Le Phlomis lychnitis
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Vous pouvez voir en garrigue, même l’hiver, ses petites touffes qui forment des tapis gris vert.
Les feuilles sont persistantes, étroites, gris blanchâtre et cotonneuses.
Les nervures, en réseau, sont très apparentes.
Début Avril, les tiges vont commencer à s’allonger,
pour laisser apparaître bientôt, un bouton floral, “à étages”.
Voilà la plante fin Avril.
Début Mai, on devine les fleurs jaunes qui commencent à sortir.
Puis les tiges vont s’allonger,
chaque “étage” donnant naissance à des fleurs jaunes (de de 4 à 8).
Ces fleurs ressemblent à celles des sauges :
deux grandes lèvres, la supérieure en forme de casque,
l’inférieure trilobée.
Aucun doute :
le Phlomis appartient à la famille des Lamiacées,
anciennement appelées Labiées ( du latin labium : lèvre).
Les fruits sont des akènes plumeux.
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C’est une plante assez rare que l’on ne trouve qu’en Espagne,
et, en France, dans les garrigues du Languedoc-Roussillon,
sur sol calcaire.
Elle est absente de Corse.
En Espagne, cette espèce est appelée “candelara” (chandelle),
en France, “herbe à mèche”,
son nom latin, Phlomis Lychnitis vient de
Phlox (flamme) et de Lychnis (lampe).
Au Moyen Age, ses feuilles séchées servaient de mèche, pour les lampes à huile.
Elle a d’autres avantages :
– C’est une plante mellifère,
– Ses fleurs et ses feuilles sont utilisées, en décoction, pour calmer les nerfs,
ou les crampes d’estomac.
– Elle est utilisée dans les jardins,
comme plante ornementale des rocailles et des jardins secs.
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