Comme promis,
je vous emmène dans la capitale mondiale de l’opale :
Coober Pedy
Située en plein désert, à 750 Km d’Ayers Rocks,
et à 850 Km d’Adélaïde,
sans aucune escale possible,
nous avons fait le choix d’y aller en avion.
Nous survolons le désert et ses immenses lacs salés.
Ces vues prises sur Google Maps,
montrent exactement le paysage, que l’on voit d’avion en arrivant :
des petits tas de sable blanc avec un trou au milieu.
Chacun représente un puits de mine.
On comprend mieux le nom de cette ville :
Coober Pedy vient du nom aborigène, Kuppa Pitti,
qui signifie « le terrier de l’homme blanc ».
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50°C à l’ombre (???), l’été,
0°C la nuit, en hiver,
on comprend pourquoi pratiquement toute la ville est troglodyte.
A commencer par notre hôtel, car si l’accueil est au grand jour,
on descend très vite sous terre.
Des couloirs de plus en plus profonds,
nous amènent au grand escalier.
La cage d’escalier taillée dans le roc,
laisse apparaître des fragments d’opale,
laissés en place.
Cet escalier mène à un petit musée …
… Et à l’inévitable boutique.
Brutes, polies ou montées en bijoux,
les opales attendent votre carte bancaire …
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Le reste du village est aussi troglodyte :
l’église,
et, bien sûr, les maisons des mineurs,
qui communiquent directement avec leur mine.
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La ville extérieure n’a rien de réjouissant.
Des hangars, et un vaisseau spacial,
reste des nombreux films tournés dans ce désert.
Le reste n’est qu’engins d’extraction, vieilles ferrailles …
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Il faut sortir de la ville, pour arriver dans un lieu très insolite …
Oui !
vous avez bien compris,
il y a un golf !
Et pas n’importe lequel,
Il a été élu dans les 10 terrains de golf les plus atypiques du monde.
On vient y jouer la nuit, avec des balles lumineuses …
Et attention, ne marchez pas sur l’herbe !!!
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Il faut partir en voiture, avec un chauffeur local et « autorisé ».
Lui seul connaît les rares morceaux de terre stable,
qui ne ressemblent pas à du gruyère .
Arrivés sur un petit promontoire, nous profitons du paysage.
Le désert, intact, à perte de vue !
En continuant, nous longeons encore un lieu insolite :
la clôture des dingos.
Souvenez-vous, nous en avions déjà rencontré à Ayers Rocks.
Les dingos sont des chiens retournés à l’état sauvage.
Devenus aussi dangereux que les loups, ils s’attaquent en priorité aux moutons.
En 1914, les dégâts causés par les dingos sont si importants qu’un groupe d’éleveurs décide de restaurer une ancienne barrière construite en 1880, contre l’invasion des lapins.
(Relire ma note du 02/11/2011 : un scénario catastrophe
Toutes les archives, espèces invasives, page 4)
Longue de 5400 Km, cette clôture sépare les états du Sud-Est,
où se trouvent la majorité des élevages de moutons,
du reste de l’Australie, où on rencontre des dingos.
Poteaux en acier enterrés à 30 cm, grillage de 1,80 m,
éclairée la nuit, elle est quand même percée de quelques portes,
que seules les personnes « autorisées » peuvent franchir.
Gare à celui qui ne refermerait pas la porte !
les amandes sont très dissuasives …
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Plus loin, le sol brille et nous éblouit :
de l’or, de l’argent ?
Non, simplement du gypse.
Coober Pedy, c’est fini !
demain nous serons dans une autre région d’Australie …
Mais ça, c’est pour une autre fois …
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