Nous partons pour l’aéroport local,
d’où partent les petits avions d’Aircalin, vers les îles.
Les mamas kanaques se font belles pour faire le voyage.
Elles portent toutes “la Robe Mission”, vêtement féminin, porté dans toute l’Océanie.
Quand les missionnaires ont débarqué en Nouvelle Calédonie,
ils ont été très choqués par le costume local de l’époque.
Les femmes étaient vêtues d’un simple pagne.
C’est eux qui ont imposé le port d’une robe,
sans décolleté, longue et très ample, pour cacher le plus possible les formes des femmes.
Elle porte aujoud’hui le nom de “Robe Mission”.
On aurait pu penser, qu’après le départ des missionnaires, cette robe aurait disparu.
Mais non, les femmes les ont améliorées, incrustées de dentelles,
et taillées dans des tissus de couleurs très bariolées.
Elles la portent à longueur de journée, même pour jouer au cricket,
sport qu’elles pratiquent tous les week-end, lors de matchs très disputés.
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Première île :
Ouvéa
Tristement célèbre pour les évènements de 1988,
c’est une très belle île, bordée par un lagon.
Après 3 jours de plage intensive, nous partons vers
l’île des Pins.
En réalité, il n’y a aucun pin sur l’île :
c’est James Cook, qui, le premier la découvre en 1774.
Passant au large, sans pouvoir accoster,
il est frappé par le nombre et la hauteur des arbres, qu’il pense être des pins.
Il la baptise : île des Pins
Se sont en réalité des araucarias (Araucaria columnaris)
Nous sommes dans un très bel hôtel, très bien situé,
dans la forêt, d’un côté bordé par une rivière, et de l’autre par le lagon.
Un lieu magique !
Nous avons souvent la visite, d’oiseaux de mer,
ou de tortues qui viennent pondre la nuit contre notre bungalow.
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Il suffit de longer la plage, pendant quelques mètres,
pour arriver à la “Rivière de Sable”.
Ici, une vue de la “Rivière de Sable” à marée basse
Au bout, on arrive à la “Piscine Naturelle d’Oro”:
bassin naturel, taillé dans le corail, entouré de rochers.
Eau chaude, transparente, des milliers de petits poissons …
On peut plonger des heures.
Enfin … jusqu’à la marée haute !
A la marée haute, la Rivière de Sable est envahie par l’océan,
Au début, on peut la remonter les pieds dans l’eau,
mais au fur et à mesure que la mer monte, c’est de plus en plus difficile,
il faut alors passer par la forêt…
ce qui, en tongs et en maillot, n’est pas très pratique.
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Le tour de l’île en 4X4
On est frappé par le nombre de palissades de totems,
par les points de vue sur le lagon,
par toutes les plages de sable blanc de l’île,
et par le nombre d’arbres immenses.
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Mais l’île des Pins, n’a pas toujours été un lieu idyllique …
Vestiges du bagne,
où étaient déportés les Communards de Paris.
Ce jour-là, nous rencontrons un métropolitain qui recherche la tombe de son ancêtre :
moment d’émotion …
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La balade en pirogue :
de la baie d’Upi à la baie d’Oro
Nous partons sur une pirogue traditionnelle, à voile et à balancier.
Seules, les voiles sont modernes, en tissu et non en palmes tressées.
Eau transparente, parsemée d’îlots de corail, grand silence …
le rêve !
Pour le retour, nous choisissons de rentrer, à pied, par la forêt :
farés de pêcheurs, palmiers, immenses ficus, passiflores et lantanas …
belle promenade.
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Que dire de plus ?
Qu’on y mange très bien :
que ce soit des langoustes grillées sur la plage par un pêcheur,
ou au restaurant de l’hôtel, comme ce “Petit Bénitier pour deux”,
rempli de sorbets de fruits cueillis dans le jardin.
Autre spécialité de l’île :
ces escargots (les bulimes), en forme d’oreille, endémiques de l’île,
se dégustent en persillade … Un régal !
C’est la fin du voyage,
la Nouvelle Calédonie, c’est fini !!!
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Pour terminer, un peu d’humour kanak …
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