli des papes, des rois et des empereurs. Au XIIIe siècle, le roi Saint Louis y a présenté la Couronne d’épines du Christ ; en 1804, Napoléon Ier y fut sacré. On y a chanté bien des Te Deum pour marquer les heures glorieuses de notre histoire, le Magnificat célébrant le triomphe du peuple de Paris libéré en 1944.

Ce fut aussi, à l’époque contemporaine, le lieu des funérailles nationales. Lieu de culte catholique, mémoire vive de notre nation, Notre-Dame est aussi le point de rencontre de millions d’hommes et de femmes de toutes cultures et de toutes langues. Et sa façade dont la beauté faite de grandeur et de légèreté, d’harmonie et d’équilibre, de splendeur et de sérénité nous dit le message chrétien de l’Incarnation. 

Sa contemplation nous fait héritiers de ses bâtisseurs :

les tailleurs qui ont marqué de leur signature ces pierres assemblées en voûtes ou arcs boutants, les sculpteurs qui les ont transformées en saints, gargouilles ou chimères.

Ce « livre de pierres », qui raconte plus de 850 ans de notre histoire, nous est confié. À nous d’en écrire les prochains chapitres… 

© La Poste – Fabienne Azire et Jean-Pierre Cartier – Tous droits réservés 

(Si vous êtes philatélistes,

vous avez, peut-être reçu ce document)

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Il y a quelques années, nous avions fait un petit séjour à Paris avec notre petit-fils : Tour Eiffel, Grande Galerie de l’évolution, Zoo de Vincennes, balade en bateau sur la Seine,

et le feu d’artifice du 14 Juillet …

Bref, tout ce qui peut intéresser un enfant de 4 ans …

Nous l’avions aussi amené sur le parvis de Notre-Dame, pour lui montrer “le Point Zéro”.

C’est quoi, le Point Zéro ???

A l’origine, c’est une borne kilométrique, qui matérialise le point de départ de toutes les routes de France …

C’est Louis XV qui en a fait la demande … en 1786.

Il suffisait (bof, pas facile à l’époque …)

de partir du centre de n’importe quelle ville de France,

et de mesurer la distance en Km,

jusqu’au parvis de Notre-Dame …

Au départ, ce n’était qu’une borne en pierre, mais aujourd’hui, c’est une dalle avec la Rose des Vents

Bon départ, Petit Maël !!!

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Mais pourquoi sur le parvis de Notre-Dame ???

Il y aurait eu, à cet endroit, une chapelle en hommage à Saint Christophe … qui (comme on le sait …) était le protecteur des voyageurs …

Quand j’étais enfant, ma grand-mère suspendait toujours sur le tableau de bord de notre voiture, une médaille de Saint-Christophe …

Elle nous laissait partir sans crainte,

étant sûre que Saint-Christophe veillerait sur nous …

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Allez, Notre-Dame,

reviens nous au temps de ta splendeur !!!

Un site à conserver, à consulter tous les matins !!!

C’est, LE site officiel à consulter avant toute activité,

pour faire face au risque incendie dans le Gard :

 https://www.risque-prevention-incendie.fr/gard/

Il est actualisé tous les jours jusqu’au 15 septembre.

Un arrêté préfectoral définit ce qui est interdit en fonction du classement risque de la journée.

Dans l’Hérault on envisage l’interdiction de circuler dans certaines zones à risque. 

Les Bouches du Rhône appliquent cette mesure depuis plusieurs années. 

Dans le Gard cette mesure est laissée le plus souvent,

à l’appréciation des autorités locales

(exemple la zone rouge à Bezouce).

Ci-dessus : exemple pour la journée du 11 Juillet 2020

Fraser Island, suite et fin

Je vous avais laissés sur une plage de Fraser Island.

Aujourd’hui, je vous emmène voir,

ce qui, je pense, vaut le détour :

la forêt.

Des arbustes, des eucalyptus, des acacias, des kauris,

des palmiers, d’immenses fougères … Tous poussent sur le sable, sec ou humide.

C’est un fouillis indescriptible, laissé naturel volontairement.

Seuls sont coupés les vieux arbres,

dont la chute pourrait être dangereuse pour les promeneurs

Ici, un vieil arbre foudroyé,

là un arbre mort,

Un autre complètement étouffé par un figuier étrangleur …

Ci-dessus, un Satinay (Syncarpia hillii),

haut de 30 m environ.

Ces arbres peuvent atteindre 50 m de haut et vivre jusqu’à 1000 ans …

JF, en train de photographier un eucalyptus …

Il faut dire que certaines écorces sont très belles …

Leur gros défaut est de tomber au sol quand elles sont sèches, ce qui facilite la propagation des incendies …

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La forêt de Fraser Island est vivante :

la végétation grandit, fleurit, se multiplie, et meurt …

Les fourmis se chargent de déplacer les graines …

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Un autre genre d’arbustes (80 espèces)

est très présent sur l’île :

Les Banksias

Voici le Banksia robur

ou Swamp banksia (Banksia des marais)

D’abord vertes, puis jaune clair, puis bronze,

les fleurs en épis (12 à 15 cm de haut),

sentent le caramel …

Les mêmes une fois sèches …

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Une autre espèce : Banksia integrifolia

Les fleurs se ressemblent beaucoup,

mais le feuillage est très différent.

L’épi floral en train de se mettre en graine …

Le cône, sec, a libéré ses graines …

Voilà ! Fraser Island, c’est fini !!!

Espérons que les incendies vont se calmer, et laisser cette rare végétation vivre sa vie … tranquille !

L’Australie n’en finit pas de brûler …

C’est la dernière carte du jour !!! (14/01/2020)

Aujourd’hui, je vous emmène sur Fraser Island, située au nord de Brisbane.

Longue de 122 Km, c’est la plus grande île de sable du monde.

Des plages, bien sûr, (250 km de long)…

mais aussi des lacs d’eau douce (la moitié des lacs dunaires du monde)…

et d’immenses forêts pluviales poussant sur le sable … phénomène unique au monde…

lui ont valu, en 2007, son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

Nous y avons séjourné 8 jours .

1-Notre hôtel :

le Kingfisher Bay Resort

Quand on arrive, en bateau, on ne voit presque pas l’hôtel : juste les couvertures transparentes du hall d’accueil.

Tout l’hôtel a été pensé pour une déconstruction rapide

ne laissant aucune trace …

Toute l’ossature est en bois,

On accède aux chambres, par des passerelles en bois, couvertes de voiles

Notre chambre est située juste devant un plan d’eau … et nous observons le repas des oiseaux qui se “gavent” d’insectes venus butiner sur les grass trees en fleurs …

Petite promenade à pied, autour de l’hôtel …

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Demain, nous ferons le tour de l’île …

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A moins d’avoir fait le Paris/Dakar … et d’en être revenu sain et sauf… je vous déconseille fortement de faire le tour de l’île avec votre voiture de location …

L’hôtel a un bus spécial, avec un excellent chauffeur … profitons en !

… Surtout que vous n’êtes pas à l’abri d’une voiture perdue, qui arrive en sens inverse …

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Nous arrivons au lac MacKensie

Il fait beau, il fait chaud, une baignade était prévue …

En cinq minutes tout le monde est à l’eau … sous les regards amusés du chauffeur et du guide…

On comprend très vite pourquoi …

l’eau est glaciale !!!

les boissons chaudes seront les bienvenues !!!

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Deuxième étape : la mer !

Elle est aussi froide que l’eau du lac …

Et en plus, il y a des requins … pas faciles.

Les falaises , les dunes, sont en sable d’un beau jaune chaud …

… ici, superbement mises en valeur par Peter Meyer, photographe australien, qui exposait dans l’hôtel.

Sur la plage gît le SS Maheno, pris dans un cyclone et jeté sur l’île … en juillet 1935

Il n’en reste pas grand chose et sa coque est complètement recouverte de rouille et de coquillages …

Google ne manque pas d’humour en mentionnant les heures d’ouverture de ce bateau fantôme …

à suivre …

Kangaroo Island … l’Australie brûle … encore !

Voici la carte des différents feux d’Australie …

Petit séjour tout au sud de l’Australie, sur Kangaroo Island .

On y accède soit par ferry, soit par avion au départ d’Adélaïde.

Sur place, pas de grand hôtel, mais des pensions de famille agréables…

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Un tiers de l’île est classé Parc National ou zone protégée.

Kangaroo Island abrite une faune exceptionnelle …

Otaries, phoques à fourrure, lions de mer, kangourous, wallabies, ornithorynques, échidnés, koalas, et des oiseaux en grand nombre : cacatoès, et autres oiseaux de mer …

Sans compter les baleines, et autres dauphins qui viennent très près des côtes …

C’est une île sauvage, qu’on peut découvrir à pied … Mais il y a la possibilité de louer une voiture à l’aéroport.

Bien sûr, si vous êtes en voiture, des pancartes vous rappelleront la prudence …

Mais, il y a de nombreuses zones accessibles uniquement à pied, comme le Parc de Seal Bay où vivent des lions de mer, à perte de vue …

On accède à la plage pour une très longue passerelle …Mais interdiction de se rapprocher des animaux : on regarde, mais on ne dérange pas …

Un gros mâle arrive …

L’intérieur de l’île, est couvert d’eucalyptus … abritant des centaines de Koalas …

Au sol, cachés sous les feuilles des échidnés …

Des kangourous …

Mais surtout des milliers d’oiseaux …

Pélicans, pingouins, cacatoès rosalbins …

Et tout au bout de l’île, sur les rochers qui surplombent la mer, une colonie d’ otaries à fourrure …

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Et la flore ???

En majorité des eucalyptus …

De la famille des Myrtacées, leurs feuilles sont recouvertes de glandes à huile … huile, que vous connaissez certainement et que vous avez déjà utilisée dans les bonbons, infusions, fumigations … contre le rhume et autre bronchite …

Son gros défaut ? Elle est inflammable …

L’arbre se desquame, laissant le sol couvert de lamelles d’écorces desséchées, favorisant ainsi la propagation du feu …

Le reste de la végétation est composé de Banksia,

de Proteacées,

Mais la plante typique que l’on trouve partout est

le “Grass Tree”( genre Xanthorrhoea )

Même s’il brûle il repoussera vite grâce à ses racines très profondes .

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Il nous reste à voir les “Remarkable Rocks” …

De gros rochers ocres, sur une falaise en bord de mer …

Voilà, c’est fini !!!

Nous avons passé six jours de rêve, sans téléphone, sans télévision, loin de toute civilisation …

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