Quelques arbres …

 

La Poste française a fait paraître récemment un carnet de timbres

sur les arbres … du monde.

On y trouve :

le bouleau, le baobab, le cèdre du Liban, le charme,

le chêne pédonculé, le frêne, l’érable, le pin sylvestre,

le sequoia, le ginkgo biloba (appelé aussi l’arbre aux 40 écus),

l’olivier et le hêtre.

Certains sont indissociables  de l’image d’un pays,

même, si souvent ils poussent aussi ailleurs dans le monde :

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  • le baobab pour Madagascar,
  • le cèdre pour le Liban,
  • le ginkgo pour la Chine,
  • le séquoia pour les grands parcs de Californie,
  • le bouleau pour les pays scandinaves,
  • l’érable à sucre pour le drapeau du Canada,
  • le pin sylvestre pour l’Europe boréale,  jusqu’en Sibérie,
  • l’olivier pour les pays méditerranéens …

Et la France ???

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Vous vous souvenez certainement de vos livres d’histoire de l’école primaire, montrant Saint Louis rendant la justice sous un chêne …

 

  

Mais quel chêne ?

Le chêne blanc, le chêne pédonculé, le chêne pubescent, le chêne liège …

Certainement, un chêne pédonculé, qui ne pousse pas naturellement

dans le Sud de la France

Dans notre région,

on trouve surtout les chênes verts ou Yeuses (Quercus ilex)

Ils poussent souvent “en matte”, procurant une ombre précieuse aux petites plantes de garrigue …

Mais si on les laisse grandir, ils peuvent devenir grands et gros …

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Les photos suivantes ne sont pas de moi.

Elles relatent le travail d’un passionné des arbres, Yves Maccagno,

qui inlassablement fait l’inventaire des arbres remarquables du Gard,

sous l’impulsion de la Société d’Etude des Sciences Naturelles du Gard.

 

 

Voici la couverture de son  premier tome,  trois autres ont suivi … les premiers en  formule papier, les autres , en ligne, entièrement gratuits .

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Presque tous les pays ont un arbre symbole .

Leur beauté, leur rareté, leur histoire, leur impact économique,  

nous font penser immédiatement à un  pays précis …

Vous êtes curieux ???

Alors, à suivre …

 

 

Deux champignons des garrigues …

J’ai enfin trouvé quelques girolles !

Oh, pas beaucoup, mais assez pour faire une petite omelette !

Mais c’est mieux qu’il y a deux jours où après avoir inspecté toutes mes mates de chênes verts, et autres endroits (secrets !) je suis revenue à la maison, avec une girolle, un griset et un joli bolet, qui s’est avéré véreux … à la coupe … Désespérant !

Et voilà ma récolte du jour !

De belles girolles, à peine jaunes, bien fermes, de 6 à 7 cm de haut …

faciles à reconnaître avec le dessous des chapeaux sans lamelles mais simplement plissés, plis qui descendent sur le pied.

A cuire dans du beurre chaud,  jetées dans une omelette,

ou glissées sur des tartines de pain de campagne grillées …

Il n’est pas interdit d’ajouter un peu de crème fraîche …

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A ne pas confondre avec le Clitocybe de l’olivier

(appelé aussi Pleurote de l’olivier).

Grand champignon, d’une couleur orangée très foncée, avec le dessous du chapeau couvert de belles lamelles oranges. C’est vrai qu’il pousse souvent au pied des oliviers … mais pas toujours, on peut le trouver au milieu d’un champ et en bordure des groupes de chênes verts …

Alors attention ! car il est très toxique …

Si vous vous trompez,

c’est dérangements intestinaux assurés …

et plus, si mauvaise affinité …

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Au fait on écrit “girolle ou girole ?

La majorité d’entre nous ont appris “girolle” avec 2L,

mais on admet aussi “girole”, avec un seul L,

depuis la simplification de l’orthographe …