4 jours à Rio de Janeiro
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Ce paysage urbain exceptionnel,
lui a valu d’être classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO,
comme « Paysages Cariocas entre montagne et mer ».
Il y a tous les paysages à Rio :
la mer et la baie de Copacabana,
les pitons rocheux du Corcovado et du Pain de Sucre,
la forêt de Tijuca, classée Parc National.
Etrange ville, à la fois ultra moderne et conservatrice,
riche et misérable (il reste encore d’immenses favelas),
Très pieuse (cathédrale Sao Sebastiao se reflétant sur les immeubles voisins),
mais très « libérée » (ici les maillots sont des ficelles, et la drague se fait ouvertement !!!)
Ville joyeuse (tout le monde connaît son Carnaval),
mais sérieuse : ici, ce n’ai pas comme à Hawaii,
les bureaux sont interdits aux vélos et aux planches de surf !!!
Le premier jour, nous montons au « Pain de Sucre », avec un téléphérique ultramoderne.
On se rend compte de l’étendue de la ville,
peuplée de ses 6,5 millions d’habitants, intra-muros
et des 11,5 millions de la communauté urbaine.
Vue immense sur la plage de Copacabana.
La montée au Corcovado, se fait en petit train rouge,
à travers la forêt de Tijuca animée par des petits singes.
De là-haut , la vue est encore plus belle !!!
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Plage et shopping seront les seules activités des deux derniers jours.
Ambiance de plage !
marchand ambulant vendant maillots, robes, t-shirts …
paréos étalés sur la plage …
Et les fameux pavés de Copacabana .
Un peu d’histoire :
C’est Amerigo Vespucci accompagné de quelques explorateurs portugais
qui découvre et baptise le site.
C’est une grande baie (Ria en portugais)
et on est le premier janvier (Janeiro)
« Ria de Janeiro »(baie de Janvier)
qui deviendra, on ne sait comment « Rio de Janeiro » (Rivière de Janvier).
Bref, la ville est portugaise !
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Pendant ce temps, à Lisbonne, au Portugal,
des forçats pavent les rues.
Ils ont un chef de chantier irascible, colèrique et intransigeant :
il contrôle les pavés qui doivent être tous, parfaitement alignés.
Les punitions pleuvent.
Un jour, poussés à bout, les prisonniers décident de faire des dessins au sol,
en utilisant des pavés blancs et noirs.
Colère du chef de chantier, qui va chercher un haut responsable …
Cet homme, artiste dans l’âme, trouve ce travail très valorisant,
à la fois pour les trottoirs qu’il trouve très beaux,
et pour les prisonniers qu’il encourage à trouver de nouveaux motifs …
(Photo en bas, à droite, prise sur les trottoirs de Lisbonne).
Les rues pavées en blanc et noir seront une marque de fabrique des Portugais,
qui, bien sûr exporteront ce savoir-faire dans leurs colonies,
et donc à Rio.
Le soir, cette promenade est envahie par un marché très animé :
on y trouve un peu de tout :
des belles pièces artisanales, aux petits bracelets brésiliens à 1€ les 10,
en passant par les T-shirts, les paréos, des christs du Corcovado dans toutes les matières,
et bien sûr de magnifiques instruments de musique brésiliens.
Les châteaux de sable faits dans la journée, sont mis en valeur par de savants éclairages,
et réclament quelque menue monnaie dans une écuelle bien en vue.
La plage d’Ipanema, juste derrière les rochers, est encore plus belle …
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Dernière nuit, le marché se termine, des jeunes organisent un match de volley sur la plage…
Demain, nous serons dans le froid parisien …
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Je n’ai malheusement pas de photos de Rio. Et c’est ma faute. Nous nous sommes précipité vers le CORCOVADO dés notre arrivé et en plus nous sommes montés à l’avant dans le train à crémaillère. Bien entendu la vue est magnifique à l’avant du wagon. Siège en bois face à la vitre avant. On se lève pour voir mieux. On s’accroche à la barre metallique quand ça commence à monter. Puis on s’accroche plus fort car la pente devient très raide. Et au moment où il y a un arrêt pour croisement des wagons montant et descendant…un arrêt un peu brusque. Appareil photo dans la main droite et l’autre accrochée à la barre. Mais l’arrêt un peu brusque me fait perdre l’équilibre et je pars en arrière m’écrase comme une vieille M….de sur le siège en bois. Manque de pot, comme je veux amortir la chute sur le banc de bois avec ma main droite j’oublie, évidement, l’appareil photo que tenait cette main. Celui-ci se retrouve entre moi et le banc en bois et l’objectif rétractable du compact à 45° par rapport à son axe !!! Fin des photos de RIO. Alors j’ai acheté un KODAK jetable en haut, je ne vous dit pas le prix, mais le portable est encore dans mon tirroir je ne l’ai jamais fait développé!!!! Souvenirs…souvenirs. Merci encore de cette rubrique.
Voilà un souvenir de voyage comme j’aime !!!
tu en as encore beaucoup comme ça ? car tu vas faire rire tous les lecteurs du Blog
Merci !!!