Une jolie découverte, en Garrigues Basses de Lédenon :
un Orchis bouc (Himantoglossum hircinum)
de plus de 60 cm de haut !
On en trouve beaucoup en Garrigues Basses,
mais celle-ci est particulièrement grande !!!
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Association de la Protection du cadre de vie de Lédenon-Gard
Une jolie découverte, en Garrigues Basses de Lédenon :
un Orchis bouc (Himantoglossum hircinum)
de plus de 60 cm de haut !
On en trouve beaucoup en Garrigues Basses,
mais celle-ci est particulièrement grande !!!
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Ce samedi 21 Mai,
nous avons participé à une journée « Garrigues Propres »,
à Lédenon.
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Le rendez-vous, pour les volontaires est au centre du village.
D’abord, pour prendre des forces,
le Conseil municipal nous offre un bon petit déjeuner :
cafés, saucisson, fromage
et une excellente fougasse de la boulangerie locale.
Le ventre plein, des groupes se forment,
et se répartissent dans toutes les garrigues, autour du village.
Nous, nous sommes dans le groupe des Garrigues Basses.
Et il y a de quoi faire !!!
Vieux pneus, barres de fer, restes de jouets, chaussures,
sacs plastiques, vieux seaux,
branchages, un climatiseur, tuyaux d’arrosage déchiquetés,
sacs de ciments à moitié pleins, grillages emmêlés,
canettes en aluminium ou en plastique, gravats …
des cartons de packs de bière …
Le plus incompréhensible,
c’est que chacun des cartons contenait ses 26 bouteilles…
alors que le conteneur à verre du quartier se trouve à moins de 200 m …
Grosse fatigue ou grosse bêtise ????
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Deux enfants ont même trouvé un énorme sac poubelle,
plein de médicaments …
Heureusement, c’étaient des enfants responsables,
qui se sont bien gardés de goûter ces petites pastilles multicolores !!!
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Les sacs fournis par l’Agglo ont vite été pleins.
Nous, on avait amené notre remorque …
très vite pleine aussi …
Finalement monsieur le Maire qui était dans notre groupe,
a appelé le camion de la mairie, pour récupérer tout ce qu’on avait trouvé.
Et sa benne était déjà bien chargée.
Les conteneurs du village étant saturés,
nous sommes allés vider notre remorque à la déchetterie voisine .
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Un petit apéro,
et nous retournons vite dans nos garrigues.
Aujourd’hui, elles sont propres !
mais pour combien de temps ….
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Promenade en Garrigues Basses de Lédenon …
entre deux averses.
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Normalement, nous étions partis à la recherche d’orchidées sauvages …
Ophrys bécasse, Sérapias, Ophrys abeille, Orchis bouc …
On a trouvé toutes celles-là, plus ou moins fleuries …
Mais, à l’entrée d’un chemin caillouteux,
SURPRISE !!!
Une jolie chenille toute hérissée, sur une plante bien particulière :
l’aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia)
Cette aristoloche, pousse en petites touffes compactes,
dans les terrains secs et rocailleux, calcaires, en zone méditerranéenne.
Ses fleurs sont très particulières.
Elles ont la forme d’un tube, d’abord beige puis brun foncé,
qui se termine par une longue langue très foncée.
La plante se reproduit par graines.
Les aristoloches (car il y en a plusieurs espèces),
ont la particularité d’accueillir deux papillons rares :
– La Diane ( Zerynthia polyxena)
– La Proserpine (Zerynthia rumina)
(Sur une autre plante, un œuf fraîchement pondu …)
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Diane ou Proserpine ?
(Photos internet)
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Tout laisse à penser que c’est une Proserpine :
– Le milieu sec et caillouteux,
(la Diane préfère les zones légèrement humides …)
– Le choix de la plante,
(la Diane préfère l’aristoloche à feuilles rondes …)
– La période
( la Diane est un peu plus en avance …)
– Les protubérances entièrement jaunes de la chenille trouvée
(pour la Diane elles sont souvent rouges à pointes noires …)
Mais, comme me disait un spécialiste :
Une Diane a toujours pu passer par là !!!
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De toutes façons, les deux : Diane et Proserpine,
sont strictement protégées sur tout le territoire français
Extrait du site http:
qui est LA référence pour tous les amateurs de papillons
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La photo n’est pas de moi, mais d’une fidèle lectrice du blog …
Moi, je ne connaissais pas les coquelicots blancs …
Vous, si ?
Alors, voici ses photos, prises entre Boucoiran et Brignon !
Etonnant, non ?
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Bonjour !
J’ai découvert, hier, en jardinant,
une énorme scolopendre cachée sous des pierres.
N’ayant pas l’appareil photo sous la main,
je vous invite à revoir ma note d’Avril 2012,
concernant ce mille-pattes …
http://apcvdeledenon.blogs.midilibre.com/archive/2012/04/02/une-bestiole-d-avril.html
Définition du dictionnaire
Mégère : femme acariâtre et méchante, dragon, furie …
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Dans ce cas précis, la mégère n’est pas celle qu’on croit …
Me promenant, en garrigue, avec mon appareil photo,
j’ai été surprise de voir ce papillon,
complètement « en vrac » , les ailes sens dessus-dessous.
Cette mégère (Lasiommata megera), c’est le nom du papillon,
n’était pas seule, malheureusement pour elle,
accompagnée par une Thomise (Thomisus onustus).
Encore appelées « Araignées crabes »,
ces petites araignées ont le pouvoir de mimétisme :
elles prennent la couleur de la fleur où elles se cachent …
Confiants, les papillons se laissent prendre.
la Thomise leur injecte son venin paralysant …
Et peut les déguster … tranquille.
J’ai bien essayé de le sauver en l’installant délicatement sur une pierre,
mais c’était trop tard, le mal était déjà fait.
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Photo du haut : Mégère mâle appelé le Satyre.
Photo du bas : la femelle appelée la Mégère.
Le mâle diffère de la femelle par une grande barre brun foncé,
sur le dessus des ailes antérieures.
leurs chenilles se nourrissent de différentes graminées.
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Voici une autre scène, photographiée,
une autre année dans un champ de luzerne.
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