C’est la suite de ma note du 14/02/2014
Nous en étions restés au nombre de 6 espèces invasives de vers.
malheureusement, une septième espèce vient d’être découverte,
en provenance, celle-là de Nouvelle Guinée,
se régalant de nos escargots …
Je vous mets l’article publié sur le site
Blog: Plathelminthes terrestres invasifs – Jean-Lou Justine’s Home …
Septième espèce de Plathelminthe terrestre invasif en France
Septième espèce de Plathelminthe terrestre invasif en France : Platydemus manokwari Comme annoncé depuis quelques jours… Nous avons publié ce matin un article scientifique sur la présence de Platydemus manokwari, trouvé à Caen. Cette espèce est particulièrement connue : elle a été classé dans les « 100 espèces envahissantes les plus néfastes au monde ». Platydemus manokwari est un prédateur d’escargots, qui est capable d’élargir son régime alimentaires aux vers de terre. L’espèce est invasive dans quinze territoires de la région pacifique, mais c’est la première fois qu’elle est trouvée en Europe. Partout où elle a été introduite, elle a fait des ravages sur la biodiversité. L’article est publié dans une revue en libre-accès, c’est-à-dire que vous pouvez le lire gratuitement. Comme la plupart des revues scientifiques, celle-ci est en anglais, mais nous avons ajouté une version complète de l’article en français – tout aussi gratuite.
Platydemus manokwari mangeant un escargot français
Pour lire l’article (en anglais) : cliquer sur http://dx.doi.org/10.7717/peerj.297 Pour télécharger le texte complet en français : cliquer sur http://dx.doi.org/10.7717/peerj.297 puis cliquer sur « Supplemental Information » ![]() “Le ver plat de Nouvelle-Guinée Platydemus manokwari en France,première mention en Europe: il faut agir maintenant” |
Une espèce supplémentaire
Nous avons trouvé une espèce supplémentaire de Plathelminthe terrestre invasif
en France.
Plutôt que de l’annoncer sur ce blog, nous avons choisi, avec mes coauteurs,
de présenter ce résultat de manière formelle dans un journal scientifique international,
pour lui donner plus de poids. Et aussi, notre article fait 22 pages –
ça ne tiendrait pas ici.
L’article a donc été soumis au processus de “la revue par les pairs”
c’est-à-dire que trois scientifiques ont relu notre texte et on fait des corrections
et des suggestions.
Il faut attendre quelques jours pour qu’il soit publié –
ils nous disent que l’article sortira sur leur site internet le mardi 4 mars à 13 heures
(heure de Paris).
PeerJ est une revue scientifique en accès ouvert, ce qui signifie que tous peuvent lire
les articles gratuitement sur internet. Et cela signifie aussi que les textes et les photos
pourront être utilisés librement par tous – à la simple condition de citer la source.
L’article est en anglais mais nous avons prévu une version intégrale en français,
qui sera disponible en même temps.
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