Ce coléoptère est un insecte qui s’attaque aux vergers d’arbres fruitiers à noyaux : amandiers, pêchers, abricotiers et … oliviers.
C’est là, dans notre olivette que nous l’avons trouvé.
Si l’insecte par lui-même fait juste quelques dégâts sur les rameaux et sur les feuilles, les larves qui s’attaquent aux racines, causent des dommages importants qui peuvent provoquer la mort de l’arbre.
Les adultes sortent au printemps. Chaque femelle pond une centaine d’oeufs, au sol, autour du pied de l’arbre. Au bout d’une dizaine de jours, les larves vont s’enfoncer dans le sol et s’installent dans les racines de l’arbre.
Elles vont s’en nourrir pendant deux ans …
Il n’existe aucun produit chimique pour détruire les larves …
Chaque larve mesure, alors, 6 à 7 cm.
L’heure de la sortie a sonné !
Elles creusent une loge dans l’écorce de l’arbre …
Au bout d’un mois, un nouvel insecte en sortira …
Elytres noires très dures, tête massive recouverte d’une pruine grisâtre,
Aujourd’hui, je vous emmène sur Fraser Island, située au nord de Brisbane.
Longue de 122 Km, c’est la plus grande île de sable du monde.
Des plages, bien sûr, (250 km de long)…
mais aussi des lacs d’eau douce (la moitié des lacs dunaires du monde)…
et d’immenses forêts pluviales poussant sur le sable … phénomène unique au monde…
lui ont valu, en 2007, son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
Nous y avons séjourné 8 jours .
1-Notre hôtel :
le Kingfisher Bay Resort
Quand on arrive, en bateau, on ne voit presque pas l’hôtel : juste les couvertures transparentes du hall d’accueil.
Tout l’hôtel a été pensé pour une déconstruction rapide
ne laissant aucune trace …
Toute l’ossature est en bois,
On accède aux chambres, par des passerelles en bois, couvertes de voiles
Notre chambre est située juste devant un plan d’eau … et nous observons le repas des oiseaux qui se « gavent » d’insectes venus butiner sur les grass trees en fleurs …
Petite promenade à pied, autour de l’hôtel …
***
Demain, nous ferons le tour de l’île …
***
A moins d’avoir fait le Paris/Dakar … et d’en être revenu sain et sauf… je vous déconseille fortement de faire le tour de l’île avec votre voiture de location …
L’hôtel a un bus spécial, avec un excellent chauffeur … profitons en !
… Surtout que vous n’êtes pas à l’abri d’une voiture perdue, qui arrive en sens inverse …
***
Nous arrivons au lac MacKensie
Il fait beau, il fait chaud, une baignade était prévue …
En cinq minutes tout le monde est à l’eau … sous les regards amusés du chauffeur et du guide…
On comprend très vite pourquoi …
l’eau est glaciale !!!
les boissons chaudes seront les bienvenues !!!
***
Deuxième étape : la mer !
Elle est aussi froide que l’eau du lac …
Et en plus, il y a des requins … pas faciles.
Les falaises , les dunes, sont en sable d’un beau jaune chaud …
… ici, superbement mises en valeur par Peter Meyer, photographe australien, qui exposait dans l’hôtel.
Sur la plage gît le SS Maheno, pris dans un cyclone et jeté sur l’île … en juillet 1935
Il n’en reste pas grand chose et sa coque est complètement recouverte de rouille et de coquillages …
Google ne manque pas d’humour en mentionnant les heures d’ouverture de ce bateau fantôme …
Cette photo vue sur Facebook ce matin est impressionnante ,
surtout quand on connaît la superficie de l’Australie …
14 fois la France !!!
Il y a quelques années, rentrant d’un gros mois sur la côte Est de ce magnifique pays, j’avais fait un article sur mon blog … Malheureusement d’actualité …
Cela se passait au Nord de Sydney,
dans « le Wollemi National Park » …
Une belle histoire australienne
Il était une fois …
Cela se passe en Australie, en 1994, dans le Parc national de Wollemi,
à 150 Km au Nord-Ouest de Sydney.
Un ranger (David Noble), ayant des talents d’alpiniste,
fait son inspection habituelle dans le parc.
Au fond d’une étroite vallée,
il aperçoit une très grande « fougère arborescente »
qui lui est inconnue.
Intrigué,
(et c’est là que ses talents d’alpiniste vont lui servir)
il descend dans une gorge très étroite encore inexplorée.
Arrivé au pied de la « fougère »,
et constatant qu’il y en avait une bonne trentaine,
il récupère quelques échantillons de feuillage,
de nombreux petits plants qui poussent aux alentours.
et amène tout cela aux responsables du parc.
***
– Des feuilles vert foncé,
– Une écorce qui ressemble à du chocolat liquide
en train de bouillir,
– Des petits plants qui se sont ressemés tous seuls …
Sa description n’évoque rien de connu aux responsables du parc,
ni aux botanistes du Jardin Botanique de Sydney,
appelés à la rescousse.
***
Une expédition est donc lancée …
***
C’est une espèce nouvelle.
Ils vont d’abord, l’appeler « Wollemi Pine » :
Pin de Wollemi, du nom du parc d’origine.
Il faudra des tests ADN, pour trouver l’appartenance du Pin de Wollemi à la famille des Araucariacées,
qui comprend déjà les genres : Araucaria et Agathis.
Ils créent un nouveau genre Wollemia.
Il sera rebaptisé Wollemia nobilis
(de Noble le nom de son ranger découvreur).
Photos prises au Musée de Brisbane :
– en haut : fossile d’Araucaria datant du Crétacé (95 millions d’années)
– en bas : feuilles séchées de Wollemia nobilis
***
Reste à protéger cette espèce nouvelle !
***
La grande peur des botanistes australiens,
est de perdre l’espèce de façon naturelle : incendies, maladies …
Mais ils craignent aussi les collectionneurs peu scrupuleux,
ainsi que des spéculateurs qui s’empareraient de graines pour les revendre à prix d’or.
***
Plusieurs mesures radicales vont être prises :
1- L’espèce est protégée par la loi, en 1995,
2- Le parc Wollemi est fermé aux promeneurs,
3- Les chercheurs qui travaillent sur le site sont soumis à des mesures sanitaires strictes : (chaussures trempées dans le désinfectant, outils stérilisés …)
4- Le lieu exact de la découverte est tenu secret,
5- Pour contenter les curieux,
quelques spécimens sont plantés dans le Jardin Botanique de Sydney,
6- Une grande campagne de multiplication est lancée : boutures, semis …
7- Enfin, en 2006, un Pin de Wollemi est offert aux plus beaux Jardins Botaniques du Monde.
(Plants prêts pour l’expédition)
Tout cela pour :
– prévenir la perte de la population naturelle,
– arrêter toute spéculation,
– augmenter les chances de préservation de l’espèce.
***
En France, vous pouvez voir un Pin de Wollemi au :
– Jardin des Plantes de Paris,
– Musée du quai Branly,
– Parc de la Tête d’Or à Lyon,
– Parc Phœnix de Nice,
et aussi à Lille, Bordeaux, Nancy, Angers, Monaco …
Malheureusement, l’exemplaire donné au Jardin botanique de Montpellier est mort quelques années après sa plantation.
Malgré cela, cela reste l’une des espèces d’arbres,
les plus rares du monde.
***
Balade au Jardin Botanique de Sydney
***
C’est sous une pluie tenace (il fallait vraiment être motivés…)
que nous sommes partis à la recherche du Pin de Wollemi, dans ce magnifique jardin.
En période de repos, une calotte cireuse d’un blanc rosé protège la pointe.
Si les feuilles matures sont vert foncé, les nouvelles pousses sont vert tendre.
Plus loin, un exemplaire planté en 1995.
***
Mais que restera t-il de cet arbre si rare après les terribles incendies d’aujourd’hui ???
Souvenir d’une journée, au jardin botanique de Sydney …
Coeur de la mer (Entada Gigas) provient d’une énorme gousse.
De la famille des Fabacées ( comme les haricots, pois chiches, fèves … ), ces gousses poussent sur une liane, dans les forêts tropicales humides, souvent en bordure de rivière ou dans les mangroves. Elles peuvent mesurer jusqu’à 2 mètres de long et renfermer une douzaine de graines.
On les trouve surtout en Amérique Centrale (Belize, Panama …) Mais aussi aux Antilles (Martinique, Guadeloupe, Cuba, République Dominicaine …)
La gousse, une fois sèche s’effrite et les graines tombent au sol, souvent emportées par le courant des rivières ou de la mer … Ces graines ont une grande aptitude à flotter, et on les retrouve sur toutes les plages, des environs bien sûr, mais aussi, grâce aux courants, de l’autre côté de l’Océan jusqu’en Europe du Nord …(de la Norvège à la Bretagne )
Les graines d’Entada gigas, inconnues des Européens, ont été « cataloguées » comme porte-bonheur … On les cachait sous les matelas, on les portait autour du cou ou on les gardait soigneusement dans la poche … On pensait ainsi éloigner les mauvais esprits …
De nos jours, elles servent à faire des colliers en mélange avec d’autres graines, ou en porte-clés comme la photo ci-dessous.
Son premier nom lui fut donné en 1563 par un botaniste portugais, en reconnaissance dans l’Océan Indien, qui la nomma « Coco des Maldives ».
D’autres navigateurs en trouvèrent sur toutes les plages de l’Océan Indien … Tous pensaient que cette graine « bizarre » était produite par une plante vivant aux fonds des mers …
Ce n’est qu’en 1768, que Marion Dufresne, corsaire originaire de Saint-Malo, découvre que ce « coco de mer » pousse sur l’île de Praslin, dans l’archipel des Seychelles… Bien loin des Maldives.
Quelques années après, le botaniste Pierre Sonnerat parti dans l’Océan Indien, à la recherche des épices (très prisées à cette époque), fait escale à Praslin, où il découvre, lui aussi, le coco de mer, et dont il fera, à son retour en 1773, une description précise.
En 1791, le professeur Gmelin, alors qu’il supervise la classification de Linné, ajoutera le « coco de mer » sous le nom latin de « Cocos maldioica »
Mais le nom latin qu’il porte aujourd’hui, lui a été donné par le botaniste Philibert Commerson qui accompagnait Bougainville dans son voyage autour du monde ( 1771/1772) .
Le genre « Lodoicea« choisi, évoque Laodice, la plus belle fille de Priam, roi mythique de la guerre de Troie ( Pourquoi ???) suivi de « callipyge » du grec : qui a de belles fesses ( là on comprend !)
En 1807, Cocos maldioica devient Lodoicea maldivica, qui est toujours son nom aujourd’hui !
Dans le langage courant, on l’appelle le Coco-Fesses, graine du fruit du Cocotier de mer
Vous aurez remarqué que tous ces renseignements et changements de noms ne sont pas classés par ordre chronologique …
C’est qu’en ces temps-là, les moyens de communication étaient très lents ( voire inexistants) et que chaque chercheur travaillait dans son coin, et ne donnait ses résultats qu’à son retour en France …
A cette époque, il n’y avait pas internet, encore moins Facebook, qui aurait permis d’avertir le monde entier en un clic …
Le coco-fesses aujourd’hui !
C’est l’emblème des Seychelles,
Il est présent sur les pièces de monnaie et sur certains billets,
C’est un coco-fesses qu’on tamponne sur votre passeport quand vous rentrez dans le pays.
A ce sujet, je vais vous raconter une petite histoire …
Le Coco-fesses a disparu quelques années du tampon des passeports. Motif : l’émir d’ Abu Dhabi, président des Emirats Arabes Unis, voulant investir aux Seychelles, a demandé sa suppression, le trouvant « sexuellement choquant » !!! Ce qui fut fait pendant quelques années … avant d’être remis rapidement …
C’est aujourd’hui, une espèce protégée ( trop de touristes en ramenaient chez eux en souvenir). Seulement 300 graines par an sont récoltées.
C’est la plus grosse graine du monde 25 à 30 kg en moyenne mais qui peut peser jusqu’à 45 Kg !!!
Par comparaison, un sachet de pétunias acheté en jardinerie pèse 0,15 grammes et contient 1500 graines …
Pour faire simple, la graine est souvent le noyau d’un fruit :
fruits comestibles : cerises, pêches, abricots …
fruits de plantes décoratives du jardin …
céréales
La graine, c’est surtout la partie de la plante qui contient l’embryon, acteur de sa reproduction. Le reste (la chair) sert alors de réserve permettant ainsi son développement et la production d’une nouvelle plante …
La graine est donc une garantie perpétuelle de vie
De tous temps et dans tous les pays du monde, les hommes ont ressemé leurs graines, les ont échangées entre eux, de façon gratuite
Je ne vais pas rentrer dans la polémique, ce n’est pas le rôle de ce blog.
Mais il faut savoir que de grands groupes veulent interdire « ces petits échanges entre amis » gratuits, cherchant à avoir le monopole de la production (et de la vente) de graines …
Un peu pour lutter contre ce système et surtout pour conserver un grand échantillonnage de végétaux, une réserve mondiale de graines » le Svalbard », (du nom de l’île norvégienne où elle se situe) a été créée. Cette banque mondiale, creusée à 120 m de profondeur, est destinée à conserver, dans ce lieu sécurisé, les graines de toutes les cultures vivrières de la planète et ainsi de préserver une certaine biodiversité végétale contre les catastrophes naturelles, les guerres …
Ses stocks sont renouvelés fréquemment, selon la longévité des graines.
Aujourd’hui, je ne vais pas vous parler des graines comestibles, que l’on mange chez nous juste séchées : noix, amandes, noix de cajou, pignons de pins … ni de celles que l’on fait griller, comme les châtaignes qui agrémentent les soirées d’hiver … ni de celles qui nous servent à faire des boissons (grains de café torréfiés) … ni de celles qu’on doit faire cuire qu’on appelle les légumes secs (haricots, lentilles, pois chiches) …
Je ne vous parlerais non plus, de toutes celles que l’on utilise déjà transformées ( farines de blé, de seigle, d’orge, d’avoine, d’épeautre, de sarrasin …). Toutes ces farines ont des goûts et des propriétés différents .
Nous sommes encore sur les îles d’Hawaï, dans un somptueux parc …
Ce qui m’a attirée, d’abord, c’est cette traînée rouge sang le long de son tronc.
puis cette écorce jaunâtre, froissée, comme éclatée en petites pelures …
Puis ses racines étalées … pas de doute, c’était un ficus …
En me hissant sur la pointe des pieds, j’ai réussi à lire l’étiquette :
Puis, ses racines étalées … Pas de doute, c’était un figuier … Mais lequel
Ficus sycomorus
Oui, il y avait bien des figues sur toutes les petites branches et même certaines, à même le tronc …
C’est un arbre originaire d’Afrique. On peut en voir aussi à Madagascar.
Depuis plus de 5000 ans il est cultivé par les Egyptiens. Depuis toujours, son bois a servi à faire les cercueils qui contenaient les momies, car son bois est réputé pour être imputrescible
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Pour moi, le Sycomore était un érable (Acer pseudoplatanus), connu pour son bois clair … Celui, aussi dont les graines sont mortelles pour les chevaux …
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Pour le deuxième arbre, je vous emmène dans un autre pays : le Brésil … aux chutes d’Iguazù !
Après une journée complète de balade sur les différents sentiers, petits ponts et passerelles … Nous avions bien mérité une petite pause rafraîchissements …
Occupés à admirer les papillons se désaltérer dans les flaques d’eau, nous n’avions pas remarqué l’arbre qui nous abritait du soleil …
Encore un ficus !!!
Renseignements pris, il s’agissait du figuier-à-oreilles-d’éléphant ( nom donné à cause de ses grandes feuilles … qui peuvent mesurer jusqu’à 50 cm)
Non, je ne vais pas vous parler de la guerre, ni d’un canon dernier cri …
Non, le « Boulet de canon », Cannonball Tree, Bois canon, abricot des singes , arbre à bombes , Kouroupitoumou … est tout simplement … Un arbre !
Mais quel arbre !!!
Les premiers que j’ai vus, poussaient en pleine ville, sur une des grandes avenues de Rio de Janeiro…. Des arbres immenses de plus de 30 m de haut, sans fleurs, mais avec d’énormes fruits de 15 à 20 cm de diamètre … comme des boulets de canon.
Le Couroupita guianensis, est originaire des forêts de Guyane.
Il a été ensuite importé dans toutes les zones tropicales de la planète :
Amérique Centrale, Caraïbes, Nord de l’Amérique du Sud, Polynésie, Indonésie, Thaïlande, Moyen Orient … en Inde où il est considéré comme un arbre sacré …
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Les autres, je les ai vus dans l’archipel d’Hawaï, deux ans après…
Cette fois, ils étaient en fleur !
Ses grandes fleurs, d’un beau rouge rosé mêlé d’orange sont assez grandes (jusqu’à 15 cm de diamètre), rattachées en grappes directement sur le tronc.
Leurs étamines, très nombreuses, de couleur violette, se terminent par une pointe jaune en crochet, qui les font ressembler à des oursins …
Très parfumées, elles attirent de nombreux insectes …
ce qui est indispensable car les fleurs ne durent qu’un seul jour !!!
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L’arbre à canon, (Couroupita guianensis) fait partie de la famille botanique des Lecythidaceae, comme le Bertholletia excelsa, qui donne les noix du Brésil … que l’on mange souvent à l’apéritif …
Et du Barringtonia asiatica, qui, comme l’arbre à canon a des fleurs éphémères. Elles s’ouvrent la nuit et fanent le lendemain matin. Au sol, on retrouve des tapis de leurs longues étamines.
Photo prise au jardin botanique de Deshaies (Guadeloupe)
Le barringtonia asiatica est aussi appelé « Sea poison Tree » car les fruits et les graines sont utilisés pour endormir les poissons …
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