Le chemin du berger

 

Lors d’une de nos balades,

nous avons découvert la halte de l’Aveyron. 

Nous avions décidé de faire notre pause déjeuner,

au restaurant du Viaduc de Millau, sur l’autoroute A75.

Arrivés sur place, le restaurant était fermé (exceptionnellement !)

Renseignements pris, on nous indique un petit restaurant, 

au prochain arrêt : la halte de l’Aveyron.

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C’est une halte d’autoroute classique,

avec cafétéria et boutique de produits locaux :

roquefort, charcuteries, accessoires en cuir,

et les incontournables couteaux Laguiole.

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Installés sur la terrasse, avec vue sur Sévérac-le-Château,

nous avons remarqué, en contrebas, des sculptures en fer, très originales.

Le repas terminé, nous allons voir cela de plus près.

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En réalité, c’est tout un ensemble,

créé et entretenu par des bénévoles passionnés par le patrimoine pastoral,

de l’Association « la pierre des Causses » :

« Le sentier du berger »

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Tous les chemins sont bordés de murets en pierres sèches.

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Certains ont des petits escaliers,

qui permettaient d’accéder aux « faïsses« ,

petites terrasses aménagées, qui permettaient la culture de la vigne.

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La vie des bergers

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Les bergers, qui surveillaient leur troupeau quotidiennement,

devaient trouver un abri naturel pour se protéger des vents violents et froids.

Sinon, ils construisaient un « arruc« :

bâtiment en pierres sèches, opposé aux vents,

construit sur le sommet d’une colline,

pour mieux surveiller leur troupeau.

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La nuit, ils se réfugiaient dans leur cabanon,

souvent accolé à une bergerie : la jasse,

où ils enfermaient leurs brebis pour les protéger des loups,

très présents dans la région au 19ème siècle

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Tout était construit en pierres sèches, même les toits.

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En contrebas, près d’une lavogne, nous apercevons un troupeau.

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Jf essaie d’amadouer le chien …Impassible !

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De même que les brebis …

Car tous ces animaux sont en métal de récupération :

tôles, boulons, tuyaux, serrures …

Un vrai travail d’orfèvre !

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Une caselle : petit abri, pour les affaires du berger, ses outils …

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Des ruches-troncs appelées bournhous

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Mais où est le berger ?

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On l’aperçoit, là-haut sur sa tourelle.

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Les tourelles, toujours construites en pierres sèches,

permettaient au berger de surveiller ses brebis,

qui broutaient tranquillement dans les champs.

Il y grimpait grâce à un petit escalier en pierres plates.

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Je vous laisse admirer le berger, lui aussi en métal.

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 Une très belle réalisation !

Merci à l’association « la pierre des Causses »

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Petite remarque :

je n’avais vu nulle part le nom du ferronnier sculpteur,

qui avait réalisé les animaux et le berger.

Renseignements pris à l’Office du tourisme du Pays Sévéragais,

cet artiste est André Debru, basé aux Costes Gozon en Aveyron.

Si vous voulez en savoir d’avantage …

 

(http://www.vivreaupays.pro/Professionnels/tabid/63/ProdID/158/Langauge/fr-FR/CatID/7/DEBRU_ANDRE_FERRONNIER_DART_COSTES_GOZON_AVEYRON.aspx ou http://www.raspes-du-tarn.fr/diffusio/fr/visiter/artisanat_art/les-costes-gozon/forges-andre-debru_TFO030559569356.php#.VH7QGPXaT_Z