Mois : mai 2015

 

Souvenez-vous !

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Ma note du 13/05/2015,

 

 

Ma note du 19/05/2015 

Il y a deux jours

De la vraie dentelle !

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 Aujourd’hui

 

 Après une mue, faite dans la nuit, elle a complètement changé d’aspect :

elle est recouverte de picots, eux-mêmes terminés par des épines.

Elle est jolie, non ?

En tous cas, elle est très originale …

Mais ce n’est pas fini !

Il lui faudra un bon mois, avant de devenir le beau papillon que vous connaissez.

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Aussi, je vous propose mes photos d’une autre année,

pour ne pas vous faire languir plus longtemps …  

  

 

 Elle a bien grossi et surtout a changé de couleur :

du brun foncé, elle est passée au vert clair, couleur de feuilles.

Il y a de la concurrence, sur ce chèvrefeuille !

Mise en position pour se transformer en chrysalide

La chrysalide terminée

Et 15 jours plus tard …

 Le papillon est venu se poser sur une vitre :

vu de dessous, il est très coloré.

 

 Puis, il va rester une bonne heure à sécher sur le mur de la maison

Pour finir par s’envoler dans le jardin.

 

Le Sylvain azuré (Limenitis reducta)

est un papillon de la famille des Nymphalidae.

Il vit dans les régions chaudes et ensoleillées.

Il mesure 6 à 7 cm d’envergure.

 Sa couleur noire du dessus a des reflets bleu acier très caractéristiques.

Dans le Midi, il a plusieurs générations par an (2 ou 3).

Les dernières chenilles s’enroulent dans une feuille de chèvrefeuille

pour passer l’hiver.

Leur cycle de vie ne reprendra qu’aux beaux jours.

On verra voler les premiers papillons en Avril/ Mai, selon la météo.

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PS : si vous chercher ses chenilles sur les chèvrefeuilles,

vous risquez de trouver ça !

 

 C’est la chenille du Sphinx gazé (Hemaris fuciformis) ,

qui aime butiner les fleurs des arbustes de printemps (lilas, buddléia …) 

Ailes transparentes, juste bordées de brun rouge,

abdomen cerclé de deux bandes brun rouge et brun chocolat,

permettent de le différencier du Moro Sphinx,

que l’on trouve dans nos jardins, à la même époque.

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Pendant que notre petite chenille grandit,

voici une anecdote,  arrivée à une fidèle lectrice du blog,

qui m’a envoyé ces photos.

 

Vous reconnaissez ce petit reptile dont je vous ai parlé le 7 Mai dernier.

 

La Tarente : Tarentola mauritanica. appelée familièrement Gecko

Sauf que là, elle est à un endroit pas du tout habituel…

 Vous ne trouvez pas ?

Et oui ! elle est dans la douche de son fils !!!

Comment est elle rentrée ?

Par la fenêtre ouverte ? Par des pierres mal jointées ?

Mystère !

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Un jour, une mes élèves en avait apportée une à l’école,

que ses parents avaient trouvée …

dans leur lit.

La maman avait suspendu les draps à sa fenêtre, pour les aérer …

le petit gecko s’était mis à l’abri sous les draps …

La suite est facile à imaginer.

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Dans ces cas-là, il suffit de lui jeter un torchon dessus,

de façon à l’attraper sans le blesser,

et de le sortir dans le jardin.

Il se débrouillera tout seul.

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Je vois déjà l’affolement

dans les yeux de ceux qui n’aiment pas les reptiles.

Moi-même, si je croise, un serpent en garrigue,

je sens passer un vent glacial paralysant …

Mais, même ceux qui les aiment, ne s’attendent pas forcément

à retrouver un crocodile dans leur piscine,

(comme cela arrive fréquemment en Floride)

ni un petit Gecko dans sa salle de bains …

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Nouvelle du jour !

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 Mission torchon accomplie !

Tarente relâchée dans les grosses pierres,

au pied des mûriers et près du puits


Mon fils est ravi … C’est un peu “son ” gecko …

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Souvenez-vous !

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La femelle Sylvain avait pondu des œufs, verts,

dont la surface ressemblait à un nid de guêpes.

C’était le 15 Mai.

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Depuis, j’ai vu une bonne dizaine d’œufs,

sur les chèvrefeuilles de mon terrain.

Mais Lundi matin …

j’en repérais un, tout noir …

La naissance était pour bientôt !

Je repassais trois heures plus tard, et la petite chenille était née.

Blanchâtre, minuscule (moins de deux millimètres),

elle était occupée à manger l’enveloppe de l’œuf d’où elle était sortie .

Remarquez que le bord de la feuille est intact …

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Devant m’absenter pour la journée, je laissais ma petite chenille, à regret.

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Rentrant le soir, j’allais vite voir !

D’abord, elle n’était plus blanche, et s’était attaquée au bord de la feuille.

Ce matin, elle avait grandi et le bord de la feuille était bien dentelé …

(à suivre)

 

 

 

 

Nous avons laissé nos papillons, continuer leur danse nuptiale.

A force de batifoler dans les arbustes,

ce qui devait arriver … arriva !

Un œuf ! 

Non, je ne suis pas restée, dans la garrigue d’Uzès,

à attendre que la femelle ponde…

Mais depuis une quinzaine de jours,

je voyais des sylvains azurés, régulièrement,

sur mes Pyracanthas en fleur.

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Il faut savoir que les chenilles des Sylvains azurés (Limenitis reducta)

ne mangent que du chèvrefeuille.

Donc, c’est sur ces arbustes que les femelles vont pondre.

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Elles choisissent, et c’est le cas pour beaucoup de papillons,

un arbuste situé à l’Est avec des branches basses.

Elles savent, d’instinct, que leurs petites chenilles,

ne seront pas secouées par le mistral,

qu’elles seront réchauffées par les premiers rayons du soleil,

et qu’elles profiteront de la chaleur du sol.

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Chez moi, chaque année, elles pondent sur le même petit chèvrefeuille.

  

Le chèvrefeuille des Baléares (Lonicera implexa)

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 – Arbuste méditerranéen

(Languedoc-Roussillon, Corse, Provence, jusqu’à Nice et même la Drôme)

– Tiges tordues, pouvant grimper facilement sur tout support :

arbustes voisins, grillages …

– Feuilles persistantes, vert glauque, coriaces, opposées et soudées par leur base.

– Inflorescence de 4 à 6 fleurs, directement soudées aux dernières feuilles .

– Fleurs très odorantes, en tube rose vif et blanc à l’intérieur.

– Petites baies oranges à maturité (non comestibles).

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A noter qu’il existe dans nos garrigues, une autre espèce de chèvrefeuille :

 le chèvrefeuille de Toscane (Lonicera etrusca)

 qui, lui, est à feuilles caduques et beaucoup moins courant.

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Après 10 mn de recherche … Un œuf !

 

Vous l’avez vu ?

Pas plus gros qu’une tête d’épingle,

il faut vraiment savoir ce que l’on cherche !

Un autre œuf, sur une branche voisine …

C’est un œuf un peu particulier

Il n’est pas lisse, et vue de très près,

sa texture ressemble à celle d’un nid de guêpe.

Je vais le surveiller et je vous donnerai de ses nouvelles,

jusqu’à ce que la petite chenille sorte

Car, elle, non plus, n’est pas ordinaire !

A bientôt !

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Un peu en avance, pour notre rendez-vous,

nous avons fait une petite pause dans la garrigue, au Nord d’Uzès.

Et là, surprise ! Indifférents à notre présence,

un couple de papillons étaient en pleine danse nuptiale,

dans les arbustes environnants. 

Plus de 5 cm d’envergure, le dessus noir à reflets métalliques bleutés,

des taches blanches tout le long du dos,

et le dessous brun orangé et blanc …

Pas de doute, c’étaient deux Sylvains azurés !

 

Mâle et femelle sont identiques, mais la femelle est légèrement plus petite.

J.F prenait ses photos, tranquille…

Quand le mâle, curieux, s’installa sur sa main …

IPhone, au secours !!!

 Vite quelques photos !!!

Comme il n’avait pas du tout l’intention de s’envoler,

je tendais mon doigt vers lui où, décidément peu farouche, 

il se posa sans difficulté.

Il y resta un bon moment,

jusqu’à ce qu’il repère une trace d’humidité au sol.

Après avoir invité sa belle, et une fois bien rafraîchis,

ils repartirent batifoler dans les arbustes. 

Une agréable rencontre aussi belle qu’inattendue !

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Bientôt l’été !

Les tarentes sont de sortie !

 (Photos prises dans un jardin de Mèze (Hérault)

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La Tarente (Tarentula mauritanica) 

est un petit reptile méditerranéen appelé souvent “gecko”.

C’est un petit animal nocturne, qui peut faire quelques sorties

en matinée ou en fin de journée.

Comme tous les reptiles, c’est un animal protégé !

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Si vous voulez en savoir plus,

je vous rappelle ma note du 18/01/2012

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Regardez ce que nous avons trouvé ce matin,

dans le local de notre compteur d’eau !

Une Tarente (Tarentola mauritanica)

appelée aussi “Gecko des murs”

C’est une des trois espèces de Geckos qui vivent en France,

avec le gecko verruqueux et le gecko d’Europe,

que l’on trouve surtout sur les îles de Port Cros, Porquerolles et en Corse.

D’une quinzaine de centimètres, à peu près,

elle est recouverte de “verrues”,

qui deviennent épineuses vers la queue et le cou.

Sa couleur va du beige au brun

et varie selon la température de l’endroit où elle se trouve.

Elle s’est installée là, à l’abri pour l’hiver.

Dans cette “petite boite” en béton,

viennent aussi se réfugier, araignées, mille-pattes, cure-oreilles

et autres insectes… Bref, tout ce qu’elle aime !

Remarquez ses yeux sans paupières,

juste protégés par une fine membrane

qui laisse une fente verticale. propice à la vue nocturne.

Les geckos diurnes, eux, ont des pupilles rondes. 

Les geckos peuvent grimper partout,

grâce à leurs doigts étalés munis de nombreux poils,

qui, par électricité statique, fonctionnent comme des ventouses.

Notre Tarente a une vie nocturne.

Dans la journée, elle reste abritée dans les tas de bois,

sur les vieux murs de pierre… 

et même dans les maisons.

                                   (Petit” Mabouya” de la Guadeloupe, accroché au plafond)

Les geckos aiment la chaleur.

En Europe, on ne les trouve que sur le pourtour de la Méditerrannée.

Mais il y a bien d’autres espèces aux Antilles,

à Madagascar, la Réunion, l’île Maurice,

les Seychelles, en Nouvelle Calédonie, en Australie, en Polynésie …

Dans les îles françaises, 

ils sont appelés “Margouillats”(en Polynésie) ou “Mabouyas”(aux Antilles).

Ils sont acceptés partout,

car ils débarassent les maisons de tous les moustiques 

et autres insectes indésirables.

Les geckos des zones tropicales ont la particularité de “chanter”.

Très impressionnant, la première fois qu’on les entend,

on pense à un chien qui pleure

ou à un bébé renard perdu…

Eh bien non !

C’est juste un petit lézard accroché au plafond qui crie “gek-hoo”, “gek-hoo”,

ce qui lui a donné son nom.

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 Tous les geckos (comme les autres reptiles), font partie des espèces protégées sur le sol français, métropolitain, mais aussi d’Outre-mer.

 

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