La photo du jour : une autre belle chenille

La Cucullie du Bouillon Blanc (Cucullia verbesci)

***

Encore une fois, rencontrée par hasard, au bord de mon chemin,

sur une plante de Molène.

Grande (5 cm), blanche marquée de noir et jaune,

elle ne passe pas inaperçue.

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Elle est prête à se mettre en chrysalide.

Après s’être enfoncée profondément dans le sol,

elle s’entoure d’un gros cocon soyeux, qui durcit petit à petit.

Elle peut rester à l’état de chrysalide pendant 5 ans.

Par contre, si la chenille est belle,

le papillon (une noctuelle),

ressemble à un morceau de bois sec.

***

Le Bouillon Blanc (Verbascum thapsus)

Dans la garrigue lédenonaise, on trouve deux Verbascum :

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                 Le Verbascum sinuatum                                      Le Verbascum thapsus

On les différencie à la forme de leurs feuilles :

– aux bords très ondulés pour le sinuatum,

– aux bords lisses pour le thapsus.

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 Leur port, aussi est différent :

– Fleurs éparses sur des tiges divariquées pour le sinuatum (à gauche)

– Fleurs nombreuses sur des hampes droites, très serrées pour le thapsus. (à droite)Verbascum-sinuatum-4.jpgDSC06890.jpg

 Quant aux fleurs, elles sont tout aussi belles,

avec leurs pétales jaunes d’or et leurs étamines violet pourpre.

***

Juin : ailleurs dans le monde … (suite)

 

Nous avons traversé de l’autre côté,

sur Grande-Terre

 

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***

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Notre nouvel hôtel :

La Toubana,

des bungalows dans un jardin, 

et la plage de “La Caravelle”, tout à côté.

***

Après une journée complète à la plage,

nous avons fait une visite au Marché de Pointe-à-Pitre.

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 Fruits, légumes, poissons, langoustes,

et quelques préparations d’herbes, d’écorces, et …

qui soignent absolument tout,

même si vous n’êtes pas malade …

***

A côté du marché,

 je m’intéressais aux arbres magnifiques de “la Place de la Victoire”:

Manguiers, Palmiers royaux, Tulipiers du Gabon,

tous ces arbres largement centenaires,

donnent à cette place la fraîcheur et le calme nécessaires à une bonne sieste.

D’ailleurs, tous les bancs sont pris !

Moi, je cherchais surtout “les Sabliers”.

Il y en a une bonne douzaine, vieux de 150 ans,

chouchoutés par l’ONF.

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Hura crepitans : “Sablier”, mais aussi “Pets du Diable”, “Bombardier”,

est un arbre de la famille des euphorbes.

Comme tous les végétaux de cette famille,

il produit un latex toxique,

utilisé par les indiens, pour empoisonner leurs flèches.

***

Pourquoi “Sablier” ?

Avant l’invention du buvard, on remplissait ses carpelles de sable,

qu’on saupoudrait sur l’écriture, alors exécutée à l’encre et à la plume.

Pourquoi “Pets du Diable” ou “Bombardier”?

Ses fruits sont très sensibles à l’humidité.

A chaque changement d’hygrométrie, le fruit enfle, enfle …

pour finalement exploser comme une grenade, en faisant un bruit de mitraillette.

Les graines sont catapultées dans un rayon d’une vingtaine de mètres.

La semence est faite.

***

Pour la petite histoire :

Vous remarquerez, sur mes photos, que le tronc est recouvert d’énormes aiguillons.

Ces arbres servaient souvent de potence et d’outil de torture.

Les esclaves étaient suspendus aux arbres,

puis largement frottés sur le tronc épineux …

Aveux garantis … et spontanés !!!

***

Juste au Nord de Pointe-à-Pitre,

La Maison de la Mangrove était encore en construction, lors de notre visite.

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Belle balade !!!

***

Attention ! ceux qui ont peur des reptiles doivent passer cette page …

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“Petite-Terre”

Encore une réserve naturelle surveillée par l’ONF,

et le Conservatoire du littoral.

Deux îles : Terre de Haut et Terre de Bas.

Très peu de bateaux autorisés à pénétrer dans le lagon,

Visite possible seulement sur Terre de Bas, 

Terre de Haut, lieu de ponte des tortues marines , est classée réserve intégrale.

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Aucun habitant humain,

mais 10.000 iguanes des Petites Antilles (Iguana delicatissima),

une des plus grande population du monde,

petits lézards verts, faune marine,

flore protégée …

Un petit paradis !!!

***

 

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A cause de sa forme on l’appelle aussi, “l’Ile Papillon”…

 La Guadeloupe, c’est fini !

***

Ce que vous ne verrez pas :

La gentillesse et les sourires des guadeloupéens.

Ils n’aiment pas être photographiés, 

et nous respectons leur choix.

Bien sûr, la Guadeloupe est un morceau de France,

et on s’y sent chez nous.

Mais les habitants étaient là bien avant nous (souvent par force …)

alors, ils sont chez eux, plus que nous, et nous ne sommes que leurs invités …

***

 

Juin: ailleurs dans le monde …

15 jours en Guadeloupe 

***

C’est Christophe Colomb, qui lui a donné son nom actuel,

en l’honneur de la “Vierge de Guadalupe” (Sainte espagnole),

comme il a baptisé d’autres îles des Caraïbes :

Les Saintes : “Los Santos” découverte pendant la Toussaint,

La Dominique : “Domingo” découverte un dimanche,

Saint-Barthélémy : en l’honneur de son frère Bartolomé

La Désirade : première île, enfin rencontrée, lors de son deuxième voyage.

La liste est longue …

***

Antilles !

On pense tout de suite au soleil, aux grandes plages de sable doré,

à l’accent créole…

 

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Mais les îles de “l’Arc Antillais” sont toutes nées du volcanisme.

Certains volcans sont éteints depuis longtemps,

d’autres sont encore en activité :

Saint-Vincent, (dernière éruption en 2008)

Sainte-Lucie,

La Martinique avec la Montagne Pelée,

La Dominique,

Montserrat, entièrement recouverte de lave, de boue et de cendres en 1997, 2006, 2008, 2010,

La Guadeloupe avec sa Grande Soufrière, véritable “cocotte minute”,

crachant sans arrêt de l’eau bouillante, des vapeurs acides et du soufre.

***

La Guadeloupe

 

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La Guadeloupe, est à la fois, un département et une région de France.

A ce titre, elle appartient à l’Europe, comme région ultrapériphérique.

Elle regroupe la Grande île de la Guadeloupe et ses dépendances :

– l’archipel des Saintes,

– Marie Galante,

– La Désirade,

– Petite Terre.

***

La Grande île est divisée en deux grandes zones :

– Grande-Terre : plate et sèche,

– Basse-Terre : montagneuse et humide.

***

Pour ne pas perdre notre temps en transports et en embouteillages (!!!),

nous avons choisi deux hôtels complètement différents.

Voici celui de Basse-Terre.

Nous étions venus faire des randonnées en forêt, sentir la nature …

Il nous a semblé normal et tellement amusant

de dormir dans une cabane quillée en haut des arbres …

Pauline, Mamoune, Bougresse, Yes Papa, Sucre à coco … elles sont toutes différentes.

La nôtre c’est “Doudou” … Génial !!!

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***

C’est sur Basse Terre que se trouve le volcan de la Soufrière. 

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La montée, est facile au début, mais plus rude les 300 derniers mètres :

escalade sur mousses glissantes, dans les brumes et les odeurs de soufre.

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Mais la flore est tellement belle !!!

***

Le Parc National de la Guadeloupe,

se trouve majoritairement sur Basse-Terre :

le massif de la Soufrière, bien sûr,

mais aussi toute la forêt humide qui l’entoure.

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***

Basse-Terre est coupée de part en part par la route de la Traversée. 

C’est un vrai bonheur de prendre cette route, ombragée par des arbres gigantesques,

entrecoupée de cascades, où l’on peut se baigner.

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D’abord un arrêt au Parc des Mamelles, pour voir les arbres d’en haut.

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Puis, continuation jusqu’à la Cascade aux Ecrevisses.

Ce qui frappe tout de suite c’est la floraison des flamboyants aux fleurs rouge orangé.

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Des arbres à l’artisanat …

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On ne coupe rien, on ramasse simplement quelques graines tombées à terre …

***

Autre artisanat, qui est en réalité tout un art :

les broderies de Vieux-Fort, commune située tout au Sud de Basse-Terre.

Elles sont une poignée, à broder toute la journée et à garder leur boutique,

où l’on peut acheter ces merveilles.

Elles forment aussi quelques jeunes, passionnées, comme elles,

mais c’est difficile !

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***

 

 Une partie du Parc national, se trouve dans le Grand-Cul-de-Sac marin, 

zone marine coincée entre le nord de Basse-Terre et la barrière de corail.

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Une journée dans le Grand-Cul-de-Sac marin

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… Vert, comme les arbres de la Mangrove,

– Blanc, comme le sable des îlets,

– Bleu, comme la mer des Caraïbes. 

Qu’est ce que la Mangrove ?

On trouve des mangroves dans les régions tropicales tout autour de la planète,

dans des eaux toujours supérieures à 20 °C.

C’est un milieu intermédiaire entre les terres et la mer des Caraïbes.

C’est un milieu humide où poussent surtout les palétuviers, arbres qui supportent l’eau salée.

La mangrove : écosystème riche en faune.

Elle sert de refuge aux crabes, crevettes, nurseries de poissons, moules et huitres des palétuviers.

Elle sert aussi de pause migratoire ou de nidification pour 80 espèces d’oiseaux,

et de lieu de vie pour les libellules …

La Mangrove : protectrice.

Elle contribue à la filtration de l’eau.

Elle participe à la protection du littoral, en absorbant la force des vagues.

Là où elles existaient, les mangroves ont atténué les dégats du tsunami de 2004.

***

Une autre zone marine, fait partie du Parc National :

La réserve Cousteau, située autour des îlets Pigeon,

à l’Ouest de Basse-Terre.

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 Une seule façon pour s’y rendre : louer un kayak.

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Pas de bateau à moteur, des kayacs sur la plage,

et sous l’eau que des passionnés …

***

Dernière balade sur Basse-Terre :

Le Jardin Botanique de Deshaies

Ancienne propriété de Coluche,

rachetée après sa mort,

et transformée en Jardin Botanique de plus de 5 Ha .

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Tout commence par “l’Etang aux Nénuphars”,

qui grouille de carpes Koï, très voraces .

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Des arbres, des fleurs, des oiseaux, et de l’eau en cascade …

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La forêt humide, la fraîcheur, c’est fini !

Demain nous partons pour Grande-Terre …

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Au revoir aussi, à ces petits oiseaux.

On les appelle “les sucriers”.

Toutes les maisons de Basse-Terre, ont leurs mangeoires pleines de sucre,

qui font le régal de ces petits passereaux …

A demain !

***

Sur la route de Cabrières

Si vous vous êtes promenés, sur la route qui va de Lédenon à Cabrières,

vous avez certainement remarqué cette plante .

Une grande tige, presque aussi grande que les chênes verts,

des boules de fleurs jaune or : 

c’est la Férule commune (Ferula communis)

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                                       (Cette photo, ainsi que les deux qui suivent ont été prises au Jardin des Plantes de Paris)

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De la grosse tige principale, sortent des tiges secondaires,

laissant apparaître des boules vertes très denses,

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donnant cette forme particulière qui s’apparente à un arbre.

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Les feuilles, immenses, sont d’abord vertes,

puis elles jaunissent petit à petit, pour disparaître après la floraison. 

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Les grosses boules vertes explosent en petites fleurs jaune d’or. 

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 Les fleurs fanent et les graines apparaissent,

permettant à la plante de se disperser un peu partout.

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Ses longues tiges, lisses, contiennent un genre de moelle,

qui se consume très lentement.

On dit que dans l’Antiquité les tiges de Férule séchées étaient utilisées pour transporter le feu. 

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Les enseignants romains l’utilisaient pour tout à fait autre chose.

Ils s’en servaient pour tapper sur les doigts des élèves qui n’écoutaient pas en classe …

La férule était un signe d’obéissance et d’autorité.

De nos jours, les châtiments corporels dans les écoles sont interdits,

mais il nous reste l’expression “être sous la férule de quelqu’un”,

qui signifie : être soumis à son autorité, lui devoir une obéissance absolue.

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La férule est une ombellifère (comme le fenouil).

C’est vrai que la plante est belle…

mais elle est toxique pour les herbivores.

Les bergers la détruisent systèmatiquement craignant pour leur troupeau.

C’est une plante méditerranéenne.

Autour de Lédenon, vous la trouverez, vers Cabrières, 

mais aussi vers Poulx, et même autour de Cap Costières.

***

 

 

L’empuse

l’Empuse (Empusa pennata)

(Trouvée par hasard, au bord de mon chemin, sur une Molène)

***

De la grande famille des mantes, elle se distingue de la Mante religieuse :

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– par son thorax très allongé,

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– par sa tête plus étroite et brune, surmontée d’une espèce de chapeau pointu,

– par ses gros yeux saillants,

( ici une femelle, les mâles ont des antennes “en peigne” comme celles des papillons de nuit.)

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– par son ventre “épineux” aux motifs verts et blancs.

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– par ses pattes antérieures rayées de vert et blanc,

– par ses avant-bras armés de longues épines,

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C’est une redoutable prédatrice : mouches, guêpes, sauterelles, tout est bon !

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Mais contrairement à la mante religieuse, elle ne dévore pas le mâle après l’accouplement.

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Elle pond ses œufs dans une oothèque d’une forme différente de celle de la mante religieuse.

Les bébés éclosent en Septembre :

on les appelle “les Diablotins de Provence”.

 

A chercher !!!

***

Faites de la musique !

Faites de la musique !

En 1981, c’est avec ce slogan, que le ministre de la Culture de l’époque (Jack Lang),

veut inciter, toute personne jouant d’un instrument,

à descendre dans la rue pour

“faire de la musique”.

Il choisit la date du 21 Juin, qui coïncide avec le premier jour de l’été, 

et le début des traditionnelles fêtes de la Saint-Jean.

Ce n’est que le 21 Juin 1982 que cette idée prendra forme.

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Tous les concerts sont gratuits,

et ce jour-là (et uniquement ce jour-là),

la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique),

ne prélève aucun droit d’auteur.

Aujourd’hui, le succés est total :

– Tous les 21 juin, villes et villages, sont envahis d’orchestres, de groupes musicaux,

plus ou moins importants, plus ou moins connus,

jouant toutes sortes de musiques, du rap au classique,

du musette à la musique électronique.

Jeunes et moins jeunes sont dans la rue, c’est une nuit de fête.

– Les autres pays nous ont imités,

traduisant le slogan “Faites de la musique”,

par “la Fête de la musique”.

Ce soir, sortez, jouez, chantez,

faites la fête !!!

***



ça pique, ça gratte, ça accroche !!!

Voilà une série de plantes qui agacent vraiment le jardinier !

Elles appartiennent à la famille des luzernes.

Pas des luzernes cultivées,

qui, même si elles s’échappent souvent de leur champ,

ne font de mal à personne.

Je veux parler des luzernes rampantes,

qui se propagent sur le sol, en étouffant toutes les autres plantes.

***

Caractères communs :

– Plantes annuelles, couchées sur le sol, rampantes,

– Petites fleurs jaunes (2 mm), ayant la forme de celles des petits pois,

– Feuilles, petites, à trois folioles, ressemblant à celles du trèfle, mais plus ou moins dentées,

– Fruits en général épineux.

– Elles poussent dans  les lieux cultivés ou incultes, de la zone méditerranéenne.

 

Caractères différents :

– La forme de leurs fruits.

***

 

Voici 3 espèces que l’on trouve facilement chez nous,

mais il y en a beaucoup d’autres.

 

Luzerne naine (Medicago minima)

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– Fruits très nombreux et très petits, hérissés d’épines crochues. 

***

Luzerne tachetée (Medicago arabica ou maculata)

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                                                                   (photo wikipédia)

– Feuilles maculées de brun noir,

– Fruits constitués de 4 à 7 tours d’une spire bordée d’épines crochues.

***

Luzerne orbiculaire (Medicago orbicularis)

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Fruits sans épines, formés par 3 à 6 tours d’hélices, séparées les unes des autres. 

***

Ces fruits s’accrochent au premier support qui passe :

bas de pantalons, chaussettes, chats, chiens …

et donc, se propagent très facilement.

***

 

Les sauges

Les sauges : une grande famille !

***

Si vous regardez un catalogue de pépiniériste,

vous en verrez des bleues, des blanches, des bleu nuit, 

des jaunes, des oranges, des pourpres, des rouges et même des noires …

Leurs feuilles sont vertes, grises, quelquefois argentées,

rugueuses ou cotonneuses,

caduques ou persistantes …

Annuelles, bisannuelles, vivaces, arbustives…

la famille compte plus de 900 espèces .

Elles poussent, de façon naturelle, dans toutes les zones tempérées du monde, 

car elles aiment le soleil et craignent le gel.

Iles Canaries, Turquie, Ethiopie, Mexique, Guatemala, Californie, Arizona,

Afrique du Sud, Espagne, Maroc, Amérique du Sud, Asie Centrale …

et une dizaine d’espèces dans le Sud de la France !

***

Sur la commune  de Lédenon et aux alentours, j’en ai trouvé 6 différentes.

***

La Sauge fausse verveine (Salvia verbenaca)

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C’est une plante herbacée vivace et velue.

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Ses feuilles sont nettement crénelées et découpées.

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C’est celle que vous avez sûrement vue, tout le mois de Mai,

le long des chemins de Lédenon,

et même au bord de la RN 86.

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Aujourd’hui, elle est en graines,

ce qui permet de la reproduire facilement.

***

La Sauge des prés (Salvia pratensis)

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Beaucoup plus spectaculaire !

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Au départ de la végétation, ses grandes feuilles d’un beau vert franc,

sont disposées en rosace. 

Elles sont légèrement crénelées.

C’est une herbacée vivace.

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Ses hampes florales portant de grandes fleurs bleu nuit, peuvent atteindre facilement 1 mètre. 

On la trouve dans le massif entre Lédenon et Saint-Bonnet, du côté de Cante-Perdrix.

***

La Sauge sylvestre (Salvia sylvestris)

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Les feuilles, espacées sur les tiges sont granuleuses, vert foncé,

un peu comme les feuilles de menthe.

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Ses fleurs, violet pâle, sont groupées  en verticilles espacés .

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J’en ai trouvé en Garrigues Basses, dans une olivette abandonnée.

***

La Sauge officinale (Salvia officinalis)

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C’est celle qu’on a tous dans nos jardins,

car elle est vendue dans toutes les jardineries.

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Les feuilles sont grises, très nervurées et ridées en réseau.

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Les fleurs sont d’un beau bleu lavande.

C’est une arbustive, elle forme un sous-arbrisseau fleuri de 60 cm de haut.

On en trouve ça et là dans la garrigue.

*** 

La Sauge à feuilles de lavande (Salvia lavandulifolia)

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Elle ressemble beaucoup à la sauge officinale.

Comme elle, c’est une arbustive, mais tout est plus petit.

Les feuilles sont grises et étroites comme les feuilles de lavande.

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Les hampes florales sont plus courtes (30 cm),

le buisson est moins fourni.

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Les fleurs sont marquées, au centre par de grands dessins blancs et pourpres.

 Bien qu’elle soit signalée dans nos garrigues par des spécialistes,

je n’en ai jamais trouvé sur la commune de Lédenon.

Celles que j’ai acclimatées dans mon jardin proviennent de la Montagne de Lure.

A chercher !

***

La Sauge sclarée (Salvia sclarea)

appelée en Provence “la Toute-bonne”

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C’est une herbacée bisannuelle.

Au départ, les grandes feuilles crénelées-dentées sont disposées en rosace.

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Ce n’est que la deuxième année, que le bouton floral va apparaître.

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La plante va s’allonger, donnant une curieuse hampe florale.

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Les fleurs sont protégées par des bractées membraneuses, poilues sur les bords,

 qui ont presque la consistance du papier.

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La plante fleurie dépasse facilement 1,20 m.

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Les fleurs sont bleu lavande et blanches.

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 Une sauge sclarée en pleine floraison.

Personnellement, j’ai trouvé, il y a longtemps,

ma première sauge sclarée, dans le fossé de la RN 86, qui va de Lédenon à Saint-Bonnet.

Mais depuis, j’en ai vues d’autres en garrigue.

Elle produit beaucoup de graines, et se ressème spontanément, un peu partout.

***

Toutes les sauges sont des lamiacées.

Elles ont toutes des vertus médicinales : Salvia du latin salvare/sauver

(digestion, ballonnements, aphtes, maux de gorge, verrues),

mais, à forte dose elles peuvent être toxiques.

Donc prudence !!!

Contentez-vous de l’utiliser en cuisine :

une feuille de sauge officinale insérée dans un rôti de porc en relèvera le goût …

***

 

 

La photo du jour : une belle chenille

Regardez ce que j’ai trouvé dans ma pinède, sur un chèvrefeuille !

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Une magnifique chenille vert clair ponctuée de points blancs, 

avec deux lignes dorsales d’un vert très pâle, presque blanc,

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son ventre est brun foncé,

grande, 4 à 5 cm, elle s’accroche aux branches, par des pattes ventouses.

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 sa fausse queue en pointe, indique que c’est la chenille d’un Sphinx …

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Vous connaissez déjà le papillon qui butinait en Mai, sur mes lilas (note du 04/05/2012)

sur mes lilas 

Il s’agit du

Sphinx gazé ou Sphinx du Chèvrefeuille (Hemaris fuciformis)

***