Voilà notre deuxième grande balade sur Tenerife
D’abord, nous reprendrons la route, de notre hôtel au téléphérique,
cette fois, sans se presser …
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Nous traversons d’abord, une immense forêt de Pins des Canaries.
Arrêt au Grand Pin.
Un touriste anonyme pose pour nous.
Belle écorce, mais qui n’égale pas
celle des arbousiers des Canaries (Arbutus canariensis),
espèce rare et protégée.
Feuilles longues et lancéolées, fleurs rosées, fruits oranges,
écorce rougeâtre, qui tombe au printemps,
laissant apparaître la nouvelle, vert tendre,
cet arbousier est vraiment très décoratif.
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Quand la route rentre dans la caldeira,
le paysage change …
Désert, laves rouges, rochers …
Nous sommes sous le volcan.
Nous arrivons au lieu-dit : les Rocs
Il faut bien trois bonnes heures, pour parcourir tous les chemins autour :
points de vues, mais aussi faune et flore … émerveillement garanti !
Nous laissons de côté « le Pic du Teide », déjà escaladé,
pour prendre la route vers la côte du nord.
Le long de la route beaucoup de cistes :
Cistus symphytifolius, à fleurs roses, endémique des Canaries,
mais aussi le Ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis) …
que je ne pensais pas trouver ici.
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Arrivée à « La Orotava »
Encore une ville classée UNESCO,
pour ses vieux bâtiments entièrement conservés et restaurés.
A « La Orotava », les rues sont en pente …
Il faut faire un arrêt à « La Casa de los Balcones »,
pour ses balcons, bien sûr,
mais aussi, pour ses expositions de l’artisanat local.
Ici, un échantillonage de dentelles, produites dans leur atelier.
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C’est aussi dans cette région, qu’on trouve le plus de Dragonniers.
Le Dragonnier des Canaries (Dracaena draco), ressemble au début de sa vie,
à un petit palmier.
Et pourtant, il appartient à la famille des Liliacées …
On l’appelle aussi Sang-Dragon, à cause de sa sève rouge,
employée comme colorant mais aussi en médecine populaire.
(D’autres arbres sont aussi appelés « Sang-Dragon)
Un jeune à écorce lisse, juste striée
Plus agé, des ramifications boudinées apparaissent .
L’écorce du tronc, commence à se boursoufler.
Et voici, le fameux Dragonnier millénaire !
20 m de haut, 10 m de diamètre, son âge est estimé entre 1000 et 2000 ans.
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Nous voulons aller jusqu’au phare du massif du Teno,
pointe ouest de l’île.
La route est interdite, les jours de pluie…
Le reste du temps « Vous l’empruntez à vos risques et périls »…
Arrivée au Phare del Teno, après une route aux paysages époustouflants.
Mer bleue, rochers rouges, euphorbes candélabres vert anis,
un beau coin pour une retraite paisible !!!
Nous repartons sur la route « à vos risques et périls »,
pour redescendre sur la plage par la route de Masca.
Quelque part entre le ciel et la mer !!!
Un dernier regard au Pic du Teide …
Tenerife, c’est fini,
à bientôt sur une autre île …
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super vos photos – je ne pensais pas que c’était aussi joli – parce que j’ai un tel ressentiment pour ce pays sans doute.
Si jamais vous rencontrez Santiago Fernandès Ramos de Los Réalejos (peut être pour une promenade en bateau) faites lui savoir que « Tarek » (espagnol ce n’est qu’un apodo -) est toujours le bienvenu et lui Tarek, peut être toujours dans l’Ile, directeur d’un hotel , (lui est originaire d’Espagne pas des îles).
Que Santiago sache que la fille de « Tarek – hijo de militar du rio del oro » a besoin de son père –
Merci d’avance
Abuela