Une bestiole d’Avril

Voilà ce que j’ai trouvé, ce matin, devant ma porte.

La Scolopendre ceinturée (Scolopendra cingulata)

 DSC01161.JPG

Elle mesure 10 cm de long, et elle n’est pas du tout contente de nous voir.

DSC01159.JPG

Elle se tortille dans tous les sens, prête à nous attaquer.

DSC01169.JPG

Sur le dos, on distingue bien ses anneaux, tous munis d’une paire de pattes (21 en tout).

DSC01168.JPG

 Il ne faut surtout pas essayer de l’attraper à mains nues, car sa morsure est très douloureuse.

DSC01165.JPG

Sur le dos, on distingue bien ses deux mandibules.

Leur venin, s’il n’est pas mortel pour l’homme, peut tuer araignées, petits lézards, qui font partie de sa nourriture quotidienne.

DSC01172.JPG

Même dans un verre, où pourtant, elle est incapable de grimper,

elle reste très agressive.

Elle est de mœurs nocturnes.

Dans la journée, elle se cache sous les pierres.

C’est une espèce typiquement méditerranéenne qui aime les lieux secs et caillouteux.

***

Elle devient rare, ce qui a poussé l’ONEM à déclencher un “Avis de recherche”

(ONEM : Observatoire Naturaliste des Ecosystèmes Méditerranéens) 

 

Capture d’écran 2012-03-25 à 08.29.29.jpg

Capture d’écran 2012-03-25 à 08.30.06.jpg

Capture d’écran 2012-03-25 à 08.30.15.jpg

Capture d’écran 2012-03-25 à 08.29.43.jpg

***

DSC01730---Version-2.jpg

 Une cousine australienne : la même, mais plus grande … 15 à 20 cm …

***

Poisson d’Avril !!!

Qui n’a pas agrafé un poisson en papier,

dans le dos des copains,

ou même de son instituteur étant enfant,

pour le premier Avril ?

Quel journal, quelle chaîne de télévision, n’invente pas, ce jour-là, un énorme canular,

où on se fait prendre quelquefois, avant de réaliser que c’est le 1er Avril ?

Mais d’où vient cette tradition ?

***

Du temps des romains, l’année commençait fin Mars.

En 1564, le roi de France, Charles IX, décide que l’année commencera le 1er Janvier.

Malgré une contestation certaine de la population, l’année suivante débutera le 1er Janvier 1565.

Les cadeaux échangés d’habitude début Avril, le seront pour le 1er Janvier.

Mais la tradition des cadeaux pour le 1er Avril, va perdurer.

Bien sûr, cela ne sera pas de vrais cadeaux, mais plutôt des cadeaux “rigolos”, des plaisanteries…

et comme c’était aussi la fin du carême, on offrait souvent des poissons … frais

qu’on posait dans des endroits improbables de la maison …

Heureusement, de nos jours les poissons sont en papier…

ou quelquefois en chocolat .

C’est bien connu : le français est gourmand !!!

***


Un papillon de nuit

 

Le Petit Paon de Nuit (Saturnia pavonia)

 

DSC02993.JPG

Il était posé sur une poutre dans le stand de fruits voisin.

En réalité, c’est une femelle :

les mâles ont des reflets ocres, alors que les femelles sont grises.

De plus, les antennes des mâles sont en forme de peigne étalé,

ce qui n’est pas le cas pour les femelles.

DSC02995.JPG

Les ocelles des ailes ressemblent à celles de la queue des paons, d’où le nom de “Paon De Nuit”

Après avoir passé l’hiver dans son cocon, la naissance se fait en Mars/Avril.

La femelle a une durée de vie d’une semaine, le temps pour elle, de trouver un compagnon, de s’accoupler et de pondre, à peu près 200 oeufs, “en paquets”, souvent sur des prunelliers, des aubépines ou des ronces.

Les petites chenilles sortiront dans une quinzaine de jours.

***

Mars : ailleurs dans le monde …

Mars aux Maldives

***

Les Maldives sont constituées de

1190 îles coraliennes, regroupées dans 26 atolls naturels,

– étalés sur 90000 Km2,

– dans l’Océan Indien,

– au Sud Ouest de l’Inde et du Ski Lanka.

 Capture-d’écran-2012-03-01-à-17.06.22.jpg

Phénomène particulier aux Maldives :

des petits atolls ont surgi au cœur des atolls principaux,

créant autant de nouveaux récifs coraliens.

***

 Qu’est ce qu’un atoll ?

***

Le mot “Atoll” est le seul mot maldivien (“Atholhu” en Dhivehi, langue des Maldives),

qu’on emploie dans le monde entier.

Un atoll est une île coralienne en forme d’anneau, entourant un lagon.

DSC04180.JPG

Mais comment se forme un atoll ?

***

– Vous prenez un volcan sous-marin,

– Choisissez-le dans des eaux chaudes, sous les tropiques, c’est l’idéal.

– Laissez-le pousser longtemps… très longtemps,

jusqu’à ce qu’il sorte de l’eau et qu’il forme une île.

– Ensuite, attendez ! Le temps travaille pour vous.

 

Capture d’écran 2012-03-06 à 16.04.25.jpg

– D’abord, naturellement, du corail va venir s’accrocher autour de l’île,

à la limite de l’eau, créant petit à petit un récif coralien, (ici en mauve).

 

Capture d’écran 2012-03-06 à 16.10.37.jpg

                                                                                                                                 (d’après des croquis de Wikipédia)   

– Le volcan qui s’est éteint depuis longtemps, va diminuer lentement.

– D’abord parce que la plaque océanique où il reposait, s’enfonce,

– Ensuite, comme toute montagne, parce qu’il subit l’érosion du vent, de la pluie…

Certains disparaissent complètement.

Si la quantité de corail installé est assez importante, il va se former une barrière coralienne,

souvent en forme d’anneau.

Les atolls les plus grands se trouvent dans le Pacifique, dont certains en Polynésie française.

***

C’est la théorie de Darwin,

sauf qu’aux Maldives, on n’a jamais trouvé de trace d’activité volcanique.

Les géologues cherchent encore, et ont émis plusieurs hypothèses… à suivre.

***

Sur les 1190 îles des Maldives, 285 seulement sont occupées.

   DSC04181.JPG

86 (mais cela augmente tous les ans), sont des îles hôtels, uniquement consacrées au tourisme,

DSC03773.JPG

199 sont habitées par des maldiviens, qui vivent principalement de la pêche.

Poissons, mollusques et crustacés, sont vendus dans les hôtels proches.

***

Le tourisme est la principale ressource économique du pays.

***

Que viennent chercher les touristes ?

Le soleil, la mer, mais surtout une faune marine exceptionnelle.

Les autorités, les hôtels et les habitants ont tous conscience

 que la protection du milieu sous-marin, est vitale pour eux.

– Lutte contre la pollution : les poubelles de toutes les îles sont collectées

et amenées sur “une île poubelle” où elles sont traitées.

– Lutte contre l’érosion des îles par construction de digues.

– Protection du corail :

* interdiction d’extraire du corail pour bâtir des maisons,

* Lutte contre l’acanthaster, étoile de mer qui se nourrit de corail.

– Interdiction de pêcher les tortues et les requins.

– Instauration de 15 aires marines protégées.

***

Les îles hôtels, ont pour la plupart, un biologiste marin,

chargé de surveiller la faune,

de mettre en place des actions de protection

et d’éduquer les touristes, souvent friands d’informations.

Exemple :

Sur cette île, les tortues ont l’habitude de venir pondre la nuit.

La moindre trace laissée sur la plage, doit être signalée.

P3317602.JPG  P3317592.JPG

Afin de les protéger du piétinement, des crabes et des oiseaux, les œufs sont ramassés,

 DSC01998.JPG

puis, installés à l’identique, sur la même plage, mais dans un lieu plus tranquille,

protégés des oiseaux par un filet et des crabes par des petites barrières en palmier.

Chaque nid est matérialisé et daté.

TP_003.jpg

Quand les petites tortues naissent, elles sont récupérées,

DSC02042.JPG

 et placées dans une immense cage, construite dans le lagon

où elle vont grandir pendant au moins trois ans.

Elles seront ainsi à l’abri des requins.

La carapace solidifiée, d’une longueur de 25 à 30 cm, baguées,

elles seront relachées dans le lagon.

Ils arrivent ainsi à sauver 98% de la ponte.

Dans la nature, seule 1 tortue sur 1000 arrive à survivre.

***

Autre exemple :

Sur une autre île hôtel, ils font des boutures de corail. 

DSC02870.JPG  IMG_0086.JPG

Ils placent des armatures métalliques dans l’océan,

en lui accrochant des petits bouts de corail.

Et ça marche !

Le corail se développe jusqu’à cacher complètement le métal.

Ils se sont aperçus aussi, qu’en envoyant un léger courant électrique dans l’armature,

le corail se développait plus rapidement… 

 DSC03246.JPG  DSC03251.JPG

DSC02849.JPG

Et qui dit “corail”, dit “faune marine”.

DSC03803.JPG  DSC03365.JPG

Tortues, bénitiers entr’ouverts,

DSC03579.JPG 

Poissons Clown jouant dans leur anémone favorite, 

DSCN0837.JPG

Raies,

DSC02800.JPG

mais aussi l’Acanthaster, ici en version bleue, l’étoile de mer la plus dangereuse pour le corail,

mais aussi très venimeuse pour l’homme .

Dommage ! car elle est très belle.

DSC03953.JPG 

Un requin passe !

DSC03916.JPG  DSC02581.JPG

DSC02906.JPG

Iguanes, roussettes, hérons…

DSC04049.JPG  DSC03609.JPG

 C’est beau aussi sur terre.

DSC02805.JPG

Un peu de bateau, (on les appelle les “Dhonis”)

DSC00021.JPG  DSC00025.JPG

un petit repas,

DSC04059.JPG

une petite sieste,

DSC03559.JPG

un peu de plongée… 

DSC03991.JPG  DSC03609.JPG

DSC03649.JPG  DSC04155.JPG

DSC03945.JPG

DSC03584A.jpg  DSC02832A.jpg

DSC03210.JPG  DSC03348.JPG

DSC04001.JPG

Bien sûr, tous ces poissons ont des noms savants,

mais les noms locaux sont bien plus sympathiques … 

Picasso, Demoiselle, Échiquier, Poisson ange, Poisson trompette, Poisson clown, Poisson papillon,

Poisson perroquet, Poisson ballon, Poisson chirurgien, Poisson bagnard, Poisson gribouillé…

noms très imagés et très comprèhensibles…

DSC08153.JPG  DSC01959.JPG

Les journées s’écoulent calmement, loin du stress et du froid de la France.

DSC03670.JPG

 Bonne nuit, et faites de beaux rêves !

 

*** 

 

23 Mars : la photo du jour

Mon premier Machaon de l’année

DSC01120.JPG

Je l’ai trouvé, par hasard,

j’ai même failli l’écraser, le nez en l’air, essayant de repérer un oiseau.

Il vient de naître, c’est sûr, protégé du gel de cet hiver par sa chrysalide.

Les ailes sont parfaites,

il est posé dans l’herbe, se séchant au soleil,

et buvant les dernières gouttes de pluie de la nuit.

Il s’envolera quelques minutes après, pour se poser sur mon forsythia en fleur…

***

 

Mars : une plante de garrigue

Le romarin (Rosmarinus officinalis)

***

C’est un arbrisseau méditerranéen de 50 à 60 cm de haut que l’on trouve à l’état sauvage,

dans les lieux secs et arides du midi et notamment dans les garrigues. 

 DSC01039.JPG

(Un vieux romarin trouvé en garrigue)

***

On peut l’acheter aussi en pépinière, et on le plante volontiers dans notre jardin :

– pour son feuillage toujours vert et aromatique,

– pour sa floraison bleu lavande, pratiquement continue, même en plein hiver.

– pour son utilité dans la cuisine. 

DSC01033.JPG  DSC01036.JPG

 C’est un arbuste de la famille des Lamiaceae comme le thym, la lavande, les sauges…

C’est une plante mellifère.

Le miel de romarin a été utilisé dés le XVII ème siècle en pharmacopée.

Les Égyptiens plaçaient des branches de romarin dans les tombeaux des pharaons.

Les étudiants grecs s’en faisaient des couronnes

pour stimuler leur mémoire pendant leurs examens.

En France, pendant l’épidémie de peste, on en portait des sachets sur soi,

et on faisait brûler des bouquets pour désinfecter l’air ambiant.

***

Le romarin est aujourd’hui cultivé autour de la Méditerranée pour la fabrication d’huile essentielle, utilisée en parfumerie, mais aussi dans l’élaboration de produits pharmaceutiques .

Antibactérien, antidépressif, antioxydant, il a aussi des effets sur la vésicule biliaire,

sur la digestion et sur la circulation sanguine.

***

Plus simplement, il sert à aromatiser les plats : ragoûts, civets, sauces à la tomate, marinades…

Une branche de romarin dans une bouteille d’huile lui donnera son parfum.

Pour les grillades, il y a plusieurs solutions :

– en fin de cuisson, brûler quelques branches sur les dernières braises,

– saupoudrer votre viande de feuilles,

– enfin, se servir des branches pour faire des brochettes .

Personnellement, j’ai planté deux pieds de romarin à côté de mon barbecue,

où ils sont régulièrement “taillés”…

 

DSC01044.JPG

En pépinière, il existe d’autres formes de romarin :

à port étalé, en boule, à fleurs bleu foncé, blanches, ou même roses.

On peut le cultiver en bac, en couvre-sol, en bordure taillée, en haie libre .

On peut aussi le façonner en bonsaï, son bois étant très décoratif. 

DSC01029.JPG

 

Il supporte aussi très bien les embruns de la mer,

ce qui, d’après certains ouvrages lui a donné son nom : ros marinus (rosée de mer)

***

 

 

Mars : les premiers papillons

Quels sont les papillons que l’on peut voir en Mars ?

***

D’abord, ceux qui hibernent sous la forme “imago” (papillons adultes)

Les premiers rayons de soleil, leur font “tenter une sortie”, se dégourdir les ailes,

et recommencer, un peu, à s’alimenter.

 DSC04482.JPG

Ce citron de Provence (Gonepteryx cleopatra), a bien résisté à l’hiver, 

certainement bien caché sous le lierre derrière la maison.

DSC01991.JPG

Un Vulcain (Vanessa atalanta), en train de boire, photographié le 29 Février.

DSC01996.jpg

Il a beaucoup souffert du froid et surtout du vent.

Remarquez comme ses ailes sont abimées et déchiquetées.

***

Les autres papillons visibles en Mars, sont ceux qui ont hiberné sous forme de chrysalide,

et qui naissent dès les premières chaleurs.

Il y a, bien sûr la Proserpine (voir ma dernière note),

mais aussi, 

DSC07936.JPG

Le Machaon (Papilio machaon),

DSC05849.JPG

Le Flambé (Iphiclides podalirius), 

DSC04037.JPG  DSC04051.JPG

Quelques piérides,

DSC05826.JPG  DSC05816.JPG

mais aussi l’Aurore de Provence (Anthocharis euphenoides),

mâle et femelle photographiés l’année dernière, en Avril,

mais que l’on peut voir dès le mois de Mars.

 

***

Alors, bonne chasse.

(photographique, bien sûr) !!!

 

 

 

Mars : Avis de recherche

La Proserpine (Zerynthia rumina) 

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.20.03.jpg

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.20.40.jpg

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.26.23.jpg

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.20.54.jpg

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.26.43.jpg

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.20.31.jpg

Capture d’écran 2012-02-28 à 09.20.13.jpg

Dans nos garrigues, nous pouvons surtout voir la Proserpine,

la Diane s’apercevant surtout vers les zones humides.

***

D’une envergure d’à peine 2 à 2,5 cm,

la Proserpine a besoin de la plante hôte de ses chenilles :

l’Aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia)

 

Aristolochia pistolochia 10.JPG

Aristolochia-pistolochia--1.jpg

Aristolochia-pistolochia--5.jpg

Celle-ci pousse en touffe, au soleil, dans des endroits secs et pierreux.

(photos prises en Garrigues basses)

***

C’est un papillon qui hiberne à l’état de chrysalide,

et qui éclot dés les premières chaleurs.

On peut le voir voler à partir de Février/Mars.

Ces deux papillons sont des espèces protégées,

inscrites sur la liste rouge des Insectes de France.

***

 

Mars : un arbre au jardin

Certains ont partiellement gelé,

mais ceux qui ont résisté sont en pleine floraison.

Le Mimosa d’hiver (Acacia dealbata)

 

DSC02026.JPG

 Vous le connaissez tous,

il illumine la fin de l’hiver, quand les autres arbres dorment encore.

DSC02036.JPG

 Des petites boules jaune d’or,

une longue floraison hivernale,

un léger parfum,

une croissance rapide,

tout pour plaire !

DSC02025.JPG

Mais il craint le froid ( -10°C Maxi), et le vent.

DSC02027.JPG

Les feuilles sont persistantes, vert glauque,

composées de 12 à 20 paires de folioles (petites feuilles), elles-mêmes redécoupées.

A ne pas confondre avec le Mimosa des quatre saisons, qui a des feuilles plates.

***

Son nom latin “Acacia” n’a rien à voir avec l’arbre que nous appelons localement Acacia.

L’Acacia commun est en réalité un robinier.

Mais tous, sont des légumineuses (appelées avant Papilionacées).

Il y a 1200 espèces d’arbres ou arbustes dans la famille “Acacia”.

Notre Acacia dealbata est originaire du Sud de l’Australie.

Son introduction dans le Sud de la France date de 1841

où il est cultivé au Jardin des Plantes de Montpellier.

On le trouve assez vite dans tout le Sud de la France,

où il progresse rapidement dans le milieu naturel de la Côte d’Azur.

De nos jours, de nombreux corsos fleuris, ont lieu pour la fête du mimosa ( Mandelieu-La Napoule, Bormes les mimosas …)

***

Problème :

Le Mimosa se reproduit très facilement, de façon naturelle (graines ou rejets).

Il est en train d’envahir les collines, les forêts et les bords des ruisseaux

de l’arrière-pays du Var et des Alpes Maritimes et de l’Hérault.

Des collines entières sont recouvertes de mimosas en colonies denses,

étouffant toute la végétation première.

De plus, il est très inflammable, ce qui augmente la propagation des incendies.


Le Mimosa d’hiver (Acacia dealbata)

est classé dans les espèces invasives.

***



Un habitué

Voilà un habitué de ma haie de cyprès !

Le Verdier d’Europe (Chloris chloris)

 

DSC02301.jpg

DSC02304.jpg

Chaque année, il vient s’installer, en famille dans la haie derrière la maison.

Il n’est pas craintif, et peut rester, bien en vue, au bout d’une branche.

Ce mâle est arrivé hier, reconnaissable à son poitrail vert anis.

La femelle est moins colorée.

Son gros bec lui permet de manger de grosses graines,

ainsi que des insectes et des petits fruits.

C’est la femelle qui construit le nid, fait principalement d’herbes sèches et de mousses.

A suivre !!!

 

Si vous voulez l’écouter, tapez une de ces adresses sur votre navigateur

 

http://www.xeno-canto.org/species/Chloris-chloris

ou

 http://www.web-ornitho.com/chants/Verdier.mp3

***