Après trois jours de pause à Nouméa (shopping, plongée, plage),
Nous partons dans le Sud extrème.
Cette fois, le 4X4 est obligatoire, car il n’y a que des pistes de terre.
Le Parc Provincial de la Rivière Bleue
Créé en 1980, ce parc s’étend sur plus de 9000 ha.
On trouve, à la fois, des zones de maquis minier et des zones de forêts humides.
dans ces deux milieux si différents, pousse une flore abondante,
dont la plupart des espèces sont endémiques.
La création du barrage de Yaté en 1958 a inondé quelques zones de forêts de niaoulis.
Cette “Forêt Noyée” engendre des paysages très particuliers.
Attention, car cela n’est dit dans aucun guide touristique,
le Parc n’admet qu’un certain nombre de véhicules par jour.
Il est plus prudent de s’inscrire deux ou trois jours à l’avance :
nombre de personnes, N° d’immatriculation du véhicule,
ce qu’on ne sait pas forcément de mémoire, quand il s’agit d’une voiture de location …
***
Vous aurez peut-être la chance de voir un Cagou (Rhynochetos jubatus),
grand oiseau gris (50 cm) à plumes rayées de noir, et endémique de Nouvelle Calédonie.
Il est en danger d’extinction, et donc entièrement protégé.
Il ne vole pas, niche au sol, et ne pond qu’un œuf par an.
Il est donc très menacé par ses prédateurs naturels,
notamment les chiens sauvages, nombreux dans cette région.
Il bénéficie d’un programme de protection :
– capture des chiens sauvages,
– élevage de cagous en captivité et réintroduction.
Il est l’emblème de la Nouvelle Calédonie,
qui l’a choisi pour illustrer ses timbres courants.
***
C’est rouge, très rouge !!!
Après les pistes poussiéreuses, nous arrivons à la “Forêt Noyée”
***
La flore
Des plantes carnivores, comme cette petite drosera neocaledonica,
endémique de Nouvelle Calédonie,
ou comme ces Nepenthes vieillardii, qui peuvent former des tapis ou grimper dans les arbres.
C’est aussi dans cette zone que nous verrons nos premières orchidées :
Spathoglottis plicata
Eriaxis rigida
Megastylis gigas
***
Nous quittons momentanément les pistes rouges, pour arriver aux Chutes de la Madeleine.
C’est la “Réserve Botanique Provinciale de la Madeleine” :
400 ha, 168 espèces végétales, dont 95% n’existent qu’en Nouvelle Calédonie,
et une vingtaine, uniquement dans cette réserve.
Lichens (Cladonia pycnoclata),
(Dracophyllum ramosum)
des Protéacées 🙁Grevillea gillivrayi et Stenocarpus umbelliferus)
(Scaevola beckii)
Et bien d’autres dont j’ignore le nom …
Le soir nous coucherons dans un petit bungalow, au bord de la mer.
Le lendemain, nous irons à la “Fête de la Mer” à Goro.
Musiques, rires, repas langouste , très sympa !!!
La fête terminée, en route pour la cascade :
les touristes escaladent, les enfants font du tobogan sur les pierres glissantes.
***