Un petit tour dans les îles grecques :
Les Cyclades
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Ces îles sont situées dans la Mer Égée,
au sud de la Grèce continentale, au nord de la Crète,
et à l’Ouest de la Turquie.
Elles sont très nombreuses,
mais juste une vingtaine d’entre elles sont habitées.
Bien sûr, nous ne les avons pas toutes visitées en un seul voyage …
Nous avons d’abord atterri à Athènes,
puis, pris un vol pour Santorin, où nous sommes restés huit jours,
ensuite, un autre vol jusqu’à Myconos, pour dix jours de plus.
Pendant notre séjour à Myconos, nous avons visité d’un coup de bateau,
l’île historique de Délos,
puis, avec un gros ferry, nous avons passé une journée sur l’île de Tinos.
Enfin, toujours en ferry, nous sommes partis huit jours sur l’île de Paros.
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Santorin, la vertigineuse !
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Nous sommes installés à Imerovigli.
Notre studio est accroché à la falaise, comme la majorité des maisons de Santorin.
Les maisons sont troglodytes, car le terrain est trop accidenté pour avoir des maisons « sur pied »,
et surtout pour lutter contre la chaleur :
ici, pas besoin de clim, les pièces sont fraîches naturellement.
Nous sommes là !
dans la maison rose.
Salon, cuisine, chambre et surtout terrasse, avec vue !!!
Tous les matins, nous prenons notre petit déjeuner, sur notre terrasse …
Le premier plaisir de la journée !
Imerovigli est situé presque au milieu de la côte Ouest,
la vue s’étend jusqu’à la pointe Sud, et Fira, la capitale,
et au Nord jusqu’au village de Oia.
Santorin et ses chats …
Tous les matins, ils nous attendent sur notre terrasse, pour le premier câlin du jour …
Ils aiment tout :
les croissants français, le fromage grec, et même les olives,
avec qui ils jouent un long moment avant de les croquer …
Imerovigli, c’est aussi les moulins, les coupolles bleues …
… les clochetons des églises orthodoxes,
et surtout ses maisons blanches qui « dégoulinent » jusqu’à la mer.
A Santorin, les moyens de transports sont diverses :
dans toutes les îles, les ânes sont les rois, car ils passent partout …
La voiture n’est pas vraiment adaptée pour visiter l’île,
car les routes, les ruelles, les passages sont tous très étroits.
Nous avons donc loué un scooter.
Arrivés tout au nord de l’île, nous sommes amusés par les inscriptions sur le côté de la route.
Brandon, Georges, des initiales dans des cœurs …
Toute une bande de jeunes est en train d’écrire.
D’habitude, nous ne laissons aucun souvenir de notre passage,
mais là, c’est différent !
D’abord, on ne grave rien, on ne salit rien,
on prend simplement des pierres ponces dans le fossé et on écrit ce que l’on veut …
Juste le temps d’une photo
et le vent a renvoyé les pierres ponces (très légères),
dans leur fossé d’origine :
la falaise est intacte !
Chardons, immortelles, lys de mer … la Pointe Nord est très aride.
Nous arrivons à Oia, de là-haut, la vue sur les falaises est impressionnante.
Comme pour Imerovigli, les maisons sont imbriquées, les unes dans les autres
et descendent jusqu’à la mer .
En bas, un petit port de pêche, ses bateaux
et quelques petits restaurants : poissons, poulpes grillés,
tout est excellent et frais.
Il y a bien une petite route pour accéder au port,
mais le plus simple c’est de descendre les escaliers,
et le plus pittoresque, c’est de les remonter à dos d’âne …
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Une journée d’excursion sur le volcan
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Nous partons du port de Fira.
Encore une fois, il y a des escaliers et des ânes, et un téléphérique …
Nous choisissons le téléphérique.
Notre bateau nous attend, pour une belle journée de découverte
Un petit coup d’œil à Oia, de la mer, c’est encore plus beau !
Nous voilà tous, au bord du cratère.
Fumerolles, soufre, le volcan est loin d’être éteint …
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Un peu d’histoire !
Cela commence entre 1600 et 1650 av JC …
Tremblements de terre,
énorme éruption,
terrible tsunami,
effondrement du cône volcanique,
retombées de cendres volcaniques,
transformèrent complètement la géographie de l’île,
en rendant la terre stérile.
197 av JC, 19 ap JC, 46, 726, 1570, 1573, 1650, 1707, 1711, 1866, 1870, 1925, 1928, 1939, 1950,
le volcan se fait remarquer …
En 1956, un terrible tremblement de terre ravage à nouveau Santorin.
Aujourd’hui, le volcan est toujours très surveillé,
car la terre tremble toujours sur l’île …
Et, par endroits, Santorin se dilate de quelques centimètres par an …
Nous visiterons les ruines d’Akrotiri, cité antique,
dévastée par les différents tremblements de terre.
Les plus belles fresques ont été transférées dans le musée de Fira.
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Le centre de l’île est très aride.
Ici poussent les pistachiers vrais (Pistachia vera)
qui produisent des pistaches comestibles,
que l’on trouve un peu partout sur l’île et au marché d’Athènes.
L’autre plantation, la vigne, très importante pour l’économie de l’île,
produit de vins de grande qualité.
Les ceps sont plantés dans des cendres volcaniques.
Les branches, d’abord laissées libres rampant sur le sol,
sont ensuite enroulées autour de la plante, formant un petit panier protecteur,
les grappes étant placées à l’intérieur, à l’abri du vent.
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Les plages
Il faut quitter la côte Ouest pour trouver des plages.
Les plages rouges de Perissa,
les blanches de Vlychada,
(Le baigneur, dans le cercle jaune,
vous donne une idée de la hauteur des falaises …)
et enfin, la plage noire de Kamari.
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Les petits villages de l’intérieur
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Ils sont souvent installés sur de petites collines, comme ici le village de Pyrgos.
Qui dit colline, dit escaliers !!!
La journée s’écoule lentement, et l’heure de la sieste est sacrée.
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Sur la route des plages, nous visiterons l’ancienne Théra.
Ça monte !!!
(Photos Google Maps)
Le scooter agonise, nous continuons à pied …
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Fira, la nuit,
derniers plaisirs de tous nos soirs …
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Ce qui nous a étonnés !
La quantité de galeries d’art
et d’ateliers de créateurs (bijoux contemporains, argent, bois, terre)
surtout à Fira et à Oia.
Un régal pour les yeux,
un peu moins pour la carte bancaire …
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Ce que nous avons adoré !
Les paysages, bien sûr,
mais aussi, les grandes plages,
la musique, présente partout,
les petits restos d’une excellente cuisine grecque,
et,
la convivialité et la gentillesse des Grecs !!!
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Déjà lu il y a qq jours (une avant première!)
que c’est beau , il y a plus de 37 ans nous avions visité certaines îles.
Oui, quand j’ai fini une note, j’aime bien la voir sur le fond noir du blog . Je vois quelquefois de fautes que je n’avais pas vues avant et puis, je mets quelquefois les mêmes photos du même sujet, et cela me permet de choisir celle qui « rend » le mieux … Pour cela, je suis obligée de faire paraître la note sur le blog, mais cela ne dure que 5 mn … C’est un coup de bol que tu aies pu la lire !!!
Notre visite était juste avant la crise, j’espère que cela n’a pas trop changé …
On y retournera, c’est sûr, car c’est trop beau …
C’est amusant (enfin pour moi) je retrouve dans les photos de Santorin (celles après les chats) avec ses dômes bleus et son moulin, les vignettes collectées dans les tablettes de chocolat (?) de mon enfance. Et que je collais religieusement dans un bel album. Je crois que c’est cette beauté, cette lumière et ces paysages tellement différents des nôtres qui m’a donné l’envie d’aller voir ailleurs plus âgée.
Et pourtant, depuis, je n’ai jamais mis les pieds en Grèce… en grandissant j’ai développé un goût immodéré pour les pays nordiques sans soleil alors que je ne peux vivre sans… allez comprendre !
Merci Monique de m’avoir rajeunie de 40 ans 😉
En tout cas cette île est paradisiaque : pas un tag, pas un papier par terre, un blanc immaculé, un bleu pur, ça manque un peu de vert à mon goût mais bon le paradis serait sur terre ça ce saurait depuis le temps ;-D
Merci Pat pour ce commentaire, un petit bout de paradis ? c’est aussi l’idée qu’on a eu …
Mais aussi à Tahiti, en Nouvelle Calédonie, aux Maldives … mais c’est loin !
L’avantage avec les îles grecques, c’est qu’elles ne sont qu’à deux heures d’avion de Marseille.
OOOh : ça SE saurait !
Et pourtant je me suis relue 🙁
merci,madame,moi qui suis amoureuse de santorin,et autres îles de grece,c’est photos,mon permis de rêver