Mars : ailleurs dans le Monde … Nouvelle-Zélande, île du Sud, de Queenstown au Milford Sound

 Je vous ai laissés à Queenstown,

où nous resterons deux jours,

puis nous partirons vers Te Anau, où nous coucherons.

De là, nous partirons une journée entière

en croisière dans le Milford Sound 

(Trajet en violet sur la carte) 

 

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 Queenstown

***

C’est une ville très animée, et c’est vrai qu’elle a tout pour plaire.

Située au bord d’un immense lac et entourée de superbes montagnes,

l’été, on peut y pratiquer toutes les activités nautiques,

et l’hiver, les montagnes enneigées la transforme en station de ski.

Seul centre commercial à 200 Km à la ronde,

tout, dans la ville reste ouvert tard dans la nuit :

commerces, restaurants, pubs à bière et à musique …

***

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D’abord, notre hôtel, au bord du lac …

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On ne se lasse pas de cette vue : montagnes vert anis tôt le matin,

et rougeâtres au coucher du soleil.

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Le lendemain, nous prenons le « Skyline ».

Là-haut plusieurs activités sont possibles.

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Certains montent avec leur vélo,

pour redescendre à fond, par une piste vertigineuse !!!

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Cela vous dit, un petit saut à l’élastique à 400 m de haut ?

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On peut, aussi, après le premier palier, monter plus haut,

avec une luge spéciale, louée sur place,

et se lancer sur une piste en lacets …

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On peut se « contenter » d’admirer le paysage !!!

La ville, le lac, les montagnes : superbe panorama …

***

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A la fin du XIXè siècle, des filons d’or ont été découverts.

Seul vestige de cette époque le « TSS Earnslaw »,

bateau à vapeur restauré avec lequel on peut faire le tour du lac.

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Balade en jet-boat, dans l’indifférence totale des mouettes et des canards.

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Un peu de plage … mais l’eau est juste à 15° été comme hiver …

Ces deux jours de « retour à la civilisation », nous ont fait un bien énorme …

***

En route vers Te Anau

***

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Il y des moutons à perte de vue.

Moutons, mérinos, chèvres angora, et même alpagas,

ils sont tous élevés pour la laine.

Les boutiques de Queenstown sont pleines de pulls, tricotés mains.

Très, très beaux … Mais très, très chers !!!

***

 Te Anau

***

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C’est un gros village, qui est surtout le point de départ

de balades dans le Fiordland National Park.

Randonnées, croisières,

à la journée ou sur plusieurs jours (4 jours pour le Milford Track),

lacs, montagnes, glaciers, cascades, forêts de hêtres moussus et fjords,

on se sent tout petit devant tant de nature sauvage.

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Quatre oiseaux endémiques et protégés que vous pourrez, peut-être,

rencontrer pendant vos balades.

(Photos prises au Centre Ornithologique de Te Anau)

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Une plante très rare : Alepis flavida,

plante parasite du Nothofagus solandri

***

Le lendemain, nous partons pour Milford Sound, pour faire une croisière dans le fjord.

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Il vaut mieux partir tôt le matin, avant qu’il n’y ait trop de monde sur la route (étroite).

Il vaut mieux aussi, choisir une croisière matinale, sur un petit bateau.

Les cars de touristes arrivent souvent après 13h.

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Un petit arrêt aux Mirror Lakes

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Les montagnes se reflètent dans l’eau du lac :

le vent n’est pas encore levé, le reflet est bien visible.

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La route continue à travers les glaciers …

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… jusqu’à l’arrivée au hameau de Milford Sound.

Parking obligatoire.

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Le reflet du « Mitre Peak » est sur toutes les cartes postales, 

et même sur un timbre de l’UNESCO.

Superbe !

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Un petit café/croissant et nous partons pour l’embarcadère,

par une petit sentier aménagé dans la forêt.

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Nous sommes à peine une vingtaine sur notre bateau,

principalement des Français …

Visiblement, on a tous lu les mêmes guides de voyages …

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Blocs de rochers, cascades, glaciers, oiseaux, otaries, jusqu’à la mer …

Je vous laisse admirer.

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La mer, des oiseaux, mais pas de dauphins.

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De retour, le capitaine s’amuse à placer son bateau sous les cascades…

J’ai résisté le plus possible sur le pont,

mais j’ai fini par rentrer dans le bateau, comme tout le monde …

Juste pour protéger mon appareil photo …

(Photo prise de l’intérieur du bateau)

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Superbe journée !!!

*** 

(à suivre) 

Mars : ailleurs dans le Monde … Nouvelle-Zélande, île du Sud, des glaciers à Queenstown

 Aujourd’hui, nous partirons de Franz-Josef Glacier,

où nous avons couché,

pour aller à Queenstown

(trajet du jour en violet)

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 La veille, avant d’arriver à Franz-Josef Glacier

(qui est à la fois, le nom du glacier et du village qui est à ses pieds),

nous avons fait un arrêt (obligatoire !) à Hokitika.

C’est la capitale de la pierre de jade néo-zélandaise.

Greenstone en anglais, Pounamou en Maori, est composée essentiellement de néphrite,

silicate de calcium et de magnésium,

alors que le jade que l’on trouve en Birmanie est composée essentiellement de jadéite,

silicate de sodium et d’aluminium.

Le Pounamou fait partie de la culture Maori,

qui depuis toujours l’ont employé pour faire des armes, des bijoux …

car ils lui attribuent un pouvoir particulier.

Son exploitation est très réglementée,

et tous les gisements appartiennent à la même tribu.

Ces pierres brutes sont charriées par les torrents qui descendent des glaciers,

jusqu’à la plage.

***

Hokitika

*** 

 C’est ici qu’est installée la taillerie officielle de jade.

Le Pounamou existe dans toutes les nuances de vert,

du vert très pale, au presque noir,

uni ou avec des inclusions.

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Les ateliers vitrés, permettent au public de voir le travail des artisans.

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Les premières découpes …

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Et les pièces terminées exposées dans la boutique.

***

Revenons à Franz-Josef,

et partons à l’assaut du glacier.

Il y a une heure et demie de marche entre le parking et le bas du glacier.

On longe d’abord, par un chemin facile, une petite rivière.

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Puis, nous arrivons dans son lit :

rochers érodés par la glace et l’eau,

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petits ruisseaux dûs à la fonte des neiges,

(On commence à apercevoir le glacier complètement au fond de la vallée.)

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Cascades,

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éboulements de cailloux recouverts de mousses et de lichens,

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Nous arrivons au pied du glacier. Superbe !

Nous avons mis plus de temps que prévu,

car nous avons fait beaucoup d’arrêts photos.

Le retour sera plus rapide, car la pluie arrive (encore !!!)

Nous n’arriverons pas au parking sans nous mouiller …

***

Nous reprenons la route vers le Sud.

Les plages ne sont pas vraiment accueillantes :

elles sont envahies par des troncs d’arbres

charriés par les rivières qui descendent des glaciers.

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A partir de Haast, la route quitte le bord de mer

pour pénétrer dans les forêts (et quelles forêts !) du centre de l’île.

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Cette route est superbe.

De nombreux arrêts sont possibles,

bien signalés, avec parking, panneaux explicatifs …

(et il serait dommage de passer son chemin sans aller voir)

Cascades, arbres remarquables, points de vue, piscine bleue,

toutes ces découvertes sont intéressantes.

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les arbres sont moussus recouverts de lichens et de champignons,

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 et encore de nouvelles fougères !

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Au bord de la route, des digitales roses et blanches,

et du Millepertuis (Hypericum perforatum), le même que nous avons dans nos garrigues,

et que nous employons pour apaiser les piqûres de moustique.

Vite ! frictionnons nous pour calmer les attaques des sandflies sur la plage.

Vous ne connaissez pas le Sandfly ?

C’est un petit moucheron, minuscule, presque invisible,

qui se trouve sur les plages calmes ou au bord des marécages …

La piqûre ne fait pas forcément mal, sur le coup,

ce qui fait qu’il peut vous piquer plusieurs fois au même endroit …

Ce n’est que le soir que vous commencerez à vous gratter …

C’est terrible !

De plus, l’endroit de la piqûre se transforme en bouton,

qui reste rougeâtre pendant deux ou trois semaines. 

***

Blue Pools

***

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1,5 Km depuis le parking de petits sentiers aménagés, au milieu des fougères …

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… pour arriver à la grande passerelle (pas plus de 10 personnes à la fois),

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En contrebas, la piscine d’eau bleue … de la fonte des glaciers.

(Il n’y a pas beaucoup d’amateurs pour la baignade)

et les rochers gris gravés de noir …

Bonne balade !

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Nous quittons la forêt, et nous arrivons dans la région des lacs.

Nous ferons plusieurs arrêts pour admirer le paysage.

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Lac Hawea

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Ce soir, nous dormirons à Queenstown

*** 

Mars : ailleurs dans le Monde … Nouvelle-Zélande, île du Sud, la côte Ouest

 

Après le Parc Abel Tasman,

nous prenons la route vers la côte Ouest

(Trajet en violet)

 

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***

Nous traversons d’abord des forêts,

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Sur un parking.

Le Weka (Gallirallus australis) se rapproche du Râle.

Il ne vole pas et se nourrit de graines, d’escargots et de coquillages.

C’est un animal rare et protégé. 

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Les bords de route sont très fleuris.

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Nous arrivons au bord de mer.

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Côte rocheuse, 

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mais surtout, une énorme tempête : grosses vagues, vent violent glacial …

mais, pourtant, nous savons qu’il y a une colonie d’otaries dans les rochers,

donc, nous descendons sur la plage.

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Nous ne serons pas déçus, le spectacle est beau.

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Le mâle dort, 

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les petits jouent dans la piscine, 

la mère est partie faire des courses (enfin, elle est partie pêcher),

Bref, une vie de famille normale !

***

Nous dormirons dans un chalet caché dans une forêt de fougères et de palmiers Nikau.

mais la pluie arrive !

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***

Le Nikau

 

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(Souvenez vous des arbres en acier de Wellington …)

Le Nikau (Rhopalostylis sapida),

peut atteindre 10 m de hauteur

C’est la seule espèce de palmier de Nouvelle-Zélande.

***

Le lendemain, nous reprenons la route jusqu’aux « Pancake Rocks »,

formations rocheuses érodées par la mer.

Une curiosité !

Malheureusement la tempête et une forte pluie, gâcheront un peu le paysage.

 

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Les vagues s’engouffrent entre les rochers, créant de superbes geysers.

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A ne pas manquer, surtout s’il y a du soleil. 

*** 

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En arrivant sur la plage suivante, plus au calme,

nous avons eu la surprise de trouver un bébé otarie, certainement égaré à cause de la tempête.

Nous l’avons photographié, mais pas touché,

espérant que sa mère le retrouverait à son odeur ou à ses cris.

***

(à suivre …)

 

 

 

Mars : ailleurs dans le Monde, Nouvelle-Zélande, la traversée, le Parc Abel Tasman

Un mois en Nouvelle-Zélande (suite)

L’île du Sud 

*** 

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 D’abord, la traversée entre les deux îles :

elle se fait en ferry, avec notre voiture.

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Le bateau se faufile entre les montagnes.

Le temps des trois heures de traversée passe vite, tant le paysage est beau.

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Petites maisons de vacances cachées au bord de l’eau ou sous les arbres,

élevages de poissons,

et surtout beaucoup de petits bateaux de pêche ou de promenade.

Ici, la vie est calme.

Arrivés à Picton, 150 Km nous séparent de notre hôtel,

situé en bordure du Parc Abel Tasman.

***

Abel Tasman : la mer et la forêt

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Il y a plusieurs façons de profiter du parc :

par la mer, en bateau rapide ou en kayak,

ou à pied par la forêt.

Ou comme nous, en bateau taxi, le plus loin possible et retour à pied par la forêt.

L’avantage, est qu’en cas de fatigue, il suffit de descendre sur la plage,

et d’attendre le prochain bateau.

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Plages immenses et mer chaude …

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Quelques otaries sur les rochers … mais nous en verrons beaucoup plus, plus loin.

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Un huitrier local et quelques cormorans,

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Après une bonne baignade, nous prenons le sentier de la forêt qui longe les plages.

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Nous trouverons seulement deux variétés d’orchidées, dont j’ignore le nom.

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Une, dans les herbes sèches d’un talus,

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L’autre, (plusieurs pieds) , aux abords de ce petit pont en bois,

dans une zone très humide. 

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A chaque trouée entre les arbres, on voit la plage,

et on peut facilement, descendre pour faire une pause baignade.

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Ce qui frappe le plus, c’est la quantité de fougères. 

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Sur un talus de deux mètres-carrés, nous en avons compté 12 espèces différentes .

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La plus grande est sûrement, la Fougère argentée (Cyathea dealbata)

C’est une fougère arborescente, endémique de Nouvelle-Zélande,

qui peut atteindre facilement 10m de hauteur.

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Emblème de la Nouvelle-Zélande ?

– D’abord, des All Blacks, redoutables joueurs de rugby,

– Ensuite, c’est un symbole de qualité pour les hôtels, les restaurants, les guides touristiques,

– Elle est aussi stylisée sous forme de caddy,

sur les vitrines des magasins

vendant uniquement des produits fabriqués, cultivés ou pêchés en Nouvelle-Zélande.

Elle est aussi utilisée avec humour par les vendeurs de bière.

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***

 

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Nous sommes restés deux jours dans le Parc Abel Tasman,

mais, on aurait pu y rester une semaine, sans s’ennuyer … 

Demain, nous partons sur la côte Ouest.

***

 

Devinette : la réponse

 

 

Avez-vous trouvé ?

*** 

Vous avez été plusieurs à trouver que c’était une Iridacée.

(voir tous les commentaires)

Mais cet iris est très particulier,

il fleurit début Mars.

Seuls, Françoise et Denis ont trouvé le nom exact. 

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Voici la photo, d’où j’ai tiré cette macro.

Appelée souvent « Iris des serpents »(???)

Hermodactylus tuberosus (c’est son nom scientifique),

fait partie de la famille des Iridacées.

L’association des couleurs est peu courante :

vert chartreuse et brun velouté presque noir.

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Voici trois étapes de sa floraison.

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Ses longues feuilles sont sorties depuis l’automne,

mais il fleurit en ce moment, comme chaque année, au mois de Mars.

Elle est classée dans les plantes bulbeuses,

mais ses réserves souterraines

sont stockées dans une racine horizontale et non dans un bulbe.

C’est une plante méditerranéenne (Grèce, Turquie, Israël …)

En France, elle ne pousse naturellement que  

sur des terrains bien drainés et ensoleillés, dans les Alpes Maritimes, le Var,

Nous avons la chance d’en avoir quelques stations dans le Gard. 

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C’est une plante rare et protégée,

surtout ne vous laissez pas tenter par un arrachage intempestif …

On en trouve dans les catalogues de pépiniéristes, spécialisés dans les bulbeuses.

***

 

Relâché d’oiseaux

 

Pour une fois, les photos ne sont pas de moi,

elles m’ont été transmises par des amis, amoureux de la nature.

 ***

Cela se passe en Camargue, au Centre du Scamandre,

dans la Réserve Naturelle Régionale du même nom.

***

Il s’agit de relâcher des oiseaux (aujourd’hui des rapaces),

blessés, récupérés, puis soignés et aptes, maintenant à redevenir libres.

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Une première dans le Gard !

100 à 150 spectateurs, curieux, associatifs,

et deux représentants de la Fédération des chasseurs régionale et du Gard,

à qui deux oiseaux ont été confiés pour les relâcher,

et qui ont fermement condamné le braconnage.

 

*** 

Les oiseaux relâchés aujourd’hui, ont tous une histoire :

– une buse paralysée par une vieille fracture infectée,

– une autre blessée après une collision avec une voiture,

– un aigle botté criblé de plombs,

– choc à un œil, pour un

– noyade, pour un autre,

tous ont eu la chance d’être trouvés par un amoureux des oiseaux,

transportés (souvent par l’intermédiaire de l’ONF),

à l’Hôpital Faune Sauvage Cévennes Garrigue de Ganges,

où ils ont été amoureusement soignés et préparés à une nouvelle vie dans leur milieu naturel.

***

Photos du relâché

Chaque oiseau est amené par un responsable à la personne chargée de lui rendre sa liberté.

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On ne sait pas qui est le plus craintif : l’oiseau ou le « relâcheur » …

ni le plus heureux ensuite .

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Là, c’est un aigle botté qui va retrouver sa liberté.

Criblé de plombs (voir sa radio en bas), une aile cassée, cet oiseau était condamné.

Après une opération, une immobilisation

et un nourrissage à la pince deux fois par jour, pendant 20 jours,

aujourd’hui, il est en pleine forme et peut être relâché.

 

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Il a aussi été bagué… Peut-être des nouvelles bientôt ?

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Le représentant technique des Chasseurs du Gard lâche sa buse .

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C’est le tour de notre amie Jacqueline de lancer la sienne.

Elle fait partie de la Société de Protection de la Nature du Gard,

mais là, elle fait ça pour son plaisir !

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Le bonheur est dans le pré !!!

***

Une autre buse variable à relâcher

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De nouveaux rapaces dans le ciel de Camargue !!!

***

Bestiole inconnue (suite)

 

Vous n’avez été que trois à me répondre…

Je ne sais pas si d’autres ont cherché …

***

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La bestiole en question a été trouvée, dans la maison,

près de la porte d’entrée, au sol.

Elle mesure à peu près 1 cm, pas plus.

Mise sur une feuille de papier blanc, dans une boîte transparente pour observation, 

elle se cache tout de suite sous la feuille de papier. (Nocturne ?)

Je pense à une larve d’insecte, mais lequel ?

Merci de m’aider à chercher !

***

 J’ai contacté André Lequet, passionné des insectes,

qui d’ailleurs, a un site génial

http://www.insectes-net.fr/

 car on y trouve souvent les réponses à nos questions.

et voici sa réponse !

******************

Bonjour, 

Merci d’apprécier mes « pages entomo » ! 

Votre bestiole est une larve de « Raphidie », curieuse et peu fréquente bestiole. Il y a au moins 5 ou 6 espèces, très ressemblantes,  mais je n’ai pas la doc pour aller plus avant car c’est là, affaire de spécialiste. 

Cordialement

***

Je lui envoie donc, la seule photo de Raphidie, prise l’été dernier,

( très mauvaise photo, car prise trop rapidement)

Insectes,raphidie

Sa réponse !

Bonjour,  

Concernant la Raphidie il s’agit d’une femelle reconnaissable à la longue « tarière » (organe de ponte) prolongeant l’abdomen !

***

Didier n’était pas loin,

il avait déjà trouvé la famille des Raphidioptères 

D’après ce que j’ai pu trouver de ressemblant, on dirait fort une larve de raphidioptère ! 

Écrit par : Didier | 10/03/2014

Bravo !

***

Une bestiole inconnue

 

 

Ceci n’est pas une devinette,

 c’est un appel à vos connaissances.

 

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La bestiole en question a été trouvée, dans la maison,

près de la porte d’entrée, au sol.

Elle mesure à peu près 1 cm, pas plus.

Mise sur une feuille de papier blanc, dans une boîte transparente pour observation, 

elle se cache tout de suite sous la feuille de papier. (Nocturne ?)

Je pense à une larve d’insecte, mais lequel ?

Merci de m’aider à chercher !

***

 

Encore une espèce invasive… (suite)

C’est la suite de ma note du 14/02/2014

Nous en étions restés au nombre de 6 espèces invasives de vers.

malheureusement, une septième espèce vient d’être découverte,

en provenance, celle-là de Nouvelle Guinée,

se régalant de nos escargots …

Je vous mets l’article publié sur le site

Blog: Plathelminthes terrestres invasifs – Jean-Lou Justine’s Home 

 

Septième espèce de Plathelminthe terrestre invasif en France

posted 19 hours ago by Jean-Lou Justine   [ updated 17 hours ago ]

 

Septième espèce de Plathelminthe terrestre invasif en France : Platydemus manokwari

Comme annoncé depuis quelques jours…

Nous avons publié ce matin un article scientifique sur la présence de Platydemus manokwari,

trouvé à Caen. Cette espèce est particulièrement connue : elle a été classé dans les « 100 espèces

envahissantes les plus néfastes au monde ». Platydemus manokwari est un prédateur d’escargots,

qui est capable d’élargir son régime alimentaires aux vers de terre.

L’espèce est invasive dans quinze territoires de la région pacifique, mais c’est la première fois

qu’elle est trouvée en Europe. Partout où elle a été introduite, elle a fait des ravages sur la biodiversité.

L’article est publié dans une revue en libre-accès, c’est-à-dire que vous pouvez le lire gratuitement.

Comme la plupart des revues scientifiques, celle-ci est en anglais, mais nous avons ajouté

 une version complète de l’article en français – tout aussi gratuite.

 

https://sites.google.com/site/jljjustine/plathelminthe-terrestre-invasif/septiemeespecedeplathelmintheterrestreinvasifenfrance/Platydemus%20manokwari%201900%20pixels%20Fig%205%20Predation%20NB03344.jpg
Platydemus manokwari mangeant un escargot français

Pour lire l’article (en anglais) :

 cliquer sur http://dx.doi.org/10.7717/peerj.297

Pour télécharger le texte complet en français : 

cliquer sur http://dx.doi.org/10.7717/peerj.297 puis 

cliquer sur « Supplemental Information » 

 dans la colonne de gauche, puis sur le lien:
 

« Le ver plat de Nouvelle-Guinée Platydemus manokwari en France,

première mention en Europe: il faut agir maintenant »

 

 

Une espèce supplémentaire

posted 23 Feb 2014 10:17 by Jean-Lou Justine   [ updated 25 Feb 2014 14:28 ]

 

Nous avons trouvé une espèce supplémentaire de Plathelminthe terrestre invasif
en France.
 
Plutôt que de l’annoncer sur ce blog, nous avons choisi, avec mes coauteurs,
de présenter ce résultat de manière formelle dans un journal scientifique international,
pour lui donner plus de poids. Et aussi, notre article fait 22 pages –
ça ne tiendrait pas ici.
 
L’article a donc été soumis au processus de « la revue par les pairs »
c’est-à-dire que trois scientifiques ont relu notre texte et on fait des corrections
et des suggestions. 
Notre article a maintenant été accepté pour publication par la revue scientifique PeerJ.
Il faut attendre quelques jours pour qu’il soit publié –
ils nous disent que l’article sortira sur leur site internet le mardi 4 mars à 13 heures
(heure de Paris).
 
PeerJ est une revue scientifique en accès ouvert, ce qui signifie que tous peuvent lire
les articles gratuitement sur internet. Et cela signifie aussi que les textes et les photos
pourront être utilisés librement par tous – à la simple condition de citer la source.
L’article est en anglais mais nous avons prévu une version intégrale en français,
qui sera disponible en même temps.