Nous arrivons à Figeac
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Notre hôtel jouxte la plus belle maison de la ville,
avec ses arcades en ogives, et ses fenêtres sculptées.
Dans le “Vieux Figeac”, les rues sont étroites et tortueuses,
certaines sont piétonnes,
recouvertes de pavés,
d’autres sont inaccessibles avec un véhicule,
certaines sont ouvertes à la circulation, dans la journée, de façon provisoire.
(Livraisons, dépose de bagages …)
Mais la circulation en voiture, dans le centre, reste très difficile,
et le stationnement presque partout interdit.
Une fois vos bagages déposés à l’hôtel,
il est facile de se garer dans des parkings gratuits à 500 m de là,
et de découvrir la ville à pied.
Place aux herbes, rue de la Laurière, rue de la Raison …
On se croirait au Moyen Âge …
Partout, dans les ruelles, se cachent des restaurants sympas.
Ici, les maisons sont à colombages, avec un “remplissage” fait de grès jaune,
de briquettes rouges ou simplement de torchis.
Elles ont, presque toutes, un”Soleilho”, genre de grenier ouvert,
utilisé pour le séchage du linge.
Certains propriétaires les ont transformés en appartement,
avec de grandes baies vitrées et des balcons fleuris.
On retrouve ces greniers ouverts dans d’autres régions de France.
Mon arrière-grand-mère, qui habitait en Provence,
y faisait sécher ses fromages de chèvre,
entre deux coussins de “Pèbre d’Aï ” (Poivre d’âne),
autrement dit, notre sarriette (Satureja montana)
Nous sommes installés à l’Hôtel-Bar-Le Champollion,
(notre fenêtre dans le cercle jaune)
situé sur la place Champollion,
juste en face le Musée Champollion …
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Mais qui était Champollion ?
(à suivre …)
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