Mosaïques et faïences
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Dans les monuments d’Istanbul,
il est rare de trouver un mur nu :
certains sont recouverts de fresques peintes,
d’autres de mosaïques ou de faïences
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Saint-Sauveur-in-Chora
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Au départ, c’est une église orthodoxe, construite au Vè siècle.
L’extérieur, assez austère cache un intérieur couvert de fresques et de mosaïques.
Dans notre région, nous connaissons bien les mosaïques romaines,
faites de morceaux de pierres de différentes couleurs ou de marbre.
Ici, comme dans Sainte Sophie, les mosaïques de l’époque byzantine,
sont faites d’émaux et de pâtes de verre, souvent à fond d’or.
Après la conquête de Constantinople par l’empire ottoman,
elle est transformée en mosquée.
L’islam ne permet pas la représentation humaine,
mais le grand vizir qui découvre Saint-Sauveur,
les fait recouvrir de chaux au lieu de les détruire,
ce qui finalement, les a protégées.
Aujourd’hui, Saint-Sauveur-in-Chora est devenu un musée.
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Les faïences bleues d’ Iznik
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Iznik, petite ville située en face Istanbul, sur la rive asiatique du Bosphore,
était spécialisée dans la céramique et les faïences.
La ville avait obligation de réserver toute sa production au Sultan.
Les artisans fabriquèrent plus de 2000 carreaux pour la Mosquée Bleue.
Ci-dessus, quelques faïences du Palais de Topkapi.
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Les stations de métro d’Istanbul
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Chaque station est décorée par des tableaux en faïences
Le plan de la vieille ville,
le siège de Constantinople,
des batailles navales,
des bateaux, des bateaux …
mais aussi des scènes plus bucoliques.
Plus les stations de métro sont récentes, plus les faïences sont modernes.
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Voici celles qui ornent le mur d’arrivée du funiculaire ,
elles sont récentes, mais accordées à la machine d’un autre âge.
Des fleurs, encore des fleurs, un mur entier de fleurs …
Mais pourquoi des tulipes ???
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(à suivre…)