Le rocher

Sur mon rocher, il y a … 

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Des lichens, des mousses, une fougère, des plantes grasses, et une multitude de petites plantes.

Agrippées au rocher, dans très peu de terre, elles restent petites, très petites.

Aujourd’hui, je vous invite dans le monde de “l’infiniment petit”.

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              Des lichens,

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              Des mousses,

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Une petite fougère : le Ceterach officinarum

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Orpin blanc ( Sedum album)

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Poivre des murailles (Sedum âcre)

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Gaillet des murs (Galium murale)

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Vaillantie des murs (Valantia muralis)

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          Linaire des champs (Linaria arvensis)     Linaire à feuilles d’origan (Linaria origanifolium)

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Linaire des murs (Cymbalaria muralis)

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                      Gratteron fleuri (Sherardia arvensis)       Petite campanule (Campanula erinus)

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Perce-pierre ( Saxifraga tridactylites)

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Oeillet des rochers ( Tunica saxifraga)

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Clypéole ( Clypeola jonthlaspi)

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Oxalide d’Europe (Oxalis stricta)

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Drave de Printemps (Erophila verna)

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                        Myosotis arvensis                                     Campanule bâtarde (Legousie hybrida)

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Mousses en coeur …

 

Pollen

A l’occasion de la sortie du film POLLEN, “une histoire d’amour étonnante entre les fleurs et une faune composée d’abeilles,de papillons,d’oiseaux,de chauve-souris….”je ne résiste pas au plaisir de vous montrer quelques unes de mes photos, prises cette année, ou l’année dernière en pleine saison florale, mais toujours sur la commune de Lédenon.

 

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Abeille sur bulbeuse

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Belle Dame sur cinéraire maritime

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Bourdon sur arbre de Judée

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Mégère sur Mahonia

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Abeille (bien chargée en pollen) sur pissenlit

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                                Mante religieuse sur romarin             

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Abeille sur ciste cotonneux

 

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Machaon sur sauge

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Sylvain azuré sur Pyracantha

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Fourmi sur Euphobe

 

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Mélitée sur thym

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Aurore de Provence sur Biscutelle

 

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Une orgie de pollen !!!

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Tous les insectes qui visitent les fleurs transportent du pollen. Le pollen pris sur les étamines d’une fleur est déposé sur le stigmate d’une autre fleur, assurant ainsi la fécondation.

Mais tous ces visiteurs ne sont pas des pollinisateurs efficaces.

Pour être un bon pollinisateur, il faut d’abord être velu. Plus la pilosité est importante, plus le pollen souvent collant va s’accrocher aux poils de l’insecte.

Ensuite, l’insecte doit butiner beaucoup de fleurs de la même espèce afin que “le mariage s’opère en famille”.

Pour ces raisons, les abeilles et les bourdons sont les champions de la pollinisation.

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Abeille sur romarin

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Bourdon sur genêt blanc

 

 

Les bulbeuses de Mars

Le mot bulbe est employé dans le langage courant, pour désigner un organe souterrain, dans lequel la plante puise ses réserves. En réalité, il y a plusieurs sortes “d’appareil de stockage”.

Les plantes à bulbes de Mars, ont soit :

– de vrais bulbes (Narcisses, Muscaris, Tulipes)

– des rhizomes ( Iris nain des garrigues)

– des racines tubéreuses (racine émettant des tubercules comme l’iris des serpents)

 

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– Narcisse douteux (Narcissus dubius)

– Plante à bulbe

– Petit narcisse à fleurs blanches (ou crème), réunies par 2 ou 3 sur une tige de 20/30 cm.

– Feuilles vert gris.

– Pousse dans les garrigues ensoleillées.

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Narcisse à feuilles de jonc ( Narcissus juncifolius)

– Plante à bulbe.

– Petit narcisse à fleurs jaune solitaire, sur une tige de 15/20 cm.

– Feuilles vertes, fines, en forme de jonc.

– Pousse dans les garrigues sèches (soleil ou mi-ombre).

 

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 Muscari négligé (Muscari neglectum)

– Plante à bulbe.

– Petite plante très précoce (début Mars).

– Fleurs en grappe serrée bleu marine, devenant blanches à maturité.

– Petites feuilles fines.

– Pousse dans les champs (soleil ou mi-ombre).

 

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Muscari à toupet (Muscari comosum)

– Plante à bulbe.

– Plante plus grande (jusqu’à 35 cm), et fleur plus grosse que la précédente.

– Elle est aussi plus tardive (fin Mars/Début Avril)

– Fleurs mauve foncé formant une pyramide à l’état jeune pour s’épanouir en toupet.

– Feuilles larges et longues.

– Pousse dans les pelouses rocailleuses ensoleillées.

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Tulipe australe (Tulipa sylvestris subsp australis)

– Plante à bulbe.

– Pétales jaunes à l’intérieur, marqués de rouge à l’extérieur.

– Feuilles (souvent seulement deux) étroites et assez longues.

– C’est une sous-espèce de la tulipe sauvage (entièrement jaune).

– Pousse sur les collines calcaires de Lédenon.

 

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Iris nain des garrigues (Iris lutescens)

– Plante à rhizome.

Fleur jaune ou violacée, mais par le jeu des hybridations, on peut en voir des blancs, jaunes à marques violettes…

– Feuilles courtes dressées, persistantes en hiver.

– Pousse dans les pelouses caillouteuses ensoleillées où il forme de véritables tapis.

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Iris des serpents ( Hermodactylus tuberosus)

– Plante à racines tubéreuses.

– Une fleur unique, jaune verdâtre et noir velouté.

– Feuilles fines, longues, à section carrée.

– Pousse dans les pelouses sèches, rocailleuses et ensoleillées.

-Très belle fleur, très rare.

– Bénéficie d’une protection nationale.

– Donc, pas de cueillette, pas d’arrachage, mais vous le trouverez facilement dans les catalogues de bulbeuses.

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Les orchidées de Mars

C’est en Mars que débute la floraison des orchidées sauvages qui va se prolonger jusqu’en Octobre.

 

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Orchis géant (Barlia robertiana)

Impossible de se tromper !

C’est la première (et la seule) à fleurir dès février, dans sa version rose pourpre, puis en mars dans sa version blanche (Barlia robertiana chlorantha)

– Son pied est robuste, ses feuilles très larges, ses fleurs sont très nombreuses et la plante est très haute (jusqu’à 40 cm).

C’est un orchis méditerranéen qui affectionne les terrains calcaires et ensoleillés.

Devenue très rare dans les années 80, elle a bénéficié d’une protection nationale de 1982 à 1997.

Cette protection lui a été profitable, puisque aujourd’hui, on la trouve partout en garrigue et même sur les talus du bord des routes .

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Les autres orchidées qui fleurissent en Mars, sont du genre Ophrys .

Ces petites orchidées ont tendance à s’hybrider facilement, ce qui rend leur détermination très difficile. Même les spécialistes, ne sont pas toujours d’accord, ce qui pour l’amateur, est quelquefois déroutant.

Caractéristiques générales :

– Des petites feuilles en rosette, à la base de la tige qui souvent apparaissent dès Septembre.

– Une tige courte (15 à 20 cm).

– Seulement 3 ou 4 fleurs ouvertes en même temps réunies sur un épi lâche .

– Elles poussent le plus souvent en pleine lumière et en terrain calcaire.

 

 

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Ophrys de Mars (Ophrys exaltata marzuela)

Cette photo correspond à peu près à la description classique de l’Ophrys de Mars, mais, par le jeu des hybridations, elle peut ressembler à toute autre chose, comme le montrent les différentes photos ci-dessous qui toutes, le représentent.

 

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Les deux autres orchidées fleurissant en Mars sont plus faciles à reconnaître.

 

 

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Ophrys brun ( Ophrys lupercalis, anciennement Ophrys fusca)

– Fleurit quelquefois dès février .

– Tiges pouvant atteindre 20 à 40 cm .

– Fleurs assez longues réunies en épi très lâche.

– Pousse en terrain calcaire, plutôt à mi-ombre.

 

 

 

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Ophrys cilié ou Ophrys miroir ( Ophrys ciliata ou Ophrys speculum)

Son nom indique ses principales caractéristiques :

– Son lobe central est bleu vif brillant.

– La fleur possède une pilosité dense faite de longs poils brun rougeâtre.

Petite orchidée très particulière, très belle, très rare.

Elle bénéficie d’une protection nationale.

 

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Toutes ces orchidées sont fragiles :

– Leur milieu naturel est sans cesse grignoté (lotissement,autoroute,TGV …)

– Elles dépendent des insectes (souvent spécifiques à chaque genre) pour être pollinisées.

– Elles sont associées à un champignon où elles puisent leurs réserves pour survivre.

Dans ces conditions, le prélèvement dans la nature, même pour un transfert dans un jardin soigné, est condamné à l’échec ( interdit même pour certaines espèces).

Allez les découvrir en garrigue . Vos photographies sont les seuls souvenirs que vous avez le droit de ramener chez vous …

 

Toujours la pluie …

Toujours la pluie, et encore des escargots .

Entre deux averses, je suis allée inspecter mes murets de pierres sèches et quelques gros rochers.

Résultat : des petites clausilies en grand nombre, des élégantes striées, et même des vieilles

coquilles de bulime tronqué.

 

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Les Clausilies (Clausilidés)

Coquille très petite, allongée, ocre à brun nègre.

Ouverture ronde à gauche, lorsqu’on regarde la coquille de face.

Vit dans les milieux secs, sur les rochers.

 

 

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L’élégante striée ( Pomatias elegans)

Coquille moyenne, de forme conique, renflée et striée.

Sa couleur varie du blanc sale au gris noir.

Elle possède un opercule protecteur quand le pied rentre dans la coquille.

Sa tête se termine par un genre de trompe, ce qui la différencie des autres escargots.

Se rencontre dans tous les jardins autour des pots de fleurs.

 

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Le Bulime tronqué (Rumina decollata)

Coquille assez grande, allongée au sommet tronqué naturellement, même si le sommet se casse facilement chez les adultes.

 Pied noir.

 Affectionne les habitats secs et ensoleillés.

 

La pluie …

La pluie a réveillé les premiers escargots .

 

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Petit gris (Cornu aspersum) .

Grosse coquille à fond marron clair avec des bandes spirales plus sombres à motifs diffus.

Se rencontre dans nos jardins où il fait beaucoup de dégâts .

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Zonite peson (Zonites algirus) : Impossible de se tromper !!!

Le plus gros escargot de notre région (jusqu’à 5cm de diamètre).

Coquille de blanc grisâtre à beige sale.

Pied noir bleuté.

S’enterre la nuit, se nourrit de détritus organiques, d’où son nom peu flatteur de “mange-merde”

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Mourguette (Eobania vermiculata)

Abondant dans nos champs ensoleillés .

Coquille très solide, souvent blanchâtre avec des bandes en spirales brun nègre .

 

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Les hélicelles (Hygromiidés)

Coquilles de 5 à 20 mm de diamètre, souvent blanches à bandes spirales brunes.

Groupe où l’on trouve des couleurs et des motifs différents.

L’été, aiment bien s’agglutiner sur des tiges sèches.

 

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Les Luisants (Oxychilus spp Mediterranea spp)

Coquille de 3à 8mm de diamètre, aplatie, lisse, luisante et translucide.

Pied noir bleuté.

Préfère les lieux ombragés.

 

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La Troque élégante (Trochoidea elegans)

Tout petit escargot.

Coquille de 3 à 5 mm de diamètre, en forme de cône parfait à la base horizontale.

Couleur blanche à bandes spirales brunes.

Se rencontre dans nos espaces ouverts et secs.

 

Les arbres en fleurs de Mars …

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Les amandiers lancent le début du printemps en fleurissant dès Février,

suivis par les buissons blancs des prunelliers, des lauriers tin et des coronilles jaunes.

D’autres sont moins spectaculaires, comme le buis ou les filarias aux petites fleurs très discrètes,

mais aussi les cyprès qui lâchent des nuages de pollen au moindre souffle du vent . 

 

Gare aux allergies !!!

 

 

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Laurier tin (Viburnum tinus)                          Prunellier (Prunus spinosa)

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Coronille glauque (Coronilla glauca)               Coronille arbrisseau (Coronilla emerus)                   DSC04159.jpg            DSC04251.JPG 

Buis (buxus sempervirens)                                  Filaria à feuilles étroites (Phillyrea angustifolia)

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 Cyprès méditerranéen (Cupressus sempervirens)

                                                                                                                                       

Un tapis de petites fleurs …

 

De loin, on croit voir un tapis de pissenlits… 

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Mais en regardant de plus près, on fait de belles découvertes.

 

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Urospermum dalechampii

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 Viola odorata

 

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Erodium cicutarium                                          Lamium amplexicaule

 

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Petits soucis sauvages : calendula arvensis            Veronica persica

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Geranium molle                                              L’ortie rouge : Lamium purpureum

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Muscari neglectum                      Ceterach officinarum : petite fougère vivant sur les rochers 

 

Enfin, nous sommes au printemps …

 

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Je ne parle pas du printemps calendaire (qui commence chez nous vers le 21 Mars), mais du printemps météorologique qui dans l’hémisphère Nord commence le 1er Mars et dure jusqu’au 31 Mai (dans l’hémisphère Sud du 1er Septembre au 30 Novembre). La Russie, l’Australie, la Nouvelle Zélande appliquent le printemps météorologique.

 

Donc nous sommes au printemps … Et si nous ne sommes pas en accord avec le calendrier, cela nous donne au moins le moral.

La faune et la flore ne se trompent pas et il suffit de partir en garrigue chercher les premières asperges sauvages pour s’en rendre compte.

Cette année, j’ai envie de vous inviter à regarder mes photos de nature, au jour le jour.

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Un vulcain (Vanessa atalanta)

                   se pose sur le mur de la maison.   

 

 

 

 

 

 

Un massif de Globularia alypum, première tache de couleur en garrigue.

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                Première coccinelle cachée dans les violettes   DSC04117.JPG