Une bestiole de Mai

Si vous êtes des habitués des mots croisés,

vous trouvez souvent cette définition :

“bestiole en 4 lettres”.

Ne cherchez plus, c’est “iule”.

L’Iule fétide (Callipus foetidissimus)

 

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Proche des mille-pattes (chaque segment porte deux paires de pattes),

ce myriapode à corps cylindrique, mesure 5 à 6 cm.

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Sur cette photo, on aperçoit bien les nombreuses pattes (jusqu’à 200).

Il se nourrit de débris de végétaux, de feuilles mortes, ou de vieux fruits.

C’est un animal inoffensif pour l’homme.

mais quand il est dérangé, il se tortille et se met en boule,

en dégageant une forte odeur désagréable, d’où son nom commun de “Iule fétide”.

***

 

Avril : ailleurs dans le monde…

 

Avril au Sultanat d’Oman

*** 

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Oman  est un pays du Moyen-Orient, situé au sud de la Péninsule d’Arabie.

Les pays frontaliers sont le Yémen, au Sud-Ouest,

l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis , au Nord.

Le reste est bordé par la Mer d’Arabie, au Sud et Sud-Est,

et par le golfe d’Oman, à l’Est.

Le pays a du pétrole (un peu !), mais beaucoup de gaz.

***

  Bien avant le pétrole et le gaz, la première richesse d’Oman a été l’encens..

Des prêtres égyptiens, aux grecs, aux romains, en passant par les Rois Mages, tous l’utilisaient.

Nulle prière, nulle fête, sans brûleur à encens.

***

L’arbre à encens (Boswellia sacra),

petit arbre malingre, rabougri et torturé ne pousse que dans le désert du Dhofar,

et nulle part ailleurs dans le monde.

L’arbre a besoin de souffrir :

beaucoup de soleil, du vent, très peu d’eau, et les cailloux du désert.

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Dès l’âge de trois ans, son écorce est entaillée.

Elle libère alors une résine blanche, qui doit sécher sur l’arbre 14 jours.

Elle se transforme petit à petit en cristaux blancs.

Aussitôt récoltés, on entaille à nouveau l’arbre,

et ceci du mois de Mars à la période de la mousson (Juin/Juillet).

Un arbre peut supporter jusqu’à trente entailles.

On le laisse ensuite se reposer deux ans.

Il produit de 10 à 20Kg de cristaux par saison.

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 A cette époque, Oman envoyait plus de 3000 tonnes d’encens

vers les pays de la Méditerranée et de l’Océan Indien.

Il était acheminé par des caravanes de dromadaires,

à travers le Désert d’Arabie jusqu’au port de Gaza,

puis par bateaux vers l’Egypte, l’Empire romain, la Grèce et la Perse.

Jamais les Omanais n’ont révélé l’origine de l’encens.

Ses cristaux étaient entourés de mystère,

et ils étaient devenus un des produits les plus recherchés du monde antique,

avec une valeur plus forte que celle de l’or.

Il y eut aussi une route maritime, en passant par la Mer Rouge,

et une autre en traversant l’Océan Indien, pour aller jusqu’en Inde.

Ce commerce a prospéré jusqu’au IIème siècle de notre ére,

et a servi à d’autres échanges commerciaux :

 bois rares, épices, soies, or …

***

L’autre richesse du Sultanat d’Oman, c’est la mer … 

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Pêche, commerce, chantiers de construction de boutres, (les Dhows)

toutes les activités de la région de Sour étaient tournées vers la mer.

La région connut une grande prospérité jusqu’au XIXème siècle,

le commerce s’étant étendu jusqu’en Afrique, par l’île de Zanzibar,

et ceci jusqu’à l’arrivée des bateaux à vapeur.

Aujourd’hui, les chantiers existent toujours,

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mais ils font surtout des réparations,

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ou des commandes pour des particuliers fortunés.

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***

Les paysages du Sultanat d’Oman sont très variés :

plages immenses, déserts parsemés d’oasis, chaînes de montagne jusqu’à 3000m …

Cela a conduit le Sultan, craignant la fin du pétrole, à développer le secteur du tourisme.

***

Mais voilà, ici, on n’est pas à Dubaï !!!

Développer le tourisme : oui,

mais sans gâcher l’authenticité du pays.

Les décisions ont été prises dans le bon ordre :

 D’abord, faire un point zéro :

–  Inventorier  tout ce qu’il y a à protéger (paysages, faune, flore,)

ou à restaurer (vieux forts, ports enlisés)

– Préserver le mode de vie des habitants.

Une fois cette étude réalisée,

– le Sultan va créer des réserves naturelles,

– commencer des programmes de fouilles pour retrouver le port de Salalah,

– contacter l’UNESCO pour la restauration des forts.

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Les grandes routes seront dessinées en évitant les réserves, et le patrimoine construit.

***

Quelques paysages 

  

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*** 

Les portes d’Oman

Qu’elles soient des entrées de forts ou de maisons de particuliers,

elles sont toutes sculptées, gravées,

souvent travaillées par le propriètaire,

fier de vous l’ouvrir pour mieux vous la montrer.

L’accueil est toujours chaleureux.

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***

Bien que la majorité du pays soit ou désertique ou montagneux,

l’agriculture tient une grande place.

D’abord, par la production de dattes.

60% des terres cultivables sont des palmeraies.

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Ensuite par la production de roses (Rose de Damas) :

– en boutons séchés, pour les infusions, 

– pour la production d’Eau de Rose,

– pour la parfumerie.

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Le reste de la terre cultivable est à usage familial :

légumes, arbres fruitiers, céréales, épices sont produits suffisamment pour nourrir le pays.

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 tout cela grâce à une intelligente gestion du sol et de l’eau.

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Comme dans nos Cévennes ou en Provence,

toutes les montagnes sont cultivées en terrasses,

chaque étage est divisé en parcelles.

Aucun espace n’est perdu.

***

Pour la gestion de l’eau, c’est un autre problème !

Les Omanais ont inventé un système d’irrigation

qui, non seulement, permet un partage équitable de l’eau,

mais évite surtout son gaspillage.

La chance d’Oman, c’est d’avoir des sources et des trous d’eau.

Le système d’irrigation (le “falaj”) est simple :

canaliser l’eau et la conduire par gravité, souvent sur des kilomètres,

pour alimenter maisons et jardins.

Des fouilles archéologiques récentes permettent de penser

que ces systèmes d’irrigation existaient déjà en 2500 AV. J-C.

L’originalité réside dans la façon de partager l’eau.

Chaque village avait son “falaj” (qui en arabe veut dire “diviser en parts”).

Les gens du village désignaient “le chef du falaj”.

Tous les matins, après une visite minutieuse des parcelles, ce “Maître de l’eau”,

choisissait celles qui avaient besoin d’être arrosées.

Il n’y avait pas de contestation possible !

On estime à 3000 le nombre de ces réseaux d’irrigation qui fonctionnent encore de nos jours.

 

L’eau circule partout depuis les sommets où se trouvent les sources,

jusqu’aux palmeraies dans les vallées, en passant par tous les jardins en terrasse. 

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 Le “falaj” est toujours entretenu, même dans les villages abandonnés.

Cinq “falaj” parmi les plus anciens, ont été inscrits, en 2006,

au Patrimoine Mondial de L’UNESCO.

***

Le tourisme

Qui dit “tourisme” dit “hôtels”.

Ici, pas de grande tour, les hôtels encore peu nombreux,

se font discrets soit dans des criques en bord de mer,

soit contre la plage, noyés dans la verdure.

Leur luxe, c’est l’espace !

 

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Des petites maisons cachées sous les palmiers,

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Des herbes folles pour stabiliser les dunes, jusqu’à la mer,

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Des espaces de détente … 

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On est bien !

Faites de beaux rêves …

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Surprenante fleur …

Avez-vous trouvé ?

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– Des fleurs (en réalité, un grand nombre de fleurs serrées les unes contre les autres)

– qui ressemblent un peu au pissenlit,

– mais d’un rose pourpre vif,

– une couronne de bractées soudées plus longues que le capitule floral,

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– Des fruits surmontés d’aigrettes plumeuses, prêtes à s’envoler au moindre souffle de vent…

Déjà, on est sûr que cette plante appartient à la

famille des composées (comme le pissenlit).

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Les feuilles, nombreuses, sont entières très fines à bordures ondulées. 

 La racine pivotante, laisse écouler un peu de latex à la coupe.

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Cela ne vous rappelle rien ?

Il s’agit du Salsifis du Midi (Tragopogon porrifolius subsp australis).

C’est la forme sauvage du salsifis cultivé,

que l’on trouve à l’état sauvage dans la région méditerranéenne,

et en particulier dans les garrigues de Lédenon.

On peut manger les feuilles (en salade),

et les racines, comme les salsifis du jardin.

Les photos ci-dessus prises cette semaine, montrent des racines jeunes,

qui normalement doivent grossir jusqu’à l’automne.

Bien sûr, elles seront moins grosses que celles des jardins,

elles poussent dans une terre dure et caillouteuse,

et n’ont jamais d’arrosage.

Mais c’est (presque) la même plante !!!

***

 

L’Aurore

L’Aurore (Anthocharis cardamines)

est un joli petit papillon. 

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Vu de dessus, le mâle est blanc, avec le bout des ailes orange vif,

La femelle est blanche à pointes noires.

Vues de dessous, les ailes des deux sont blanches et marbrées de vert.

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C’est la première année que j’en vois aux Garrigues Basses.

D’habitude, il y a, en abondance, son cousin :

L’Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides)

 

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Le mâle est jaune vif, aux bouts des ailes orange vif.

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la femelle est blanche avec le bout des ailes “vieil or”.

Comme pour l’Aurore, les ailes vues de dessous sont marbrées de vert.

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 Ces deux papillons appartiennent à la famille des Piérides.

 Mais n’ayez pas de souci pour votre potager :

aux choux ou aux navets, ils préfèrent les crucifères sauvages.

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Les chenilles de l’Aurore de Provence

ne s’attaquent qu’aux fleurs et aux fruits de

la Biscutelle (Biscutella laevigata)

(Tiens, la revoilà !)

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Cycle de vie de l’Aurore de Provence

 

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Femelle prise en flagrant délit de gourmandise, alors qu’elle est en train de pondre.

Les œufs fraîchement pondus, sont blancs et lisses.

Ils sont toujours placés, un à un, sur le panicule floral.

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En vieillissant, ils vont foncer jusqu’à l’orange brique.

Des côtes longitudinales vont apparaître.

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5/6 jours après la ponte, les petites chenilles vont éclore.

Elles sont presque transparentes, marquées de petits points noirs.

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La voilà à maturité, prête à se mettre en chrysalide .

(photo prise l’année dernière, ainsi que celles qui suivent)

 

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La chrysalide est vraiment “ceinturée” à la tige par un fil de soie.

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Une femelle est née !

Aussitôt relachée dans la nature.

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Cette espèce, l’Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides), est monophage,

c’est-à-dire qu’elle ne se nourrit que d’une seule espèce de plante.

Sa survie est dépendante de la présence de la Biscutelle (Biscutella laevigata).

qui, en outre accueille d’autres espèces de papillons,

comme la Piéride de la Biscutelle (Euchloe crameri)

et à l’occasion, l’Aurore (Anthocharis cardamines).

 

d’où l’importance de conserver cette plante apparemment insignifiante…

 

***

 

La Biscutelle

Connaissez-vous

la Biscutelle (Biscutella laevigata) ?

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Au début du printemps, il y a juste une rosette de feuilles.

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Les feuilles sont hérissées de petits piquants,

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Chaque rosette donne naissance à une tige, 

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aussi velue et piquante que les feuilles.

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Au bout de chaque tige, se forme un panicule floral.

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Les fleurs sont jaunes,

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formées de 4 pétales, 4 sépales.

La plante fait partie de la famille des “Brassicacées”,

anciennement appelées “Crucifères”.

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Ces fruits sont ronds et plats regroupés par deux, faisant penser à des lunettes :

ce qui lui a donné le nom courant de “Lunetière lisse”.

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C’est une espèce méditerranéenne, 

assez fréquente en Provence,

qui pousse sur les pelouses sèches et rocailleuses.

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– La Biscutelle n’est pas particulièrement belle,

– elle n’est pas aromatique comme le thym ou le romarin,

– ses feuilles ne se mangent pas en salade,

mais elle fait partie de ce que l’on appelle “la biodiversité ordinaire”,

plantes ou animaux, qui sous une apparence insignifiante,

ont quand même un rôle à jouer.

à suivre …

   

Avril : une plante au jardin

Connaissez-vous

l’Hertia cheirifolia ?

 

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C’est une plante originaire d’Afrique du Nord,

qui s’est bien adaptée en région méditerranéenne.

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Ses fleurs jaunes apparaissent d’habitude dès février,

mais cette année, bien qu’elle résiste à des températures de -15°C, sans aucune protection,

la floraison n’a commencé que fin Mars,

mais continuera jusqu’aux premiers froids.

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Les feuilles persistantes et épaisses comme des plantes grasses,

sont gris vert, à reflets glauques.

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C’est une plante couvre-sol, dont les tiges peuvent atteindre 50 cm,

et retomber sur un talus ou un vieux mur.

Trois pieds couvriront facilement un mètre carré.

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C’est une plante de jardin sec, qui aime le soleil,

les sols bien drainés (pas d’eau stagnante),

et qui supporte bien le calcaire.

Plante facile pour notre région, elle n’a besoin, de temps en temps,

que d’un petit coup de sécateur pour restructurer l’espace occupé.

Vous la trouverez chez les pépiniéristes sous le nom de :

Hertia cheirifolia

Othonna cheirifolia

ou

Othonne à feuilles de giroflée

 

***

 

Un rapace d’Avril

Le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)

***

Vous les avez sûrement entendus chanter (cliquez dessus !)

très haut dans le ciel, le plus souvent en couple,

décrivant de grands cercles.

C’est un oiseau migrateur qui passe l’hiver en Afrique,

et qui vient nicher chez nous, dès la mi-Mars.

Aussitôt arrivés, la construction du nid commence :

branchages enchevêtrés dans la fourche d’un grand arbre (pin. chêne…)

L’accouplement, la ponte et les naissances s’enchaînent jusqu’au mois de Mai.

Chaque couple ne donne naissance qu’à un seul jeune.

Suit une longue période de nourrissage et d’élevage (70 à 80 jours).

Le petit Circaète volera pour la première fois début Août,

surveillé par ses parents jusqu’à la fin septembre où la famille repartira en Afrique.

***

On trouve une cinquantaine de couples dans tout le département du Gard.

Son terrain de chasse doit être un milieu ouvert : garrigue, bord de rivière,

car il se nourrit principalement de serpents, lézards …

***

Comme tous les rapaces, le Circaète Jean-le-Blanc est un animal protégé

***

Malheureusement, les circaètes volant très haut dans le ciel, je n’ai pas de photos personnelles.

Donc, je vous invite à consulter deux sites, très bien faits,

et qui vous donneront toutes les informations.

 

http://www.circa33.fr/

 

http://circa13.free.fr/

 

***

 

 

Avril : l’Astragale de Montpellier

L’Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus) 

appelée aussi : esparcette bâtarde ou Faux Sainfoin

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C’est une plante herbacée rampante, à souche ligneuse, 

de la famille des Fabacées (anciennement appelées “Légumineuses”),

comme les trèfles, les luzernes, les petits pois …

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La famille des Astragales compte près de 2500 espèces

dont une douzaine seulement pousse en France.

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Les fleurs peuvent être blanches, jaunes, bleues , violettes.

L’Astragale de Montpellier a des fleurs pourpres, réunies en grappe.

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Ses feuilles sont vert franc, légèrement velues en-dessous.

Elles sont composées d’une vingtaine de folioles.

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Les fruits sont des gousses de 3 cm de long, légèrement arquées.

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C’est une plante assez commune dans notre région,

qui aime le soleil, et les sols caillouteux.

On la trouve dans la garrigue, aux bords des chemins ou sur les talus.

 

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***

 

Avril : un arbre au jardin

Connaissez-vous le Photinia ?

***

Le Photinia est un arbre facile, à feuillage persistant,

qui a besoin de soleil et qui ne craint pas la sécheresse.

On peut l’utiliser en haie (taillée ou libre), ou en isolé.

Il peut atteindre 4 m de haut.

Il y en a dans le parc de Lédenon.

 

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4 Mars

Début Mars, les nouveaux bourgeons rouge vif apparaissent,

contrastant avec les feuilles de l’année, vert clair.

A noter que des feuilles anciennes (de 2 ou 3 ans) rouge cramoisi sont encore sur l’arbre,

avant de tomber fin Avril.

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                                4 Mars                                    20 Mars

Petit à petit, les bourgeons laissent apparaître des ombelles de fleurs blanches.

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24 Mars

Tout un spectacle !

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24 Mars

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26 Mars

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28 Mars

Les fleurs sont très parfumées et très fréquentées par les abeilles, bourdons, papillons …

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… comme ce petit Argus vert (Collophrys rubi), qui butine les fleurs exposées au soleil.

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30 Mars

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30 Mars

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3 Avril

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Ne vous étonnez pas si un Cognassier (Cydonia vulgaris), pousse tout à côté.

Les pépinièristes, l’emploient comme “porte-greffe”,

pour rendre le Photinia plus résistant à la sécheresse et surtout au calcaire.

Il faut régulièrement tailler tous les rejets…

à moins que vous ayez un ami qui sache faire la pâte de coing …

***