Une histoire de famille …

 

Nous prenons souvent l’autoroute A9, 

en direction du Sud.

Nous avons nos habitudes :

pour couper le trajet, nous faisons une pause à Mèze,

au bord de l’étang de Thau.

Nous allons d’abord déguster des huitres

à “La Barque Bleue”,

petit restaurant familial, à l’ambiance très conviviale,

et aux coquillages extra frais.

Après notre “Café gourmand” (Aïe, le régime !)

et avant de quitter Mèze,

nous nous arrêtons chez René Dassé, pour acheter notre repas du soir.

C’est LE spécialiste de LA véritable tielle sétoise.

***

Une tielle ???

C’est une tourte faite avec de la pâte à pain,

garnie d’une préparation de morceaux de calmars et de poulpes,

et d’une sauce tomate légèrement pimentée.

ET C’EST TOUT !!!

Si vous ajoutez ou enlever quelque chose,

ce n’est pas une vraie tielle …

Cela redevient une simple tourte.

***

Traditions,Cuisine,Tielles

***

L’autre jour, nous avons eu la surprise

de voir tout le long du comptoir,

une grande affiche qui racontait l’histoire de LEUR tielle.

Bien sûr, nous avons pris des photos.

Les voici !

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles 

Traditions,Cuisine,Tielles 

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Traditions,Cuisine,Tielles

Aujourd’hui,

Traditions,Cuisine,Tielles

Les tielles de René Dassé sont distribuées dans tous les bons restaurants,

et même Wikipédia la connaît !!!

traditions,cuisine,tielles

 

***

 

Devinette : la réponse

 

Avez-vous trouvé ?

***

Régis a trouvé tout de suite ! 

Et Maël aussi !!! 

Bravo à tous les deux !!!

(voir les commentaires sur la précédente note)

 

DSC02974 - Version 2.JPG

DSC02979.JPG

DSC02974.JPG

Voici sa photo en entier.

DSC02975.JPG

Le Durian (Durio zibethinus)

est un arbre tropical, originaire d’Asie, de la famille des Bombacacées,

comme les baobabs, ou le fromager dit “Arbre à kapok”.

Capture d’écran 2014-06-09 à 18.48.47.png

DSC02976.JPG

C’est un énorme fruit de 30 à 40 cm de hauteur

et d’un poids pouvant aller jusqu’à 5Kg.

Il est surtout connu pour sa très forte odeur très désagréable,

ce qui explique que ce fruit soit interdit dans les métros, les aéroports

et tout autre transport public …

Heureusement, la chair jaune qui se trouve à l’intérieur,

a, paraît-il un goût délicieux …

Comme Régis (voir commentaires d’hier),

je n’ai jamais eu envie de goûter.

DSC02986.JPG

DSC02984.JPG

Toutes les photos ont été prises

dans un grand magasin de produits frais de Nîmes. 

***

L’Arganier

 À la recherche de l’Arganier

***

 Nous partons dans le Sud-Ouest marocain,

seule région du monde où pousse naturellement cet arbre rare.

DSC09980.JPG

Dernier rampart vert contre le désert,

l’Arganier (Argania spinosa), est une providence pour les populations berbères,

leurs dromadaires, et surtout leurs chèvres, 

qui pour déguster son feuillage et ses fruits,

grimpent dans un équilibre incertain, jusqu’au sommet des branches de cet arbre toujours vert.

 DSC09944.JPG

De son fruit, qui ressemble à une olive, on extrait une huile orangée très parfumée,

au goût de sésame et d’amande grillée.

Si elle ne supporte pas la cuisson, elle assaisonnera délicieusement vos salades,

et réveillera, d’un trait d’huile final, tous vos plats méditerranéens,

même une simple salade d’oranges.

Autre gourmandise, présente sur toutes les tables marocaines : l’amlou.

C’est un mélange d’amandes grillées écrasées, de miel et d’huile d’argan,

vendu aux touristes sous le nom de “Nutella berbère”.

C’est très, très sucré, c’est très, très gras …

Attention les kilos !

Capture d’écran 2013-03-08 à 11.51.34.png

L’huile d’argan est une huile rare.

Son prix élevé s’explique par l’incroyable quantité de fruits,

nécessaires pour obtenir un seul litre d’huile : 100kg de fruits et 10h de travail.

(à titre de comparaison : il faut 6 à 7 kg d’olives pour faire un litre d’huile)

***

Sa fabrication est un travail long et fastidieux,

uniquement manuel, réservé aux femmes.

DSC09958.JPG

 Après une cueillette rendue difficile par les longues épines de l’arbre,

les fruits sont d’abord dépulpés, pour n’en garder que les noix.

Celles-ci sont ensuite cassées une à une, pour en extraire les amandes oléagineuses.

DSC09959.JPGCapture d’écran 2013-03-08 à 11.57.48.png

Certaines femmes cassent, d’autres trient, c’est presque du travail à la chaîne.

DSC09969.JPG

Une fois grillées, les amandes sont broyées dans une pierre spéciale.

il ne reste plus qu’à presser la pâte obtenue pour voir couler l’huile.

Capture d’écran 2013-03-08 à 12.00.19.pngDSC02628.jpg

***

DSC09975.JPG

Tout est rangé dans des paniers : pulpes, noix entières ou cassées, amandes …

car rien ne se perd.

La coquille du noyau servira de combustible, la pulpe nourrira le bétail,

la pâte restante sera utilisée dans la fabrication de savons.

Car cette huile a aussi des vertus cosmétiques :

les Marocaines s’en enduisent les cheveux et la peau,

et en font le même usage que les Tahitiennes avec le monoï.

***

Regroupées en coopérative, ces femmes récoltent, fabriquent et vendent cette huile vierge.

Continuer à vivre au pays, exploiter une richesse naturelle sans la détruire, 

est un des avantages de ce système.

Avec une partie des revenus, elles ont mis en place des cours d’alphabétisation.

Salaires et instruction, accordent aux femmes berbères,

une certaine indépendance,

et leur permettent de s’affranchir (un peu !) du poids des traditions.


C’est un bienfait supplémentaire de l’huile d’argan. 

***


Epices et parfums : le café

Une légende

***

Cela se passe au Yémen, au VIIème siècle.

Allah donne à Mahomet, une plante de son jardin céleste

pour lui donner la force de créer l’Islam.

Une de ses graines tombe à terre,

germe et donne un petit arbre aux fruits rouges.

Un troupeau de chèvres passe par là et dévore tous les fruits.

Elles sont intenables toute la nuit.

Le petit berger va se plaindre au monastère voisin.

Intrigués, les moines arrivent à tirer de ces fruits, 

un breuvage noir qui leur donne une intensité jusque là inconnue.

Ils le baptisent “qahwah” (l’excitant).

***

Un peu d’histoire

***

La légende est belle,

mais d’autres pays revendiquent la découverte du café.

L’Éthiopie, par exemple,

qui clame haut et fort que le café poussait chez eux, à l’état sauvage,

et que c’est un voyageur éthiopien qui a planté le premier café au Yémen.

Il y a d’ailleurs créé la ville de Mokkha, où il reste quelques vestiges.

L’Éthiopie est un lieu de passage, et très vite,

le café va se répandre dans tous les pays musulmans,

jusqu’en Perse, en Inde et en Turquie …

De Constantinople, elle arrive très vite à Venise, puis dans toute l’Europe,

où on l’appellera “arabica” ou “moka”.

***

Un peu de botanique

***

Le caféier (Coffea arabica)

Le caféier est un petit arbre, souvent taillé à 2 m dans les plantations,

pour faciliter le ramassage.

C’est un arbre qui a besoin d’ombre.

dans la nature, on le trouve souvent sous les grands arbres.

Les premières fleurs n’arrivent que 3 ou 4 ans après la semence,

et les premiers fruits à l’âge de 5 ou 7 ans.

DSC01807.JPGDSC01810.JPGDSC01809.JPG

La floraison, abondante, blanche et très parfumée,

attire un grand nombre d’insectes, qui se chargent de la pollinisation.

Capture d’écran 2012-12-03 à 18.59.55.png

Chaque arbre donne à peu près, 3 kg de fruits qu’on appelle “les cerises”.

Capture d’écran 2012-12-03 à 19.07.38.png

D’abord vertes, jaunes, oranges,

DSC06276.JPG

elles sont mûres quand elles sont bien rouges, presque grenat.

Les récoltes qui donnent le meilleur café, se font à la main, cerise après cerise,

même s’il faut revenir plusieurs fois sur le même arbre.

Capture d’écran 2012-12-03 à 17.44.10.png

                                                                                                               (photo Wikipédia)

Chaque cerise contient deux fèves (les grains de café),

entourées dans une pulpe juteuse, qu’il faut éliminer.

Les grains de café sont jaune anis, mais tout le monde dit “vert”, c’est à dire cru.

Il ne manque plus qu’à les griller, pour développer leur arôme.

Plus on le grille, plus il est noir, plus il est fort.

Les italiens vont jusqu’aux grains noirs, 

alors que les Américains arrètent la torréfaction quand le grain est à peine couleur noisette.

***

Attention cependant, le café est vraiment un excitant :

6 tasses de café par jour est le maximun autorisé.

Au delà, vous risquez : nervosité, irritablité, palpitations cardiaques …

***

 

Épices et parfums : Le chocolat

Si comme moi, vous organisez les fêtes de Noël chez vous, pour toute la famille,

vous devez être plongés dans d’interminables listes.

Cadeaux, déco, sapin, menu … Le choix est immense !

Mais il y a un ingrédient indispensable aux fêtes de Noël.

Vous en offrirez et vous en recevrez certainement,

vous le dégusterez dans les gâteaux, les glaces,

en accompagnement du café,

on peut même en mettre dans les sauces …

ou simplement seul, pour le plaisir de gourmandise.

Cet ingrédient magique, c’est, bien sûr :

le chocolat 

***

Un peu d’histoire

Bien avant leur découverte par les Européens,

les habitants d’Amérique Centrale, utilisaient le cacao.

Les Mayas, les Aztèques, fabriquaient avec les gousses séchées et écrasées,

une boisson froide, agrémentée d’un peu de piment.

C’était une boisson, surtout dégustée pendant les rites religieux.

Ils appelaient l’arbre : Theobroma cacao (Nourriture des Dieux)

***

Quand Christophe Colomb découvre le Honduras,

les habitants lui offrent des fèves de cacao.

Sur le moment, il n’apprécie pas ce don à sa juste valeur.

Mais les indigènes l’utilisent aussi comme monnaie :

un lapin vaut 10 fèves,

et un esclave 100 …

***

Les Espagnols en ramèneront en Europe,

et en ajoutant du sucre, du lait, en enlevant le piment …

arrivèrent à créer une boisson chaude très à la mode.

***

Un peu de botanique

***

Le Cacaoyer (Theobroma cacao)

 

flore,arbres,cuisine,noël,cacao,chocolat

                                                                                                                                 (Photo prise en République Dominicaine)

Le cacaoyer est un arbre, à feuilles persistantes,

originaire des zones tropicales d’Amérique Centrale et d’Amazonie. 

Aujourd’hui, sa production s’est étendue à l’Afrique Occidentale (Côte d’Ivoire …)

Il est dit “cauliflore” (de caulis = tige et flore = fleur)

car ses fleurs (et par la suite les fruits) poussent directement sur le tronc.

Les fruits à maturité, peuvent être verts,

flore,arbres,cuisine,noël,cacao,chocolat

ou rouge sombre, comme ici, sur l’île de La Réunion.

flore,arbres,cuisine,noël,cacao,chocolatflore,arbres,cuisine,noël,cacao,chocolat

                                                                                                                       (Photos prises sur l’île de Grenade – Antilles)

Les fruits, appelés “les cabosses”, contiennent des graines appelées “fèves”,

entourées par une pulpe blanchâtre.

Les Aztèques les faisaient sécher au soleil,

aujourd’hui, une fois débarassées de leur pulpe blanche, elles sont torréfiées, écrasées…

flore,arbres,cuisine,noël,cacao,chocolat

                                                                                                ( Photo prise à l’aéroport de Fort de France – Martinique)

Aux Antilles, on les présente sous forme de pâté ou de longs cigares.

cette préparation est utilisée, rapée pour les gâteaux ou les chocolats chauds. 

***

Un peu de gourmandise

***

Bien sûr, vous trouverez, dans la région, d’excellents chocolatiers.

(mon préféré a sa boutique à Saint-Rémy …)

En plus de proposer des chocolats de différentes origines,

ils ont créé des mélanges de goûts en ajoutant des épices, des parfums, des fruits :

vanille, gingembre, anis étoilé, poivre, clous de girofle,

lavande, romarin, menthe,  basilic, thym,  café, thé,

réglisse, citron vert, oranges…

Il y en a vraiment pour tous les goûts.

***

 

Une petite recette à ma façon

 *** 

Petits pavés aux marrons

***

Ingrédients :

– 200 g de chocolat dessert, noir corsé,

– 200 g de crème de marron,

– 200 g de beurre,

– 2 cuillères à soupe de rhum

(à éliminer si vous avez des enfants)

– 2 cuillères à soupe de sucre glace.

(il faut aussi un petit moule à tarte, si possible carré,

ou un bac à glaçons en alu, rectangulaire)

***

Recette :

– Faites fondre votre chocolat dessert coupé en morceaux,

– Ajouter le beurre en petits cubes,

– Hors du feu, ajouter la crème de marrons et le rhum.

Il faut que le mélange soit bien homogène.

***

– Tapissez votre moule avec du plastique étirable,

– Versez la préparation dans le moule,

– Mettez le tout au congélateur.

– Quand elle est dure, démoulez, partagez en petits carrés,

et saupoudrez de sucre glace.

( on peut faire cette préparation la veille du repas)

Conservez la dans votre frigo,

servez bien frais en accompagnement d’une glace ou d’un café.

C est un petit plus très agréable !!!

***

 

Le Marasme des Oréades

Non, ce n’est pas l’annonce d’une catastrophe !

Le Marasme des Oréades (Marasmius oreades),

est un petit champignon, aussi appelé : faux mousseron ou mousseron d’automne.

Son nom vient du grec “marasmos” qui signifie “dessèchement”.

Le Marasme des Oréades, a, en effet, la particularité de sécher sans pourrir.

 DSC00072.JPG

Il sort après les premières pluies d’automne.

(J’en ai trouvé hier matin)

Il pousse dans l’herbe en petits groupes. 

DSC00075.JPG

Son chapeau (de 2 à 6 cm) est de couleur chamois clair.

D’abord, juste mamelonné au début,

il s’étalle ensuite en dessinant des vagues “comme une jupe dansante”.

Le pied est mince, droit, très élastique.

Vous pouvez le torsader, il ne cassera pas.

DSC00077.JPG

DSC00079.JPG

Les lamelles de couleur chair, sont épaisses et espacées.

_________

Si vous en avez trouvé beaucoup, vous pouvez faire revenir les chapeaux dans du beurre

et les préparer en omelette.

Autre solution :

Enfiler les chapeaux sur un fil, comme pour faire un collier.

Suspendez le collier dans votre cuisine, les champignons vont sécher rapidement.

Vous pouvez compléter le collier au fur et à mesure de vos cueillettes.

Vous pourrez alors les intégrer dans une blanquette de veau ou toute autre viande en sauce.

_______

Bon appétit !

 

  

Une salade

Connaissez-vous “la Cousteline”?

Si vous aimez les salades sauvages, je suis sûre que oui.

Mais peut-être l’appelez-vous autrement ?

Faux pissenlit, Terre-grèpe, Rapette, Reichardie… 

La Cousteline ( Reichardia picroides)

DSC07665.JPG

C’est une plante vivace, à racine pivotante.

 Ses feuilles glauques, à découpes très irrégulières, possèdent une large nervure centrale, très claire, presque blanche.

Elles sont presque toutes disposées en rosette, d’où sortent 4 à 5 tiges florales de 20 à 30 cm.

 Reichardia-picroides-3.jpg

Les fleurs sont jaune vif, comme celles du pissenlit, qui, comme elle, fait partie de la famille des Astéracées. (Anciennement appelées Composées)

DSC07680-1.jpg DSC07677-1.jpg

Les fruits sont des akènes munis d’une petite aigrette.

 Ils sont bruns, boursouflés et longs de 2 à 3 mm.

Une fois toutes les graines envolées, il ne reste plus que les tiges séchées.

 

 DSC07702.JPG

_____________

 

C’est une plante méditerranéenne, qu’on ne trouve que dans le quart Sud de la France.

La Cousteline a souvent deux floraisons par an : une au printemps, l’autre à l’automne.

Pour cette raison, on l’appelle aussi :”la salade des chasseurs”.

Elle pousse dans les champs, au bord des chemins, ensoleillés.

C’est une salade craquante et douce, si on a pris soin de la cueillir avant la floraison.

 

Bon appétit !

 

ça pique, ça gratte, ça accroche… L’ Asparagus

 Et oui, c’est notre asperge sauvage !

Aujourd’hui, on en trouve encore quelques unes sous les chênes verts, mais pas comme au printemps.

Asperge sauvage du Midi (Asparagus acutifolius)

 

Asparagus acutifolius 3.JPG

Vous la connaissez tous, car au printemps, vous êtes nombreux à venir la chercher aux Garrigues Basses.

C’est juste, en réalité, un nouveau bourgeon qui est produit par le rhizome.

(on dit souvent “les griffes d’asperges).

Il doit être cueilli jeune, ne dépassant pas 30 cm, sinon, il est trop dur et moins savoureux.

DSC03815.JPG

S’il n’est pas ramassé, il donne une longue tige ligneuse, qui grimpe dans les arbres, comme une liane.

Ses feuilles sont petites, piquantes, persistantes, regroupées en étoile et ressemblant à des aiguilles .

DSC03816.JPG

Il fleurit en Juillet. Ses fleurs sont jaune verdâtre, odorantes.

DSC07605.JPG

Ses fruits sont de petites baies : vertes en Août, noires à maturité.

***

Le mauvais côté de l’Asparagus, c’est son pouvoir accrocheur.

Ses lianes nombreuses, qui souvent mêlées à d’autres, toutes aussi accrocheuses, rendent les sous-bois difficiles d’accès, surtout l’été, en tongues et Tee-shirt …

***

Son bon côté c’est, bien sûr, ses petites asperges sauvages.

Qu’y a-t-il de meilleur, au sortir de l’hiver, qu’une bonne omelette, qu’un velouté d’asperges, ou même qu’une tarte aux asperges avec un peu de jambon … ?

Allez, on lui pardonne d’avance, les quelques égratignures de l’été !