Comment se débarrasser d’un nid de frelons asiatiques ?
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J’allais me lancer dans de grandes explications,
quand j’ai reçu un commentaire d’un lecteur du blog, très instructif,
dont voici la copie.
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« Bonjour à tous : Bravo pour ceux qui ont trouvé. Il s’agissait bien d’un nid de frelons asiatiques, dont vous avez pû voir de magnifiques photos. Ce nid a été détruit le mardi 19 Novembre 2013, par Gilbert DUMAS, président du GDSA 30 aidé par les pompiers de FOURNES, dont il a assuré la formation et à qui, ce même jour, une perche télescopique a été remise. Il faut savoir qu’un protocole de partenariat a été signé par les 3 organisations apicoles du département, (Groupement de défense sanitaire Apicole 30, Syndicat d’apiculture du gard et CIVAM apicole), avec le SDIS 30. De ce protocole il résulte que, lorsque un nid de frelons asiatiques est localisé, le référent du secteur concerné prévient les pompiers qui interviendront « GRATUITEMENT » pour détruire ce nid, tant sur le secteur « PRIVE » que « PUBLIC ». Vous pouvez avoir accés à ce protocole ainsi qu’à d’autres informations pour le frelon asiatique sur notre site : www.apigard.com Je reste à votre disposition pour tout autre renseignement. Vous pouvez me joindre au 04.66.23.14.68. à NIMES.
René MALHAUTIER.
(Responsable de la cellule de lutte contre le frelon asiatique pour le Département du Gard.
Référent responsable pour NIMES et l’Est du département. »
Les pompiers arrivent et repèrent le nid.
Il est 16 h 30.
A cette heure tardive, les frelons sont tous à l’abri dans leur nid.
Sa destruction sera donc plus efficace.
Monsieur Dumas (en ciré jaune) arrive et cherche une voie d’accès pour la perche.
Il a apporté tout son matériel :
– une longue perche en plusieurs éléments,
– un pulvérisateur pour réaliser la pression,
– un long tuyau,
– un bidon d’insecticide adapté aux frelons,
et le plus important, le premier élément de la perche,
muni d’un petit réservoir terminé par un tuyau pointu,
et d’une lame qui,
comme un couteau servira à découper le nid.
C’est cette partie que les pompiers enfonceront dans le nid.
Un premier essai est fait avec de l’eau : tout fonctionne
Cette fois, ils remplissent le petit réservoir avec l’insecticide.
Il ne reste plus qu’à monter les éléments de la perche, jusqu’en haut,
à enfoncer la buse de pulvérisation, au-dessus de la pointe orange dans le nid,
d’y pulvériser le produit,
de laisser agir,
puis, à l’aide de la lame, d’entamer sa destruction.
Sur ces photos, on peut voir plusieurs étapes de l’évolution des frelons :
grosses larves blanches, cocons fermés contenant une nymphe,
cocon percé par un adulte qui cherche à sortir, toutes mandibules dehors.
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Nous ne résistons pas à une inspection plus approfondie des alvéoles « vides »…
Curiosité récompensée,
car nous trouvons des œufs et de minuscules petites larves tout au fond,
des grosses larves blanches, mandibules déjà formées,
yeux et ocelles apparents,
d’autres prêtes à sortir.
Tout ce petit monde bien rangé dans les alvéoles.
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Et pour éviter toute contamination, tout a été brûlé dans la cheminée …
Voilà, fin de l’histoire !!!
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Brrr ça fait froid dans le dos, on dirait une invasion d’aliens
Chapeau aux pompiers, à M.Dumas… et aux photographes !
Oui, cela fait peur, surtout que 5 jours après la destruction et le bombardement à l’insecticide, il y a encore des larves vivantes dans un petit « morceau témoin » qu’on a gardé …
http://www.sudouest.fr/2013/10/01/poulet-contre-frelon-1185067-3452.php
pour info
cordialement
r gaillard
Merci pour l’info !!! Je ne connais personne qui a fait cette expérience, dans notre région.
Merci à M. et Mme GOSSELIN pour la publication de toutes ces infos, pour l’article de Midi Libre, pour la publication du film des « opérations » sans oublier le « film » de l’autopsie du nid. Il est normal qu’il y est encore des larves vivantes car l’insecticide les atteint difficilement lorsque les alvéoles sont operculées. Mais elles vont mourir avec le froid. Il faut savoir aussi, que sous le chapeau (situé en haut du nid), se trouve une « chambre », où certaines fondatrices (les futures reines de l’année suivante), se réfugient et échappent ainsi au produit nocif utilisé. De plus, lorsque le nid n’est pas répéré, il mourra de sa belle mort en hiver, reine de l’année et autres frelons aussi. « Il ne sera jamais ré occupé l’année suivante. Un nid ne sert qu’une fois ». Toutefois, on est de plus en plus certain que des fondatrices peuvent hiverner dans le nid. C’est la raison pour laquelle, lorsqu’on détruit un nid, il faut absolument faire tomber le « chapeau ». Toujours à votre disposition pour tout autre renseignement. Remerciements renouvellés à la Famile GOSSELIN. René MALHAUTIER.
Merci pour tous vos compliments.
J’ai fait aussi paraître votre commentaire directement sur le blog, car vous nous apportez de belles précisions.
Merci