Février : ailleurs dans le monde, Nouvelle-Zélande, île du Nord

 

Un mois en Nouvelle-Zélande

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La Nouvelle-Zélande est formée de deux îles : celle du Nord, très volcanique, appelée aussi “l’île fumante”,

et celle du Sud, couverte de grands glaciers appelée île de Jade.

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Tout le pays est situé sur la “Ceinture de Feu” du Pacifique,

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Elle est, en plus, à cheval sur la jonction de deux plaques tectoniques

dont une passe sous l’autre. (fossé de subduction).

On comprend pourquoi la Nouvelle-Zélande compte 18 volcans éteints, endormis ou actifs,

et est très sensible aux tremblements de terre

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Aujourd’hui, je ne vous parlerai que de l’île du Nord.

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Dans le port, le dernier bateau de la Coupe America, malheureusement perdue,

après une bataille acharnée avec les USA.

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Après la balade sur le port, nous montons sur la Sky Tower :

328 m en tout, avec l’antenne TV, 237 m pour le dernier étage.

Elle surmonte tout un complexe de restaurants,

boutiques et surtout le Casino d’Auckland.

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Une fois en haut, certains se jettent dans le vide, 

solidement harnachés, mais quand même !

Juste 16 secondes pour descendre à 8o km/h ….

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Les moins téméraires (dont nous avons fait partie), prennent l’ascenseur :

ascenseur au sol de verre,

et seulement 40 secondes pour descendre des 200 m du premier étage,

déjà, il faut avoir l’estomac bien accroché !

En ajoutant 2€ au billet normal, 

on peut y remonter une deuxième fois dans la journée 

ou à la tombée de la nuit … Spectacle éblouissant !

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Le lendemain, nous partons visiter le Musée d’Auckland :

énorme ! il faudrait la journée pour le visiter.

Nous choisissons de voir juste les salles consacrées aux différents peuples du Pacifique.

On retrouve dans leur artisanat, les mêmes origines :

Polynésiens, Hawaïens, Tongas, Samoas et bien sûr Maoris …

 

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Auckland, c’est fini !

Nous prenons la route vers la Péninsule de Coromandel,

avec d’abord un arrêt à la Réserve Naturelle de Miranda. 

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Le paysage ressemble un peu à notre Camargue,

mais ici, pas de flamants roses, mais beaucoup d’espèces de limicoles,

comme cette échasse d’Australie (Himantopus leucocephalus),

en grand nombre, ce jour-là.

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La côte Est de la Péninsule de Coromandel est très belle :

plages rocheuses et mer d’un beau bleu azur.

Au loin, on peut voir des bateaux,

car ici, on élève des moules, des huîtres et des coquilles Saint-Jacques,

que vous pouvez déguster dans tous les petits restos du bord de route.

Excellent !

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Les rochers environnants et les troncs d’arbres,

sont recouverts de Pyrrosia eleagnifolia.

C’est une variété de fougères.

C’est la première que nous voyons,

mais pas la dernière, car on dit que le pays en compte plus de 1200 espèces.

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Nous arrivons à notre hôtel : bord de mer, piscine, très bon restaurant,

chambres installées dans des petits chalets individuels, avec terrasse,

au milieu d’une forêt … de fougères.

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Balade à “Cathedral Cove”

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Les bords de toutes les plages sont recouverts de plantes d’Agapanthes

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largement visitées par les insectes.  

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Pour accéder à “Cathedral Cove”, pas de route, mais un sentier à travers la forêt de fougères.

Départ de la plage de Hahei

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2h de … marche, escaliers, zones de boue, cailloux,

de montée, de descente vertigineuse … de remontée,

heureusement la flore et la faune font oublier l’effort.

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Par certaines trouées, on voit les rochers de calcaire blanc de la côte.

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Ici, c’est l’été, et la sortie des premières cigales.

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Dans cette forêt, au milieu des fougères, on remarque des “Kauris”:

arbres de la famille des Araucarias, à ne pas confondre avec les “Karris” australiens,

qui eux sont des Eucalyptus.

Arbres vénérés, trop souvent exploités,

ils font l’objet d’une surveillance sanitaire et de reboisements intensifs.

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Cathedral Cove

La réserve marine de la Péninsule de Coromandel,

Te Whanganui-A-Hei,

se compose de plusieurs baies ( Gemstone Bay, Stingray bay)

séparées par une arche naturelle “Cathedral Cove”

Un sentier sous-marin existe entre les baies.

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Des plages de sable blanc, (mais l’eau est froide !) des rocheux calcaires à peine ocres,

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un tunnel creusé par la mer,

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voilà “Cathedral Cove”

La beauté du site fait oublier son difficile chemin d’accès .

Ceux qui ont vu le film “Le Monde de Narnia” reconnaîtront ce paysage.

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(à suivre …)

 

 

Encore une espèce invasive… (version corrigée)

 

On commence à peine à en parler …

Au (Avant le) printemps 2013, on ne savait pas

que ces vers étaient arrivés en France !

Le premier spécimen a été trouvé par Pierre Gros dans son jardin,

le 15 Mars 2013

Je vous retransmets ici une partie de “la lettre des Jardins de Noé”

reçue le 28/10/2013,

sous le titre “l’espèce du mois”

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Les plathelminthes terrestres

Aussi appelés vers tueurs, les plathelminthes ont été observés pour la première fois sur notre territoire durant le printemps 2013. Espèces invasives, ces vers n’existent pas naturellement en Europe et pourraient causer des dégâts écologiques majeurs selon les scientifiques.

Des vers venus de Nouvelle-Zélande

© P. Gros

Pourquoi être vigilant face aux plathelminthes ?

Ces vers invasifs seraient arrivés en France dans des pots de fleurs et seraient originaires de Nouvelle-ZélandeQuatre espèces ont été observées en France à ce jour. 

Déjà présents en Angleterre depuis quelques années, les vers plats sont de redoutables prédateurs des lombrics entrainant la disparition des ces derniers et causant des dégâts agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels.

Geoplanidae_invasif_2.jpg

© P. Gros

 

Or les vers de terre sont des maillons essentiels dans la chaîne alimentaire des jardins : ils font en effet partie des repas des insectes, des oiseaux, des mammifères, des amphibiens, etc. S’ils venaient à disparaître, d’autres espèces pourraient donc elles aussi disparaître.

Sur notre territoire les lombrics ne sont pas préparés à se défendre contre les vers plats alors qu’ailleurs, où les vers plats sont présents naturellement, ils ont développé des stratégies d’évitement.

Qui sont-ils ?

Les plathelminthes sont des vers plats terrestres faciles à reconnaître. Ils sont encore très peu connus sur notre territoire mais selon les scientifiques, ils appartiendraient à la famille des Geoplanidae. Ils sont en particulier présents dans les Alpes Maritimes et dans le Finistère. 

Geoplanidae_invasif_3.jpg

© P. Gros

 

On peut les observer dans le sol, sous les feuilles ou sous les pierres. La première espèce observée en France est de couleur marron avec une ligne jaune dorsale et une strie au milieu de la ligne mesurant 3 à 4 cm de long. 

Venant d’autres contrées, ces vers n’ont pas de prédateur ni de parasite en France aujourd’hui. Ils sont néanmoins capable de se défendre grâce à un mucus répulsif sécrété par des glandes. 

Que faire si vous avez des vers plats dans le jardin ?

Jean-Lou Justine, professeur au Museum national d’Histoire naturelle, et l’INPN  (Inventaire National du Patrimoine Naturel) vous lance un appel à témoin !

Geoplanidae_invasif_4.jpg

© P. Gros

 

« Ce que j’ai peut-être le plus de mal à faire comprendre, c’est le fait qu’on ne sait quasiment rien sur ces vers », explique le professeur Justine qui demande l’aide de tous pour faire avancer la recherche sur ce ver. « Ces bêtes vivent sur le sol. Les seuls qui peuvent les trouver ce sont ceux qui travaillent au ras du sol, qui ont les mains dans la terre, c’est à dire les jardiniers amateurs. Nous avons vraiment besoin du public pour faire avancer nos travaux », insiste-t-il.

  • N’hésitez donc pas à transmettre vos observations à Jean-Lou Justine en lui envoyant un mail (justine@mnhn.fr) !
  • Reportez-vous également sur son site où vous trouverez les informations actuelles sur ces espèces de vers : http://bit.ly/Plathelminthe.

Le professeur recommande de ne pas laisser les enfants les toucher et de se laver soigneusement les mains, si vous en touchez un. Même s’il ne semble pas toxique, on ne connaît pas encore bien ce ver…

 
 

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En réalité, ils sont quatre (6) !

quatre (Six) vers “tueurs de lombrics”,

pourtant si utiles pour la terre de nos jardins.

Les Plathelminthes terrestres,

nous arrivent de Grande Bretagne,

elle-même infestée grâce à des spécimens introduits avec des plantes de l’hémisphère Sud :

Australie, Nouvelle Zélande, Amérique du Sud …

 les spécialistes ne sont sûrs de rien.

Dans le Gard, (pour le moment) seule l’espèce rayée en photo ci-dessus a été trouvée…

 

faune,espèces invasives

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mais une autre espèce se trouve à la fois dans l’Hérault et le Vaucluse …

 

faune,espèces invasives

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Alors pourquoi pas nous ?

Soyez vigilants, car quand ils sont en boule sous un pot de fleur ou une pierre,

on peut très bien les confondre avec une limace.

Ne les prenez pas avec vos doigts, car ils sécrètent une substance toxique,

ce qui explique aussi, qu’on ne leur connaît pas de prédateurs naturels (oiseaux…)

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Le Museum National d’Histoire Naturelle de Paris a lancé “un appel à témoins”,

le  responsable du projet est le Professeur Jean-Lou Justine.

Voici les deux sites à lire :

 

http://inpn.mnhn.fr/actualites/lire/1181/wanted—appel-a-temoin-

 

 

Blog: Plathelminthes terrestres invasifs – Jean-Lou Justine’s Home 

 

Et deux autres pour plus d’informations :

 

http://www.tela-botanica.org/actu/article6007.html

 

http://www.jackylamainverte.com/plathelminthe-terrestre-invasif-les-lecons-de-la-semaine/

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Personnellement, je cherche depuis trois jours dans mon jardin, 

et pour le moment, je n’ai rien trouvé.

 

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Dernières précisions données par Pierre Gros

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“Concernant les informations erronées : si vous lisez les pages en question, vous constaterez qu’il y a en fait 6 espèces invasives et non 4. J’en ai personnellement 3 dans mon jardin (cf. dépt. 06), que j’élève pour collecter plus d’infos sur elles. J’ai découvert la 1ère. espèce (jaune rayée = A, pour moi) le 15 mars 2013 (cf. ce sujet sur le forum LMDI) et contacté dans la foulée le Pr. Justine ; il est donc inexact d’indiquer que l’on ne savait pas que ces vers existaient France au printemps 2013.
 
Ce qui n’est pas indiqué explicitement dans les infos officielles, c’est que :
– ces espèces ne se nourrissent pas toutes de lombrics, notamment la jaune rayée ;
– il existe plusieurs espèces autochtones de plathelminthes terrestres (j’en ai au moins 2 chez moi ; la seconde, découverte dans la semaine), mais elles n’appartiennent pas forcément à la même famille que les invasives ; mes 2 espèces font partie des Rhynchodemidés ;
– même s’il faut se préoccuper de l’impact des espèces actuellement présentes sur les diverses proies qui les intéressent, dont les lombrics et les cloportes, la pression qu’elles exercent sur la population des proies potentielles est raisonnablement modérée, comme en témoigne la cohabitation assez surprenante qui s’est établie dans mon jardin, malgré la présence de 5 espèces de plathelminthes au total (3 invasives + 2 autochtones). Il faut tout de même rappeler que nous n’avons pas (encore ?) l’espèce particulièrement agressive qui a ravagé certaines zones de la campagne anglaise.
 
Bien cordialement,
PG”

  

 

 

Devinette : la réponse

 

Avez-vous trouvé ?

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Oui, vous avez été très nombreux à trouver !!!

(voir vos commentaires)

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 DSC01258.JPG

C’était juste des passagers sur un énorme bateau de croisière,

dans le port d’Auckland : le Solstice

 

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Vous avez été nombreux à faire de l’humour (noir ! 32 morts)

avec le naufrage du Concordia. 

Erebus m’a même envoyé une photo,

trouvée sur internet, de ce magnifique bateau,

après avoir été renfloué .

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Un millefeuille écrasé ???

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Des chenilles en plein hiver

Enfin, la pluie s’est arrêtée !

Vite, un petit tour au jardin.

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Regardez ce que j’ai trouvé sur mes arbousiers !

Des chenilles de Jason (ou Pacha) à deux queues (Charaxes Jasius)

Faune,papillons,jason à deux queues

Celle-là est toute petite, 15 jours pas plus,

Faune,papillons,jason à deux queues

D’autres sont plus grosses, avec un premier ocelle jaune bien visible.

Faune,papillons,jason à deux queues

Faune,papillons,jason à deux queues

D’autres, enfin sont énormes, avec leurs deux ocelles jaunes pointés de vert.

Elles ne tarderont pas à se mettre en chrysalide.

Faune,papillons,jason à deux queues

Elles semblent endormies, mais c’est l’hiver,

et si les chenilles du Jason à deux queues n’hibernent pas,

elles vivent quand même au ralenti.

Dans la journée, elles restent au soleil, sur le tapis moelleux qu’elles se sont fabriqué.

Certaines nuits, elles partent en balade, se nourrir un peu …

comme en témoignent les feuilles rongées tout autour de leur lit.

Faune,papillons,jason à deux queues

Il y en a 3 ou 4 par arbre !

S’il ne gèle pas trop fort,

si le mistral ne les fait pas tomber,

et si un oiseau n’en fait pas son repas,

nous aurons de beaux papillons bientôt.

Faune,papillons,jason à deux queues

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