Terminé, San Francisco ?
pas tout à fait …
Car tous les samedis (et on est samedi),
devant notre hôtel, et à côté du Ferry Building,
tous les producteurs de la région,
viennent vendre leurs produits :
c’est le FARMERS MARKET.
Les productions les plus fragiles,
sont installées à l’intérieur du Ferry Building,
les autres sur la place attenante.
Coquillages,
Vins, bières, alcools de toutes origines :
Californie, bien sûr,
mais aussi, Argentine, Chili, Australie, Portugal, Espagne, France…
Un producteur d’huile d’olive californien …
Et puis, des fruits et légumes …
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Quand vous allez sur un marché,
en France, vous pouvez acheter tous vos légumes chez le même producteur :
tomates, poireaux, pommes de terre, carottes …
Là, non !
Chaque producteur est spécialiste d’un seul fruit ou d’un seul légume,
mais chacun va présenter une dizaine de variétés du même fruit.
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Celui-là est spécialisé dans la culture des champignons …
Je n’en avais jamais vus autant !!!
Nous ne regrettons pas d’avoir fait cette balade
gourmande (on a goûté à tout),
et très instructive …
San Francisco,
c’est vraiment fini !!!
Nous prenons la route vers le Pacifique
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Des rochers, du vent, d’énormes vagues …
Pas de baignade envisagée.
Les talus, en bord de route sont couverts de fleurs :
Eriogonum,
astragales,
armoises, pavots de Californie, griffes de sorcière,
et de magnifiques Crinum,
qui poussent là, naturellement.
Les gens se promènent, pêchent…
mais personne ne se baigne !
Seuls, les oiseaux sont à la fête …
Surpris dans les rochers, un petit écureuil déguste une belle moule …
pélicans et cormorans à l’affût …
Le moindre rocher est occupé par des oiseaux :
mouettes, pélicans, cormorans …
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Nous arrivons à Monterey
Nous passerons devant le très instructif aquarium,
que nous connaissons déjà.
Nous quittons la route principale pour prendre
17-Mile Drive,
une petite route privée coincée entre le Pacifique et la forêt,
qui fait le tour de la péninsule.
Sur cette avancée vers l’Océan Pacifique,
les éléments se déchaînent.
Brume de mer et vents violents transforment le paysage.
Cyprès et pins sont couverts de lichens,
Déformés par le vent …
Tordus, couchés, mais aussi parasités,
les arbres souffrent et meurent parfois.
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Voici le ” Lone Cypress”, le cyprès solitaire
Le Cyprès de Monterey ou Cyprès de Lambert (Cupressus macrocarpa),
est endémique de cette côte de Californie.
A l’état sauvage, il ne pousse que là.
Ce cyprès, certainement le plus photographié de la côte du Pacifique,
aurait plus de 250 ans.
En contrebas, des rochers et des vagues.
Oh, pardon, on a dérangé la sieste !!!
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Voilà, c’est fini pour aujourd’hui !
Ce soir, nous coucherons dans un hôtel sur les hauteurs de Big Sur …
(à suivre …)
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