Octobre : ailleurs dans le monde, le Nord-Ouest de l’Argentine

 

 Nous atterrissons à San Salvador de Jujuy.

C’est le point de départ d’une balade, vers le nord, à travers les “quebradas”,

 jusqu’à l’avant-poste de la frontière bolivienne.

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San Salvador de Jujuy

Située à 1200 m d’altitude,

cette petite ville est “pagailleuse” et poussièreuse …

(travaux, pas de pancartes …)

Par contre, notre hôtel, un peu à l’écart, a un jardin extraordinaire.

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Tronc de palmier vert (Washingtonia robusta)

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Tronc de palmier épineux (Gastrotocos crispa)

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Plantes grasses, orchidées, broméliacées, tillandsias,

toutes ces plantes épiphytes envahissent les grands arbres.

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Magnifiques papillons de nuit dont j’ignore le nom.

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Ce soir là, dans l’hôtel, on célèbre un mariage …

Nous participons à la fête !!!

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Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner,

nous partons vers le nord.

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  D’énormes cactus bordent les côtés de la route

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  Nous arrivons à 2200 m d’altitude au village de Purmamarca :

” la Montagne aux Sept Couleurs”.

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Vue de “Google maps” 

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Vue de la route d’arrivée

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Avec ses rues poussièreuses et pentues,

le village de Purmamarca est pratiquement encastré sous la “Montagne aux Sept Couleurs”.

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Il faut faire le tour du massif, en voiture et à pied,

pour découvrir des paysages dignes d’un western.

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Magnifique balade !

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 Des hôtels modernes, sont construits en argile crue,

comme les maisons du village.

Les habitants vivent du tourisme et de l’artisanat (principalement le tissage).

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Nous continuons la route vers le Nord.

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Remarquez que la route est impeccablement goudronnée !

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Les troupeaux de chèvres côtoient les champs d’oignons, dont ils font une grande consommation.

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Puis le paysage devient plus désertique : des cactus à perte de vue.

Ils récupèrent les cactus morts, pour en faire des porte-manteaux, des plats, des boites …

(c’est une espèce protégée, il est interdit d’en couper, tant qu’ils sont vivants)

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Autres incontournables : les lamas.

Châles, couvertures, écharpes … Le tissage est l’occupation principale des femmes.

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Nous arrivons à 2947 m à la Quebrada de Humahuaca,

(appelée aussi “la palette du peintre”)

inscrite au Patrimoine culturel de l’UNESCO .

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“Quebrada”, cassure, vallée, canyon … 

c’est la même chose.

Nous passons devant Tilcara, en théorie, la fin de notre étape,

mais nous avons envie de continuer plus loin, vers la frontière bolivienne.

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La route est toujours aussi belle !

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Un peu plus loin, nous longeons des rochers “qui font des vagues”.

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Cet endroit s’appelle

“El Espinazo del Diablo” (La colonne vertébrale du diable).

De près on ne se rend pas bien compte …

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Mais on comprend mieux, quand on regarde le paysage vu du ciel.

(Merci Google !) 

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A 3700 m d’altitude, on est seul au monde !

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La nuit tombe, les nuages nous rattrappent,

nous redescendons vers Tilcara à 2460 m d’altitude.

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Notre arrivée à Tilcara est un peu inquiétante :

rues barrées, énormes nids de poules, poussière …

et la façade de notre hôtel ne nous rassure pas du tout.

Des murs qui s’écroulent, une porte en bois délabrée …

Où étions nous tombés ???

Mais bon, on a vu pire !

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Dur, d’abandonner sa voiture presque au milieu de la rue …

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El Refugio del Pintor

(Le Refuge du peintre)

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Passée la vieille porte et un petit hall,

nous arrivons dans un hôtel entièrement restauré, douillet, décoré avec l’artisanat du coin.

Une petite merveille, bien cachée !

Et en plus, les grillades sont bonnes.

Nous y resterons deux nuits, le temps de visiter le Pucará de Tilcara

et son jardin botanique.

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Le Pucará de Tilcara est une forteresse restaurée, construite par les Indiens Tilcaras.

les pucarás, car nous en verrons plusieurs, sont souvent construits sur une colline,

avec une rivière facilement accessible.

En contre-bas, se trouve le jardin botanique.

Il rassemble les plantes utilitaires comme la cardère,

des plantes aromatiques utilisées dans la cuisine ou la pharmacie

(bourrache, menthe, romarin, angélique, fenouil …)

et surtout tous les cactus qui poussent naturellement, dans la région.

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Voilà la Quebrada de Humahuaca, c’est fini !

Normalement, ce soir, on couche à Salta,

Mais au lieu de prendre la route directe,

nous allons faire un grand détour par les Grandes Salines …

Pour cela, il faut repasser à Purmamarca :

l’éclairage est différent, c’est encore plus beau !

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La route nationale 52

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C’est une transversale qui va jusqu’au seul poste frontière goudronné, entre l’Argentine et le Chili.

Tous les camions argentins, chiliens, et boliviens sont obligés de passer par cette route.

Elle traverse une première chaîne de montagne, puis un grand plateau,

les Grandes Salines, puis la Cordillière des Andes.

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Comment vous dire ?

La route monte, tourne, zigzague, monte encore …

Le passage le plus impressionnant est “La Cuesta del Lipan”.

En 99 virages, on part de Purmamarca à 2200 m d’altitude, pour passer à 4170 m.

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Un petit morceau, vu du ciel.

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Impressionnant !!!

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Arrivée sur le plateau, la route devient rectiligne,

nous arrivons aux Salinas Grandes (Grandes Salines).

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Un grand désert blanc de 12000 ha à 3450 m d’altitude.

On peut rouler dessus en voiture, 

ou préférer se promener à pied, dans le plus grand silence.

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Petit monument construit entièrement en sel, en l’honneur des “travailleurs du sel”.

Les conditions de travail sont très difficiles :

froid ou canicule, vent glacial, altitude …

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Ici, le sel est dans le sol.

Pour le récolter, il faut creuser des petites piscines :

l’eau remonte à la surface et le sel cristalise.

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Un petit aperçu de l’artisanat local :

pierres gravées, petites sculptures en sel, 

mais aussi des briques de sel brutes, pour la construction.

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Tout autour, c’est le domaine des vigognes.

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La route de retour est aussi impressionante ! 

Ce soir, nous dormirons à Salta,

mais ce sera pour un autre jour …

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