Octobre : ailleurs dans le monde, la Péninsule de Valdès

Deux sauts en avion, et nous voilà sur la Péninsule de Valdès.

Encore une région d’Argentine, classée UNESCO.

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La Péninsule de Valdès, c’est d’abord ses baleines !

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Et on les a vues partout :

dans le port de Puerto Madryn ou à 20 m de la plage del Doradillo …

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Et bien sûr en bateau …

L’aventure est assez amusante :

d’abord on nous équipe : ciré, gilet de sauvetage …

Une fois inspectés, nous pouvons monter dans notre bateau,

qui nous attend … sur la plage !

Ensuite le bateau gagne la mer tiré par un tracteur …

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Après notre sortie “Baleines”,

nous allons à Punta Loma, réserve naturelle pour les Lions de mer.

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Il y en a partout !

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C’est l’heure de la sieste ou de la tétée.

Seul, le mâle veille sur son harem.

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 Ce soir, nous dormons au Phare de Punta Delgada .

Vieux phare reconverti en petit hôtel, au ras d’une falaise.

En bas, sa plage privée et protégée, abrite une grosse colonie d’éléphants de mer.

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375 marches plus bas, nous sommes assis sur la plage à 20 m d’eux.

Ne pas parler, ne pas faire de grands gestes,

et surtout, ne jamais se lever, le mâle pourrait vous confondre avec un concurrent …

3 tonnes qui vous foncent dessus, ça fait peur !

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Justement, voilà un autre mâle, qui arrive sur la plage :

la bagarre est immédiate, violente, sanglante et interminable.

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Nous resterons trois jours à nous promener sur la Péninsule,

car, sur Valdès, il n’y a pas que des animaux marins .

Guanacos, tatoos, maras, gros lézards, nandous, moutons et des centaines d’oiseaux,

animent la steppe et les Salines.

Puis, nous irons plus au Sud, à Punta Tombo,

colonisée naturellement par des ” Pingüinos de Magallanes”,

qu’il faut traduire par “Manchots de Magellan”

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Des passerelles ont été aménagées, pour ne pas marcher par accident,

sur un nid, car il y en a partout !

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Avant de quitter la Péninsule de Valdès,

nous passons une journée à Puerto Rawson, petit port de pêche,

d’où partent des excursions aux “toninas”, petits dauphins noir et blanc,

qui ne vivent qu’en Patagonie.

(Dauphin de Commerson/Cephalorhynchus commersonii)

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Nous en verrons beaucoup, plonger sous le bateau,

avec une vitesse déconcertante pour un photographe …

Et encore des baleines !!!

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Si les toninas suivent le bateau par jeu,

le déchargement des crevettes, se fait sous l’œil intéressé des oiseaux, des otaries …

et des gourmands !

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Demain, nous quittons la Péninsule de Valdès pour les glaciers du Sud.

A bientôt !

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Octobre : ailleurs dans le monde, le Nord-Ouest de l’Argentine (suite)

Salta

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C’est la vraie capitale du Nord-Ouest :

éclairages diffus qui changent de couleur, musiques dans les rues,

boutiques d’artisanat, excellents restaurants …

Tout pour plaire !

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Une journée d’excursion dans l’Ouest

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Nous n’avons pas voulu tenter “le Train des Nuages” :

horaires et jours fantaisistes, pannes fréquentes …

Mais le paysage est beau !

Nous louons donc un 4X4 avec chauffeur local,

car ici, plus de routes goudronnées :

des pistes caillouteuses, des rivières à traverser …

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Des montagnes, des petits cimetières gardés par des lamas …

pour arriver au but du voyage :

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Le Viaduc de Polvorilla

(Altitude : 4200m)

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224 m de long, 70 m de haut, 1600 tonnes de poutrelles, on le voit même de l’espace.

Impossible de le faire rentrer dans l’appareil photo, en un seul morceau !

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L’idée d’une ligne ferroviaire traversant les Andes pour aller au Chili germe en 1905.

Les études dureront 15 ans.

1921 marque le début de la construction du viaduc 

qui sera achevé en 1930.

Mais les rails n’arriveront qu’en 1948 …

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Retour à Salta, car demain nous partons plus au sud.

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El Parque de los Cardonnes

(le Parc des Cactus)

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Des fleurs et des épines

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Le Parc des Cardonnes, s’arrète à Cachi,

jolie petite ville avec ses artisans, son musée, ses bars

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Vieille église, classée “Monument National”, avec sa charpente en cactus.

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Aux bords de la route, les métiers à tisser sont en plein air,

les artisans travaillent, et vendent leur production :

souvent des tissages en laine de vigognes qui sont élevées dans la région.

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A partir de Cachi, nous empruntons la mythique Route Nationale 40.

La RN40 traverse tout le pays, de la frontière bolivienne à la Patagonie,

en longeant la Cordillère des Andes.

Elle mesure 5224 Km, son Km 0 étant en Patagonie.

Et elle n’est pas goudronnée …

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Chemin sinueux !
On est prévenu.
 
Le panneau “Roulez lentement école”, nous a plus intrigués :
Un école ? Mais quelle école ?

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Si, Si, on est toujours sur la route nationale !!!

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Nous arrivons à Cafayate, belle région des vins, poussiéreux, fatigués, 

et pourtant, nous n’avons fait que 70 Km … 

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Journée de repos à l’hôtel : piscine, bons vins …

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Les Ruines de Quilmès

 

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Quilmès 

Haut lieu de résistance des Indiens Quilmès contre la colonisation espagnole,

cette grande cité, est construite en terrasse, jusqu’en haut de la colline.

C’est d’ailleurs de là-haut que l’on se rend vraiment compte de son étendue.

Ils résistèrent à l’envahisseur espagnol pendant 130 ans.

Aujourd’hui, 20% seulement de la cité ont été restaurés.

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 Pour rejoindre Salta, nous traversons

“la Quebrada de las Conchas”, classée Parc National.

Encore de beaux paysages !

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 Partout, dans la Quebrada, nous voyons cet arbre.

Le Bréa

(Cercidium praecox syn. Parkinsonia praecox)

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Les 4 saisons du Bréa :

– Automne/Hiver :

Tronc et branches sont recouverts d’une écorce épaisse et boursouflée marron nègre.

– Printemps :

Toute l’écorce se craquelle, laissant apparaître une nouvelle écorce vert anis.

Les fleurs jaune d’or apparaissent, suivies rapidement de petites feuilles gris vert,

et des fruits en forme de gousses rougeâtres.

– L’été :

L’écorce va foncer petit à petit, jusqu’à devenir brune.

A chaque blessure, l’arbre produit une résine, qui fait le régal des enfants.

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Juste pour le plaisir des yeux …

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Voilà, le Nord-Ouest, c’est fini !

demain nous partons pour une autre région complètement différente …

A bientôt !

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Octobre : ailleurs dans le monde, le Nord-Ouest de l’Argentine

 

 Nous atterrissons à San Salvador de Jujuy.

C’est le point de départ d’une balade, vers le nord, à travers les “quebradas”,

 jusqu’à l’avant-poste de la frontière bolivienne.

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San Salvador de Jujuy

Située à 1200 m d’altitude,

cette petite ville est “pagailleuse” et poussièreuse …

(travaux, pas de pancartes …)

Par contre, notre hôtel, un peu à l’écart, a un jardin extraordinaire.

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Tronc de palmier vert (Washingtonia robusta)

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Tronc de palmier épineux (Gastrotocos crispa)

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Plantes grasses, orchidées, broméliacées, tillandsias,

toutes ces plantes épiphytes envahissent les grands arbres.

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Magnifiques papillons de nuit dont j’ignore le nom.

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Ce soir là, dans l’hôtel, on célèbre un mariage …

Nous participons à la fête !!!

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Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner,

nous partons vers le nord.

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  D’énormes cactus bordent les côtés de la route

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  Nous arrivons à 2200 m d’altitude au village de Purmamarca :

” la Montagne aux Sept Couleurs”.

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Vue de “Google maps” 

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Vue de la route d’arrivée

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Avec ses rues poussièreuses et pentues,

le village de Purmamarca est pratiquement encastré sous la “Montagne aux Sept Couleurs”.

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Il faut faire le tour du massif, en voiture et à pied,

pour découvrir des paysages dignes d’un western.

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Magnifique balade !

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 Des hôtels modernes, sont construits en argile crue,

comme les maisons du village.

Les habitants vivent du tourisme et de l’artisanat (principalement le tissage).

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Nous continuons la route vers le Nord.

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Remarquez que la route est impeccablement goudronnée !

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Les troupeaux de chèvres côtoient les champs d’oignons, dont ils font une grande consommation.

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Puis le paysage devient plus désertique : des cactus à perte de vue.

Ils récupèrent les cactus morts, pour en faire des porte-manteaux, des plats, des boites …

(c’est une espèce protégée, il est interdit d’en couper, tant qu’ils sont vivants)

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Autres incontournables : les lamas.

Châles, couvertures, écharpes … Le tissage est l’occupation principale des femmes.

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Nous arrivons à 2947 m à la Quebrada de Humahuaca,

(appelée aussi “la palette du peintre”)

inscrite au Patrimoine culturel de l’UNESCO .

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“Quebrada”, cassure, vallée, canyon … 

c’est la même chose.

Nous passons devant Tilcara, en théorie, la fin de notre étape,

mais nous avons envie de continuer plus loin, vers la frontière bolivienne.

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La route est toujours aussi belle !

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Un peu plus loin, nous longeons des rochers “qui font des vagues”.

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Cet endroit s’appelle

“El Espinazo del Diablo” (La colonne vertébrale du diable).

De près on ne se rend pas bien compte …

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Mais on comprend mieux, quand on regarde le paysage vu du ciel.

(Merci Google !) 

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A 3700 m d’altitude, on est seul au monde !

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La nuit tombe, les nuages nous rattrappent,

nous redescendons vers Tilcara à 2460 m d’altitude.

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Notre arrivée à Tilcara est un peu inquiétante :

rues barrées, énormes nids de poules, poussière …

et la façade de notre hôtel ne nous rassure pas du tout.

Des murs qui s’écroulent, une porte en bois délabrée …

Où étions nous tombés ???

Mais bon, on a vu pire !

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Dur, d’abandonner sa voiture presque au milieu de la rue …

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El Refugio del Pintor

(Le Refuge du peintre)

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Passée la vieille porte et un petit hall,

nous arrivons dans un hôtel entièrement restauré, douillet, décoré avec l’artisanat du coin.

Une petite merveille, bien cachée !

Et en plus, les grillades sont bonnes.

Nous y resterons deux nuits, le temps de visiter le Pucará de Tilcara

et son jardin botanique.

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Le Pucará de Tilcara est une forteresse restaurée, construite par les Indiens Tilcaras.

les pucarás, car nous en verrons plusieurs, sont souvent construits sur une colline,

avec une rivière facilement accessible.

En contre-bas, se trouve le jardin botanique.

Il rassemble les plantes utilitaires comme la cardère,

des plantes aromatiques utilisées dans la cuisine ou la pharmacie

(bourrache, menthe, romarin, angélique, fenouil …)

et surtout tous les cactus qui poussent naturellement, dans la région.

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Voilà la Quebrada de Humahuaca, c’est fini !

Normalement, ce soir, on couche à Salta,

Mais au lieu de prendre la route directe,

nous allons faire un grand détour par les Grandes Salines …

Pour cela, il faut repasser à Purmamarca :

l’éclairage est différent, c’est encore plus beau !

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La route nationale 52

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C’est une transversale qui va jusqu’au seul poste frontière goudronné, entre l’Argentine et le Chili.

Tous les camions argentins, chiliens, et boliviens sont obligés de passer par cette route.

Elle traverse une première chaîne de montagne, puis un grand plateau,

les Grandes Salines, puis la Cordillière des Andes.

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Comment vous dire ?

La route monte, tourne, zigzague, monte encore …

Le passage le plus impressionnant est “La Cuesta del Lipan”.

En 99 virages, on part de Purmamarca à 2200 m d’altitude, pour passer à 4170 m.

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Un petit morceau, vu du ciel.

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Impressionnant !!!

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Arrivée sur le plateau, la route devient rectiligne,

nous arrivons aux Salinas Grandes (Grandes Salines).

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Un grand désert blanc de 12000 ha à 3450 m d’altitude.

On peut rouler dessus en voiture, 

ou préférer se promener à pied, dans le plus grand silence.

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Petit monument construit entièrement en sel, en l’honneur des “travailleurs du sel”.

Les conditions de travail sont très difficiles :

froid ou canicule, vent glacial, altitude …

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Ici, le sel est dans le sol.

Pour le récolter, il faut creuser des petites piscines :

l’eau remonte à la surface et le sel cristalise.

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Un petit aperçu de l’artisanat local :

pierres gravées, petites sculptures en sel, 

mais aussi des briques de sel brutes, pour la construction.

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Tout autour, c’est le domaine des vigognes.

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La route de retour est aussi impressionante ! 

Ce soir, nous dormirons à Salta,

mais ce sera pour un autre jour …

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Octobre : ailleurs dans le monde, Colonia

Une journée à Colonia (Uruguay)

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Il suffit de traverser le Rio de la Plata

 

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Après une heure de bateau, nous sommes en Uruguay.

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Colonia del Sacramento

Elle est fondée par les Portugais en 1680.

puis occupée par les Espagnols.

Elle changera de nationalité à plusieurs reprises : en 1750, 1777, espagnole, portugaise,

puis brésilienne …

A cette époque, elle est un haut lieu de contrebande et de différents trafics.


En 1825, quand l’Uruguay devient indépendant, elle est une capitale de département.

Ce changement de “propriétaire”, subi à plusieurs reprises,

engendrera un mélange architectural,

qui lui vaudra d’être inscrite sur la liste du Patrimoine culturel de l’UNESCO.

C’est la plus vieille ville du pays.

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Une journée dans un autre siècle

Colonia, c’est avant tout, une ambiance !

Vieilles maisons, vieilles voitures, vieux arbres,

même les enfants de l’école, en balade,

paraissent d’un autre âge avec leur longue blouse blanche,

et leur grande lavallière noire.

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Les traces de l’histoire

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La ville est complètement entourée de remparts,

défendus par des canons.

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La Basilique del Santísimo Sacramento

qui a donné son nom à la ville.

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Les rues pavées et vieilles rues de Colonia

 

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Les rues sont en pente raide, les pavés sont irréguliers,

et comme il pleut, cela glisse beaucoup …

Il est même difficile de se tenir debout.

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La rue la plus ancienne : la Calle de los Sospiros (la rue des soupirs).

Les rues sont “en pagaille”,

elles suivent les accidents du terrain, elles montent puis redescendent, tournent…

Il faut absolument un plan !

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Dans les rue voisines, les maisons sont restaurées, habitées,

et toutes, entourées de jolis jardins.

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 Ses plaques de rues sont en azulejos portugais,

mais sont écrites en espagnol.

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Au centre du village,

nous arrivons sur une petite place, plantée de grands arbres.

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Palmiers, cèdres entièrement recouverts de “Spanish moss”, orangers, 

quelques oiseaux, et surtout un énorme Kapokier.

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L’écorce grise se fendille pour laisser apparaître une nouvelle écorce vert anis.

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Mousses, lichens, recouvrent pratiquement tout le tronc.

Cette belle fleur, comme la “Spanish moss”,

appartient à la famille des Tillandsias.

En France, on les appellent “les filles de l’air”, 

car elles vivent grâce à l’humidité de l’air,

et peuvent même s’installer sur les fils électriques.

Ce sont des épiphytes des zones tropicales, pas des plantes parasites.

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L’invention de l’automobile

Dans le vieux quartiers, on fait quelquefois des rencontres surprenantes.

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Certains véhicules sont juste là pour le décor…

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… et ne sont pas prêts pour rouler à nouveau, 

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Certains sont restaurés, et sont encore utilisés …

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D’autres ont un tout autre usage :

jardinières, repas en tête à tête …

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Mais n’allez pas croire que Colonia soit une ville Musée !

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Dans le quartier espagnol, tout change !

Les rues sont toujours pavées, mais rectilignes, se croisant à angle droit.

Les maisons s’ouvrent très peu sur la rue,

mais (comme en Andalousie), ont de magnifiques petits “patios” à l’intérieur.

Et là, petits restos et ateliers d’artisans vous accueillent.

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Ses artisans

Ils travaillent le fer, le bois,

mais surtout la céramique et la laine.

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(La moitié de la beauté dépend du paysage, et l’autre moitié de l’homme qui le regarde)

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Après quelques achats, nous reprenons le bateau pour Buenos Aires.

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Octobre : ailleurs dans le monde, l’Argentine

 

Un mois en Argentine

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Voyages, Argentine

– Nous atterrirons à Buenos Aires où nous resterons une semaine.

– Nous prendrons le bateau pour visiter Colonia del Sacramento, petite ville d’Uruguay.

– Ensuite, nous prendrons l’avion, pour arriver à San Salvador de Jujuy, dans le Nord-Ouest.

Nous visiterons cette région, en voiture et à pied, pendant 12 jours.

– Nous reprendrons l’avion, pour séjourner 6 jours sur la Péninsule de Valdès.

– Un dernier saut de puce et nous atterrirons à El Calafate, dans le Parc des Glaciers.

– Nous ne retournerons pas à Ushuaia, qui était notre terminus du voyage au Chili,

8 mois auparavant.

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Buenos Aires

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Quelle ville agréable !

Un port, des jardins, des commerces, des musées, des galeries d’art, des théatres, 

et un métro ultramoderne qui permet d’aller partout.

Ses habitants sont détendus, accueillants, gentiment moqueurs,

ils aiment leur ville et ils la vivent .

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Ou plutôt, ils revivent, après de longues années de dictature,

et une défaite cuisante contre les Anglais, 

pour la possession des île Malouines. (Falkland islands pour l’Angleterre)

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Toutes ces rancoeurs se retrouvent sur la Place De Mai, à longueur d’année, 

couverte de banderoles :

Il est interdit d’oublier !

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Le drapeau argentin est en vente partout : tout argentin en possède au moins un.

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La ville de Buenos Aires est divisée en quartiers (48 en tout).

Portuaire, touristique, traditionnel, élégant, industriel, artistique, calme ou bruyant,

chaque quartier a ses propres caractéristiques.

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Les quartiers du centre

C’est le Vieux Buenos Aires,

avec la Casa Rosada, la Cathédrale, la Place de Mai, la Banque d’Argentine …

toute l’administration de la ville est là .

Certains établissements anciens sont encore en activité,

comme le Café Tortoni, inauguré en 1858 par un immigrant français. 

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Boiseries, miroirs, verrières, sont d’époque, ainsi que le look rétro des serveurs.

Salle de billard, espace Tango au sous-sol,

petit musée, coin bibliothèque,

on se retrouve 100 ans en arrière et on s’attend à voir arriver 

Albert Einstein, Frederico Garcia Lorca ou le grand coureur automobile Fangio …

tous anciens habitués des lieux.

Mais non !

Nous ne verrons que des gourmands,

qui comme nous, dégusteront des chocolats ou des cafés spéciaux, 

agrémentés de quelques patisseries “maison”.

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D’autres vieux bâtiments ont été “recyclés”,

comme ces anciennes halles construites en 1934 et transformées en galerie marchande ,

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ou l’ancien théâtre  du Grand Splendid, construit en 1919,

transformé en une immense librairie .

“El Ateneo” est aujourd’hui, la plus grande librairie d’Amérique du Sud. 

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Sur la scène de l’ancien théâtre, est installé un petit salon de thé, très agréable.

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Changement de quartier : aujourd’hui, nous partons pour

“La Boca”

Très connu, pour son stade, et Diego Maradona, c’est aussi le temple du tango.

Nous avions décidé d’y rester juste une heure ou deux,

pensant trouver un “piège à touristes”…

Nous y sommes restés la journée !!!

La Boca a toujours été un quartier très pauvre de Buenos Aires.

Ecole, hôpital, Benito Quinquela Martin, peintre renommé originaire de la Boca,

fera tout pour éduquer les enfants de ce quartier difficile .

Mais le quartier reste triste et gris.

Un jour, il a l’idée de faire peindre par les enfants,

tous les murs des maisons avec des restes de peinture, pourvu qu’elles soient vives.

La rue devient plus gaie et est baptisée “Caminito”, du nom du célèbre tango.

 

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Petits ateliers d’artisans, bars, musique, danseurs de tango …

Ambiance assurée !

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Puerto Madero

C’est le nouveau quartier créé, autour du port réhabilité.

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Très animé le soir, avec ses bars et ses restaurants,

il reste dans la journée, un quartier vide,

malgré de gros efforts architecturaux …

Dommage !

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Devinette Argentine

 

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La réponse 

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C’est tout simplement un jeu de reflets d’un bâtiment sur un immeuble de verre …

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Quartier de La Recoleta

On se croirait dans une ville du Sud de l’Europe,

Séville ou même Perpignan …

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A la fois contemporain (Musée du Design),

et respectueux du passé (Cimetière où est enterrée Evita Perron),

bourgeois, avec ses belles maisons familiales,

et bohème avec les étudiants des universités,

le quartier de la Recoleta, est un haut lieu culturel de Buenos Aires.

Créateurs de mode, bons restaurants, hôtels de luxe, et immenses espaces verts,

en font aussi un quartier très touristique.

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Roquefort, Brie, Camembert …

ça sent la France !

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Une autre spécialité du quartier : les promeneurs de chiens .

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Il y a aussi de nombreux espaces verts,

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Et des statues partout :

certaines très classiques, d’autres contemporaines

comme la “Floralis generica”, qui s’ouvre ou se ferme avec l’intensité du soleil.

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Plaza Francia

C’est encore un espace vert planté d’immenses Ficus

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Magnifiques racines !

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La Biela :

ou comment un bar peu recommandable, devient un des cafés les plus célèbres de Buenos Aires .

– en 1850, la Recoleta est un quartier malfamé.

A l’emplacement du café actuel, un relais de route,

ou les bagarres au couteau sont fréquentes,

va se transformer petit à petit en épicerie-bar,

où on vient surtout pour faire des rencontres …

– vers 1880, le quartier s’embourgeoise, mais le bar continue à recevoir la même clientèle.

– il faut attendre 1942, pour qu’un évènement inattendu, change la destinée du bar.

– Un pilote participant à une course de voitures tombe en panne devant le bar.

– Il rentre avec l’espoir de trouver une nouvelle bielle, cause de sa panne.

-Trouvant le lieu à son goût, il décide avec d’autres pilotes,

de faire du bar, leur nouveau lieu de rendez-vous.

– Ils rebaptisent l’endroit “La Biela”.

– Aujourd’hui, de l’écrivain au pilote de Formule 1, du touriste à l’homme politique, 

La Biela est le rendez-vous incontournable des passionnés de course automobile.

Bien sûr, la cuisine est à la hauteur, le service de qualité pour un prix tout à fait raisonnable.

De plus, sa terrasse est ombragée par un énorme Ficus planté en 1878,

qui s’étale sur toute la place.

 

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Je suis au fond, debout, devant l’arbre,

juste pour qu’on voit bien l’étendue de l’arbre.

***

Demain, je vous raconterai notre journée à Colonia.

*** 

 

 

 

Francis a trouvé !

 

Francis a trouvé la réponse !

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Voilà son message :

Bonjour Monique,
ce sont ni des pontes d’animaux, ni des végétaux, ni même des champignons… ce sont des Myxomycètes. Des micro-organismes eucaryotes rangés dans les amibes et qui font des boules gélatineuses sous certaines conditions.
Amicalement
Francis

Merci francis !!!

***

Qu’est ce que c’est ???

Il ne s’agit pas d’une devinette,

car je ne connais pas la réponse !

Ces photos (celles où “la chose” est jaune) ont été prises derrière ma maison,

le 05 Octobre, à 8h 30 mn

Les suivantes (celles où “la chose” est noire ou grise),

ont été prises le même jour, mais à 19 H .

Et depuis, je cherche !!! 

Lichen, champignons, œufs d’insectes ?

Rien ne correspond à ce que je connais,

ni à ce que j’ai cherché, soit dans les livres, soit sur internet.

J’ai besoin d’aide !!!

 

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Ma dernière photo a été prise le 17 Octobre ,

je cherche toujours !!!

Qui me donnera la réponse ?

***

La couleuvre à échelons

C’est par hasard, en ouvrant un regard pour l’arrivée d’eau de la maison,

que nous avons trouvé ça. 

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A peine 30 cm de long, des couleurs très contrastées, presque uniquement du noir et du blanc,

elle n’était pas du tout contente de ce dérangement.

Elle soufflait, nous menaçait de sa langue bifide …

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… jusqu’à ce qu’on la relâche.

Les bandes noires sur le dessus de son corps, nous font reconnaître

une couleuvre à échelons (Rhinechis scalaris).

ou plutôt un couleuvreau, qui venait de naître.

***

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Quelques jours après, nos chats “jouaient” avec une couleuvre adulte, de plus d’un mètre de long.

Le mère ???

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 Les parties blanches du couleuvreau, sont devenues beige foncé,

les marques noires se sont beaucoup atténuées,

Mais il n’y a pas de doute, c’est bien une couleuvre à échelons.

 

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 Sur la tête, on distingue à peine, le “grand virage” qu’on voyait très bien sur le couleuvreau.

***

Nos chats l’ont “un peu abimée” …

Il faut dire que si la couleuvre à échelons se nourrit surtout de souris, musareignes

et autres petits rongeurs, elle ne se refuse pas un festin de bébés chatons qui viennent de naître.

Et ça une chatte le sait et se moque totalement que les serpents,

comme tous les reptiles soient des animaux protégés.

donc, la photo qui suit d’une couleuvre entière, est “piquée” sur Wikipédia.

  

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                                                                                         (Photo Wikipedia)

La couleuvre à échelons est une espèce méditerranéenne :

Espagne, Portugal et sud de la France.

La reproduction a lieu juste après l’hibernation, en avril/mai.

La femelle pondra une dizaine d’œufs dans un lieu humide et chaud,

les bébés sortiront 10 semaines après, en Septembre/Octobre.

Elle vit dans les milieux secs et ouverts : champs, garrigues sèches.

Elle est chassée par le Circaète Jean-le-Blanc,

magnifique rapace qui vole souvent au dessus de la garrigue…

et les chats …

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Autres araignées des garrigues

Voici quelques petites araignées (moins d’un centimètre) , qui passent souvent inaperçues,

et poutant, leurs couleurs sont remarquables.

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l’Araignée crabe (Thomisus onustus)

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Pas de toile pour cette petite araignée !

Elle vit cachée dans les fleurs, en attendant ses proies.

Comme un caméléon, elle prend souvent la couleur de la fleur.

(Elle peut être rose, jaune ou blanche)

Ici, elle déguste un papillon.

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La Thomise globuleuse (Synema globosum) 

 DSC05087.JPG

La plus petite ! 6 à 7 mm pour la femelle, 4 mm pour le mâle.

Elle vit dans les fleurs, à l’affût de sa nourriture

On l’appelle aussi, l’araignée Napoléon, car le dessin noir de son abdomen,

évoque le célèbre buste.

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L’Araignée cinabre (Eresus niger)

 

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Trouvée dans ma piscine, repêchée à l’épuisette, encore en pleine forme,

j’ai eu beaucoup de mal à la photographier, car elle est très petite (8 à 9 mm),

et, elle marche très vite …

Son abdomen rouge vermillon, ponctué de quatre points noirs, attire l’œil.

 Ses deux paires de pattes postérieures sont aussi rouge vermillon, 

alors que les autres sont noires rayées de blanc.

C’est un mâle, la femelle étant plus grosse et noire.

 

Encore une araignée qui ne tisse pas de toile,

elle vit dans des trous qu’elle creuse dans le sol.

Elle se nourrit des petits insectes qui passent à proximité.

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Le jour de la nuit

Pour la 4ème année, nous allons fêter

“le jour de la nuit” .

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Un jour de la nuit,

Pourquoi faire ?

– Le but premier est de sensibiliser les gens (communes, commerces, particuliers …),

à la nécessité de limiter l’éclairage, la nuit.

– Bien sûr pour économiser l’énergie,

– mais surtout pour diminuer la “pollution lumineuse”,

qui gène et qui “trompe” la faune nocturne

(Papillons de nuit, rapaces, hérissons, chauve-souris, ver luisant …)

A cette occasion les communes et surtout les grandes villes sont invitées

à éteindre symboliquement une partie de l’éclairage public.

Certaines organisent même des balades nocturnes,

pour découvrir la faune et observer les étoiles.

Voici le programme de Nîmes et de Saint Christol lez Alès.

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L’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN)

organise un concours pour encourager les actions des communes, contre la pollution lumineuse.

A ce jour, 88 communes (ce n’est pas beaucoup, mais ce n’est qu’un début !), ont reçu le label 

“Villes et Villages étoilés”

Tout compte :

– le nombre de points lumineux,

– leur puissance,

– les horaires,

– la mise en lumière des bâtiments publics,

– la forme des lampadaires,

– et aussi, les éclairages publicitaires, commerciaux, et les éclairages privés.

L’éclairage public représente 48% de la consommation électrique des collectivités locales, 

et 20% de leur budget énergétique : de quoi convaincre facilement un Conseil municipal !

Devant cette perte d’énergie, le Ministère de l’environnement a décidé d’imposer 

l’extinction des enseignes commerciales entre 1h00 et 6h00 du matin.

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Pour information, voici des photos “vues du ciel”,

montrant la progression de l’utilisation de la lumière

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Le problème est mondial

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Voici une vue nocturne de Brisbane (Australie),

où tous les bureaux restent allumés la nuit.

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Une autre de la plage de Copacabana à Rio de Janeiro

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En tant que particuliers que pouvons-nous faire ?

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N’éclairons pas pour rien !

– Si l’éclairage du jardin et de ses allées, est pratique quand nous sommes dehors,

il n’a plus aucune utilité dès que nous rentrons dans la maison.

Pensons à l’éteindre, pour des économies d’énergie et pour préserver la faune nocturne.

– Si les projecteurs des piscines ont un côté magique, ils sont de véritables pièges à insectes :

les papillons de nuit, par exemple, s’orientent grâce à la lumière de la lune et des étoiles.

La présence d’une source lumineuse étrangère, les perturbe.

ils vont jusqu’à se noyer dans les piscines éclairées et se brûler aux projecteurs des jardins.

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De la lumière, juste quand il faut !

Il existe des systèmes d’éclairage avec minuterie,

d’autres avec des détecteurs de mouvement :

le projecteur s’allume quand vous arrivez,

il s’éteint automatiquement quand vous partez.

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N’éclairons pas le ciel !

Choisissons des projecteurs à faisceau concentré qui éclaireront le passage mais pas le ciel.

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Choisissons bien nos ampoules !

Choisissons des ampoules à économie d’énergie, et à basse température.

Plus la température sera élevée, plus l’ampoule sera nocive pour la biodiversité.

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Pensons à tous ces conseils si nous devons installer ou refaire un éclairage de jardin.

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Voici quelques photos prises de nuit …

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… sans flash, juste avec la lumière de la lune.

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