Septembre… ailleurs dans le monde : Tetiaroa (suite)

 

Pendant que JF va faire de la plongée sur la barrière de corail,

je pars avec Tumi, découvrir la flore autour de l’hôtel.

C’est loin d’être un cours de botanique, 

fait par un expert qui vous inonde de noms latins …

Non, Tumi connaît tout : arbres, plantes, fruits …

et leur usage traditionnel …

C’est un échange de noms tahitiens, français, latins …

entre deux amies qui se promènent …

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Bien sûr, on trouve des palmiers,

des “Arbres de fer (Casuarina equisetifolia) 

des Pandanus, des Arbres à nonos (Morinda citrifolia),

quelques pieds de tiaré (Gardenia taitensis) ,

 

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et la timide fleur du Scaevola taccada, si particulière.

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Un arbre qu’aime beaucoup Tumi :

le Kahaia ou Tafano ou Guettarda speciosa .

Ses petites fleurs éphémères s’ouvrent la nuit

et parfument les nuits chaudes des îles

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Voilà un arbre rare,

classé “espèce menacée” par l’UICN

(Union Internationale pour la Protection de la Nature),

le Sophora tomentosa 

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Une plante que l’on voit partout :

le Pia ou Polynesian arrowroot (Tacca leontopetaloides)

Elle est très belle avec ses nombreuses bractées filiformes de 30 à 40 cm de long.

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Cette plante est souvent cultivée pour son tubercule riche en amidon,

mais aussi pour sa teneur en minéraux (Calcium, Potassium, Magnésium, Phosphore …)

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Et un peu partout, dans le sous-bois, de superbes orchidées.

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Mais ce qui frappe le plus, ce sont les troncs d’arbres.

Dans ce milieu humide , mousses, lichens, fougères et champignons,

envahissent les écorces.

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Nous terminons par le jardin BIO de l’hôtel.

Ici, pas d’engrais,

juste le terreau obtenu avec les déchets verts de l’hôtel.

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D’abord, le verger : bananes, Kumquats …

Nous goûtons tout,

sous l’oeil inquiet du jardinier …

Puis, le potager :

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Taro, 

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énormes courgettes,

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Pastèques, melons, courges …

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 sans oublier les herbes aromatiques : basilic, menthe, sauges …

Super balade !!!

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 Découverte des motus de l’île

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Tetiaroa n’est pas qu’un hôtel !

Les 11 motus non occupés sont laissés à l’état naturel.

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Il faut descendre du bateau, pour les découvrir.

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Les arbres sont majestueux et abritent une faune très particulière et riche.

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Un peu plus loin, nous rencontrons,

ce que tout le groupe prend pour des bernard-l’ermite …

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Eh bien, non !

Ce sont de jeunes “crabes des cocotiers”,

qui ont besoin de la protection d’une coquille, leur première année.

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Le crabe des cocotiers (Birgus latro) est le plus grand des animaux terrestres, 

possédant des pattes articulées, et ceci dans le monde entier.

Une fois adulte, il vit dans les forêts de bord de mer,

où il s’installe, au frais,  dans des trous, sous les racines des arbres,

ou sous les palmes des cocotiers.

En théorie, il ne sort que la nuit.

Il se nourrit de noix de coco, 

de fruits du Pandanus,

mais aussi de bananes, de papayes, de petits crabes …

 

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Le kaveu (c’est son nom tahitien) a 10 pattes.

La première paire est munie de fortes pinces

qui lui permettent de casser les noix de coco.

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C’est un crabe énorme, pouvant peser jusqu’à 4kg,

mesurer 40 cm de long,

et pattes déployées avoir un mètre d’envergure …

Prudence, donc !

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Son problème ?

Il est excellent, aussi bon que le homard !

Protégé dans certains pays, il ne l’est pas encore en Polynésie,

malgré différentes campagnes de protection.

Soyez responsables :

– ne le chassez pas, 

– n’en mangez pas !

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Sur certains motus, l’hôtel a installé des ruches.

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Les abeilles sont nombreuses, et leur excellent miel est servi le matin au petit déjeuner.

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Bientôt, au centre d’un îlot, nous découvrons une lagune : 

 

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 c’est le royaume des crabes et de certains poissons d’eau saumâtre.

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Nous approchons de l’île aux oiseaux

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Des Noddis bruns occupent la moindre langue de sable.

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C’est la période des naissances.

Tous les oiseaux sont cachés, à l’abri du danger, sous les broussailles :

des jeunes qui ne volent pas encore,

des poussins,

et même des femelles qui couvent encore …

Bien sûr, nous restons dans l’eau, nous ne voulons pas les effrayer.

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Nous voyons, pourtant, un superbe “Fou à pieds rouges”, impertubable !!!

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L’étude des oiseaux, mais aussi de la faune terrestre, la faune marine, la flore,  

ainsi que leur protection ont été confiées à la Tetiaroa Society.

Chercheurs et scientifiques travaillent en étroite collaboration avec l’association

“Te mana O Te Moana” (L’esprit de l’Océan), basée à Moorea,

qui s’occupe de la protection de l’environnement marin,

notamment des tortues marines.

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Quant aux tortues, nous les avons manquées !

la saison de ponte a démarré un mois après notre départ.

Dommage !

Mais regardez ce que l’hôtel m’a envoyé …

 

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Merci, Tumi !!!

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Tetiaroa, c’est fini !!!

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 Au revoir !!!

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2 réflexions sur « Septembre… ailleurs dans le monde : Tetiaroa (suite) »

  1. c’est très bon les crabes de cocotiers , la 1ere fois que j’en ai mangé c’est à ST MARTIN
    par contre je n’ai pas mangé de bénitiers ils se consomment là-bas , mais moi je préfère les admirer .
    tu dois bien avoir qq photos ….
    merci d’avance

  2. Des crabes des cocotiers, j’en ai mangé en Polynésie, mais pas pendant ce voyage, les hôtels ou pensions où on a séjourné, respectant tous les recommandations de non pêche. Et de toutes façons, je ne l’aurais pas choisi au menu, sachant comme il devient rare. Des bénitiers, j’en ai mangés en Guadeloupe, il y a longtemps, mais plus maintenant, car l’espèce fait partie des animaux protégés …

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