Balade dans la mangrove du Grand-Cul-de-Sac marin de la Guadeloupe
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Qu’est ce que la Mangrove ?
On trouve des mangroves dans les régions tropicales
tout autour de la planète,
dans des eaux toujours supérieures à 20 °C.
C’est un milieu intermédiaire entre les terres et la mer des Caraïbes.
La mangrove : écosystème riche en faune.
Elle sert de refuge aux crabes, crevettes, nurseries de poissons,
moules et huitres des palétuviers.
Elle sert aussi de pause migratoire ou de nidification
pour 80 espèces d’oiseaux,
et de lieu de vie pour les libellules …
La Mangrove : protectrice.
Elle contribue à la filtration de l’eau.
Elle participe à la protection du littoral, en absorbant la force des vagues.
Là où elles existaient,
les mangroves ont atténué les dégâts du tsunami de 2004.
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La mangrove un milieu humide difficile :
sol vaseux, souvent inondé,
pauvre en oxygène, avec une salinité importante.
Des arbres, les palétuviers ont su s’adapter à ce milieu.
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Le palétuvier rouge (Rhizophora mangle)
Le palétuvier rouge vit en bord de mer, dans une zone inondée en permanence.
Il a développé des racines « échasses »,
qui lui permettent de s’ancrer au sol.
De grandes feuilles coriaces,
des petites fleurs jaunes, un peu poilues,
et une façon de se reproduire inattendue.
Les graines commencent à germer sur l’arbre,
et une fois la plantule « à point »,
elle se laisse tomber dans l’eau.
Elle flotte jusqu’à trouver un point d’ancrage,
s’installe et forme tout de suite un nouvel arbre.
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On retrouve le palétuvier rouge
dans presque toutes les mangroves du monde,
comme ici, à Celestún, au Mexique,
classée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO.
Notre petite barque arrive à se frayer un chemin,
dans le petit espace laissé par les racines.
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Dans une zone de transition,
entre la mangrove et la terre ferme,
dans un sol boueux
on peut voir quelques palétuviers noirs (Avicennia germinans).
Ses racines émettent des rejets aériens,
perpendiculaires au sol : les pneumatophores.
Fines et très nombreuses, elles permettent à l’arbre de respirer
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Ces forêts de palétuviers abritent une faune sauvage riche :
oiseaux, tortues marines, crabes, poissons, coquillages
bébés hérons,
Frégates, caïmans,
Et, bien sûr, sur la lagune, des centaines de flamants roses.
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Une journée dans la Réserve de Sian Ka’an, (Mexique)
classée, elle aussi, Réserve de la Biosphère par l’UNESCO
Palétuviers rouges,
Des palétuviers noirs…
Et dans les zones asséchées, de magnifiques orchidées sauvages …
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Balade dans le Marais de Port-Louis, en Guadeloupe
Dans ce marais, si on peut voir des palétuviers rouges, en bord de mer,
dans les parties toujours inondées,
la majorité des arbres sont des palétuviers blancs.
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On s’y promène sur des passerelles en bois
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Le palétuvier blanc ( Laguncularia racemosa)
est adapté à des terrains vaseux, quelquefois inondés.
Les fleurs sont blanches disposées en petites grappes,
souvent visitées par les papillons.
Contrairement au palétuvier noir,
les pneumatophores sont assez gros et peu nombreux.
On voit bien les lenticelles qui permettent les échanges gazeux,
indispensables à l’arbre.
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Aigrettes, crabes violonistes, tillandsias accrochées aux arbres,
poissons et autres oiseaux,
ont fait du Marais de Port-Louis,
une zone humide protégée.
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