15 jours aux îles Canaries
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Nous ne les avons pas toutes vues.
Nous avons visité : Tenerife, La Gomera et Lanzarote .
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Notre principe quand nous sommes sur une île à découvrir,
c’est un jour : visite,
un jour : repos, plage ou autre …
Voici le trajet de notre première balade.
Nous voulions prendre le téléphérique assez tôt.
Nous avons donc parcouru la route jusqu’au téléphérique assez rapidement,
sans aucun arrêt photo.
(un autre passage plus calme étant prévu sur cette route)
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Le volcan « El Teide » a donné son nom au Parc National ,
qui couvre aussi toute sa caldeira,
ainsi que la route des crêtes et la forêt qui l’entoure, jusqu’au village de « La Esperanza ».
Le Parc est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Le « Pico del Teide »,
serait né, il y a plus de 2 millions d’années lors d’un gigantesque cataclysme,
suivi de plusieurs périodes d’éruptions, dont la dernière en 1909.
C’est la plus haute montagne d’Espagne.
Sa caldeira (16 Km de diamètre et 45 km de circonférence), est une des plus vastes de la planète …
Pour monter à son sommet (presque),
il faut prendre le téléphérique.
La pente est raide …
… très raide !!!
A l’arrivée, on reste muet devant le paysage :
on est au-dessus des nuages.
Mais, dans notre dos s’élève « el Pico del Teide », 3718 m.
Nous n’irons pas jusqu’à son sommet,
car son ascension est réservée (avec autorisation écrite)
aux grimpeurs chevronnés.
Mais nous ferons tous les chemins autorisés :
champs de lave noire, graviers de pierre ponce blanche,
obsidienne brillante, rochers ocres, rouges, cramoisis, violets …
Déconseillé aux personnes souffrant de vertige !!!
Dans certains trous de rochers, de la glace est encore présente,
Alors que de certains autres, s’échappent des fumerolles.
Eteint ? Non, endormi seulement !
Retour à la civilisation !!!
heureusement, nous étions venus tôt …
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Bien sûr, sur cette terre hostile, aux températures extrêmes,
il y a très peu de végétation.
La plante la plus étonnante est :
Le Tajinaste rouge (Echium Wildpretii)
endémique de Tenerife.
Elle fait partie de la famille des boraginacées, comme notre bourrache.
Cette plante, dont la hampe florale atteind facilement deux mètres,
a failli disparaître.
Ses feuilles étaient le régal des troupeaux de moutons,
qui rasaient complètement la plante, l’empêchant de se reproduire.
Il a fallu interdire le pâturage sur le volcan, pour empêcher sa disparition.
Dans les premières années de sa vie, elle ressemble à un petit yucca,
puis, pousse l’inflorescence, d’abord verte , quand les fleurs ne sont pas ouvertes …
… puis rouge .
Ces milliers de petites fleurs éclatantes attirent les insectes,
ce qui rend possible la pollinisation et la production d’une grande quantité de graines,
et donc la reproduction de la plante.
Une fois les fleurs fanées, la plante meurt, laissant « un squelette »argenté.
Un peu plus tard, et à moindre altitude, nous en avons vue une bleue superbe.
Tajinaste bleu (Echium auberianum)
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Nous voilà dans « Las Minas de San José »,
grand espace désertique aux couleurs chaudes, au milieu d’une mer de lave noire.
Au-dessous de 2000 m, apparaît une autre végétation :
Las retamas del Teide (Spartocytisus supranubius)
Un magnifique genêt blanc, endémique des Canaries
En haut, une autre légumineuse à fleurs jaunes : Adenocarpus viscosus,
uniquement sur l’île de Tenerife
En bas, Pterocephalus lasiospermus, endémique, aussi de l’île de Tenerife
Pas beaucoup d’animaux, seuls quelques beaux lézards à ocelles bleus,
se réchauffent sur les pierres.
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Nous sortons de la caldeira pour prendre « la Carretera dorsal » (la route des crêtes).
Très belle route, désertique, au début,
elle s’enfonce très vite dans une forêt épaisse de Pins des Canaries et d’eucalyptus,
laissant apercevoir par des trouées, la mer des deux côtés.
Les travaux de l’agrandissement de la route,
ont fait apparaître les différentes couches du sol.
Sur les bas-côtés de la route,
pousse une grande variété de petites plantes grasses, très colorées.
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Arrivée à La Laguna
(en réalité San Cristobal de La Laguna »)
Ville très accueillante, avec ses librairies, ses galeries d’art,
et surtout son cœur de ville complètement restauré,
et classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Balcons en bois, en surplomb sur la rue,
vieilles portes,
patios fleuris fermés par une grille,
on se croirait plus en Andalousie qu’aux Canaries …
(A suivre !)
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Les Canaries : pays de rêve pour les touristes
Cauchemar du grand capricorne bouloteur d’arbres
😉
Il y a toujours une flore impressionnante et étonnante sur les terres volcaniques
La Nature s’adapte à tout (sauf à l’homme… et aux moutons !)