Cela fait longtemps que je n’en avais pas mise sur le blog …
C’est parti !!!
Qui va trouver ?
A bientôt !!!
Association de la Protection du cadre de vie de Lédenon-Gard
Cela fait longtemps que je n’en avais pas mise sur le blog …
C’est parti !!!
Qui va trouver ?
A bientôt !!!
Dernier réveil au Costa Rica
Le soleil se lève à peine,
quand nous prenons notre petit-déjeuner …
Le Costa Rica, c’est fini ?
Pas tout-à-fait,
car nous ferons un petit détour dans le village de Sarchi .
Sarchi,
petit village lié à la production locale …
Des dizaines de menuiseries fabriquaient des chars à bœufs,
qui servaient à transporter les sacs de café …
Le village était prospère jusqu’au jour où …
les habitants ont vu arriver …
un tracteur !!!
Puis 2, 3, 4 …
C’était la fin de la prospérité de Sarchi !
***
Un menuisier a eu, alors, la bonne idée de décorer ses charrettes …
suivi bientôt par tous les autres …
Succès immédiat !!!
***
Sarchi, aujourd’hui !
En plein centre du village, juste devant la cathédrale,
dans un petit jardin public,
la plus grande charrette jamais construite,
est devenue l’emblème de Sarchi.
Je vous laisse admirer les détails …
Devant le succès de ces nouveaux chars à bœufs,
les habitants se sont posé des questions …
Pourquoi pas moi ???
Chaque artiste a ses motifs …
Des grandes roues signalent les différentes menuiseries …
***
Pourquoi pas …
… construire des charrettes miniatures
qui pourraient servir de jardinière, de bar ambulant…
ou tout simplement de décoration …
Pourquoi pas décorer des bancs de jardin ?
***
Pourquoi pas …
Des dessous de verres …
***
Pourquoi pas …
décorer des parapluies,
des porte-parapluies,
des plats en bois …
des jouets pour enfants …
Une folie douce s’est emparée du village …
***
Bien sûr, tout ne rentre pas dans les valises …
Mais ils peuvent vous livrer partout …
Aujourd’hui, à Sarchi,
tout est décoré de motifs de charrettes :
parapet de pont, poteaux indicateurs, façades des supermarchés,
bâtiment des pompiers, entrée du stade …
même la Sécurité Sociale locale a son logo …
… et même les étiquettes de paquets de café !!!
***
Sarchi, un petit détour très agréable !!!
***
l’aéroport n’est pas loin …
Le Costa Rica s’est vraiment fini !!!
***
Après les palmeraies, nous continuons notre route …
Petit arrêt sur le pont de Tarcolès …
C’est l’heure de la sieste pour les crocodiles,
ils sont presque tous sur les berges du fleuve …
***
Nous quittons la route des plages pour traverser la région du café.
Nous arrivons au Chayote Lodge
Les allées sont bordées de plantations d’hortensias …
Superbes !!!
Notre bungalow à la décoration très originale …
Tout rappelle la culture du café …
***
Le caféier
Je devrais dire les caféiers, car il y a plusieurs espèces …
Le caféier est un petit arbre de 5 à 6 m de haut,
souvent taillé à 2 ou 3 mètres pour faciliter la cueillette.
Ses fleurs blanches au parfum sucré,
sont groupées en glomérules de 3 à 7
***
Les fruits appelés des cerises,
sont d’abord vertes, puis se colorent en rouge de plus en plus foncé.
Elles sont récoltées quand elles sont presque noires …
On les passe d’abord dans un genre de meule,(cf photo ci-dessus)
qui va les débarrasser de la pulpe.
Le noyau restant sera grillé, mis dans des sacs de jute, comptés,
grâce au boulier ci-dessus.
Une boule, un sac,
au bout de cinq boules rondes, on mettait une boule carrée …
et ainsi de suite jusqu’à épuisement.
***
Le jardin fleuri
Des hortensias, bien sûr,
Mais aussi, Abutilons, Hémérocalles, Lys, et autres …
qui attirent des dizaines de papillons …
***
Le soir, le Chayote Lodge est perdu dans la brume …
C’est l’heure du repas …
Nous apprécierons un pichet de sangria
dégusté devant la cheminée …
***
C’est notre dernière nuit au Costa Rica …
Nous resterons longtemps sur notre terrasse,
pour admirer le coucher de soleil …
Puis, petit à petit, les lumières de la ville vont éclairer la nuit …
Dans la vallée, Alajuela et son aéroport international …
(à suivre …)
Nous sommes toujours dans notre palmeraie,
à regarder et à photographier ces arbres …
La palmeraie est irriguée ???
Puis nous voyons arriver un jeune costaricien,
équipé d’une machette fixée au bout d’un long manche …
Il nous explique qu’il vient récolter les fruits des palmiers
Regardez-là-haut !
Un coup sec de machette,
et le régime de fruits du palmier tombe à terre …
Soudain, nous comprenons …
Nous sommes dans une plantation de palmiers à huile … de palme .
***
Les régimes tombent à terre, laissant se détacher quelques fruits …
L’huile de palme est extraite de la pulpe du fruit. (partie jaune sur la photo)
Le noyau contient, lui aussi une partie grasse (en bleu sur la photo).
Une fois séché, on extrait du noyau, l’huile palmiste par pressage.
***
Dans la palmeraie, toutes sortes de véhicules,
viennent récupérer les régimes :
Charrettes tirées par des bœufs,
Camions, tracteurs …
L’usine n’est pas loin …
Nous les suivons !!!
Une fois extraite, l’huile repart dans de gros camions-citernes .
***
De l’huile de palme, au Costa Rica ?
Je ne m’attendais pas à ça !
***
Vous avez dû voir, dans vos journaux ou à la télévision,
des reportages sur la déforestation en Indonésie,
pour la plantation de palmiers à huile.
Vous avez même, peut-être, signé des pétitions,
pour sauver des orangs-outans privés de leurs forêts …
Des articles comme ceux-là, on en voit partout !!!
***
Alors pourquoi des plantations au Costa Rica,
pays qui a basé son activité économique,
sur un tourisme propre,
pays dont 30% de la surface sont classés
Parc National ou Réserve de biosphère ???
INCOMPRÉHENSIBLE !!!
***
Il faut remonter en 1899, pour trouver une explication …
Cette année-là, est fondée la UNITED FRUIT COMPANY,
entreprise bananière américaine.
A cette époque, les pays d’Amérique latine, sont en effervescence :
chaque pays cherche à proclamer son indépendance,
et pendant qu’ils se font la guerre,
la UNITED FRUIT COMPANY va en profiter,
et passe des accords avec les uns et les autres,
pour installer des bananeraies,
sur de grandes superficies qu’elle achète pour une bouchée de pain.
***
Pendant de longues années, la UNITED FRUIT COMPANY,
va gérer les bananeraies : culture et commercialisation
***
Mais, petit à petit, la production est moins importante.
Les sols sont épuisés, pollués par des métaux lourds,
résultats d’une utilisation à outrance
de fongicides à base de sulfate de cuivre …
Les sols sont devenus toxiques
pour toutes les plantes de la famille des Musacées,
(toutes les espèces de bananes),
et pour bien d’autres cultures qui ne tolèrent pas les métaux lourds …
La situation est dramatique pour tous les petits producteurs,
qui avaient, des parcelles de terre plantées de bananiers
et qui confiaient la commercialisation à la UNITED FRUIT COMPANY.
***
Après quelques essais et recherches, ils ont trouvé leur “sauveur” …
Le palmier à huile tolère une forte concentration
de métaux lourds comme le cuivre !
Sa culture commencera en 1980 .
La quasi totalité de la production sert à faire des biocarburants.
***
Donc, ici, pas de déforestation à outrance,
simplement un changement de culture … obligatoire !!!
***
Le problème de l’huile de palme est double :
– Sa production
– Son utilisation
***
Si la production au Costa Rica est acceptable,
elle l’est moins dans certains pays :
j’ai déjà parlé de la déforestation,
des atteintes à la faune et à la flore sauvage …
Mais Amnesty International,
parle aussi de travaux forcés et du travail des enfants …
***
Le deuxième problème de l’huile de palme,
c’est son utilisation dans notre alimentation,
et son impact sur notre santé .
Certains font valoir sa “haute teneur en acides gras saturés” …
De ce fait, elle aurait un effet négatif sur le taux de cholestérol …
Elle augmenterait le taux du mauvais cholestérol
et diminuerait le taux du bon cholestérol …
D’accord ? Pas d’accord ?
De toutes façons, soyez prudents,
car l’huile de palme est partout,
surtout dans les aliments que l’on donne à nos enfants :
lait pour bébé, petits biscuits, céréales du petit-déjeuner …
Regardez bien les étiquettes !
Étonnant, non ???
***
Est-ce qu’il vous viendrait à l’idée
de donner un verre d’huile à votre enfant pour son goûter ???
(à suivre …)
Uvita, c’est fini !
et c’est bien dommage !!!
***
La route est belle !!!
Nous longerons la côte, jusqu’à Tarcolès,
où nous ferons une halte sur le pont aux crocodiles …
Puis nous partirons vers le Nord,
où nous dormirons au Chayote Lodge …
pour notre dernière nuit au Costa Rica .
***
A notre premier passage, nous n’avions pas remarqué tous ces arbres …
Mais les orages de ces deux derniers jours ont fait éclater les fleurs …
Cortez amarillo, Jacaranda bleu, Ylang-Ylang …
Un enchantement !!!
Tout le long de la route les petits producteurs vendent leurs fruits …
Un régal !!!
Amusantes, non, ces pancartes ???
***
Plus loin , une magnifique palmeraie …
Nous décidons d’y faire une pause rafraîchissante …
***
(à suivre …)
Et voilà, le Lapa Rios, c’est fini !
La dernière soirée a été épique :
un violent orage avait déraciné des arbres,
dont certains avaient arraché les fils électriques …
Plus aucune électricité dans l’hôtel …
Comment régler sa note, sans ordinateur, sans calculatrice,
sans terminal de carte bancaire …
C’est compliqué !!!
D’abord, il a fallu rechercher (dans la nuit noire),
tous nos tickets de caisse : cocktails, boutique, librairie, excursion de nuit …
qui étaient bien rangés dans les valises …
Heureusement qu’on est honnête !!!
On aurait pu partir en “oubliant” d’en payer la moitié …
Heureusement, aussi, que j’avais des Colonnes (monnaie locale) !
***
Le chauffeur de l’hôtel nous ramène à l’aéroport de Puerto Jimenez,
où nous récupérons notre voiture …
Et c’est parti jusqu’à Uvita !
Le carnet de voyage disait :
“Au carrefour d’Uvita, prendre à gauche :
l’hôtel se trouve dans la montagne,
à environ 20 mn de piste non asphaltée …
L’hôtel se propose de venir récupérer ses hôtes en 4×4 sur simple appel …
En effet, il est difficile d’y accéder après une pluie,
et la route, très escarpée, peut être glissante !!! “
En cas de problème, rendez-vous devant le BCR d’Uvita .
BCR ???
Jusqu’à maintenant, notre 4×4 était passé partout …
C’est parti !!!
Au début, c’est facile …
Mais ça ne va pas durer …
La piste grimpe fort, monte, redescend, tourne …
***
Je vous rappelle qu’il y avait eu un très fort orage la veille …
C’était tellement inondé, qu’on ne voyait plus du tout la piste,
et qu’on a pensé qu’on avait dû se tromper de chemin.
On était perdu !!!
Vite un coup de fil à Alexia (Notre concierge !)
qui nous conseille de retourner devant le BCR …
Alexia, c’est quoi le BCR ?
Banco de Costa Rica !!!
C’est tout simplement le Crédit Agricole d’Uvita qui a un grand parking …
On viendra nous récupérer assez rapidement,
compte tenu de l’état de la piste …
et des arbres, qui, là aussi, avaient été arrachés par la tempête.
Ces photos ont été prises à notre retour quand la piste était sèche …
***
L’hôtel
Sorti de l’imagination d’un jeune couple,
(qui habite une suite de l’hôtel)
lui architecte, elle biologiste,
ses 6 grandes suites,
sont construites tout en haut d’une impressionnante colline,
avec vue directe sur la jungle et sur la mer.
Pierre, acier, teck, immenses baies vitrées,
on est dans la nature que l’on soit dedans ou dehors.
Ici, pas de télévision, pas de réveil …
Seuls les oiseaux imposent leurs horaires .
Panneaux solaires, lumières LED,
récupération des eaux de pluie,
compost,
traitement des déchets …
emploi du personnel local,
achat de produits locaux …
l’intégration est totale !!!
***
Nous y resterons deux jours.
Le bleu de la piscine se prolonge avec celui de la mer …
***
Notre villa
De notre lit, on peut observer les oiseaux,
comme ce magnifique Tangara de Cherrie :
bec bleu acier, plumage noir et rouge …
Au loin, on aperçoit le Parc Marin Ballena,
le tout dans une odeur enivrante d’Ylang-ylang …
Notre villa, entourée de fleurs, de papillons,
de toucancillos (petit toucan),
et même d’un coati qui viendra jusque devant notre terrasse
***
Par le grand escalier, on accède au toit,
d’où la vue est encore plus belle …
C’est l’heure des cocktails du soir …
Nous sommes juste deux couples :
des turcs ! C’est beau aussi la Turquie !!!
On blague longtemps …
De nuit, c’est encore plus beau !!!
Le bar est le meilleur endroit pour attendre le coucher de soleil
***
***
(à suivre …)
Une escapade en mer !!!
Le départ de cette balade se fait à Sierpe, la petite ville,
située sur le fleuve Sierpe … qui serpente jusqu’à la mer.
Au début, c’est tranquille !
Sur les rives , des crocodiles …
Dans les arbres des familles de singes Saimiri (le singe écureuil)
***
Arrivé à l’embouchure,
le capitaine accélère !!!
***
Retour au calme en vue de la réserve naturelle de l’île.
C’est parti pour une série de plongées !
***
C’est loin des eaux limpides des Maldives ou de la Polynésie.
ici, pas de coraux colorés,
ni des petits poissons multicolores …
***
Mais on a vu quand même de belles choses !
Des raies,
Encore des requins, de gros poissons, encore des raies …
C’était bien !
***
De retour, nous ferons un passage dans la mangrove …
Racines de palétuviers enlacées,
petits poissons, mais surtout, gros crabes …
Partout des passerelles en bois,
qui amènent à des maisons perdues dans les bois …
Le soir, nous ferons une petite pause, au bas de cette passerelle …
Il se trouve que la famille de notre capitaine habite là.
Il va leur dire un petit bonjour,
et revient les bras chargés de boissons et d’un énorme plateau de fruits :
tranches de pastèques, d’ananas, noix de cajou …
Un très bon goûter !
Merci !!!
Nous quittons, tôt le matin, notre hôtel Gaia,
pour rejoindre l’hôtel Lapa Rios,
où nous resterons trois jours.
Notre rendez-vous est à l’aéroport de Puerto Jimenez, au bureau de l’hôtel.
Là nous abandonnerons notre voiture,
et un chauffeur du Lapa Rios, nous conduira à l’hôtel …
45 mn pour 37 Km de piste …
On comprend pourquoi les loueurs de voiture interdisent le trajet …
D’ailleurs un grand nombre de touristes costariciens ou américains,
prennent le vol San José/ Puerto Jimenez,
et vont passer une semaine au Lapa Rios … tranquilles …
***
Direction la pointe de la Péninsule d’Osa !
En pleine nature !!!
***
Demain, Piscine ou plage ???
Finalement, cela sera une longue marche dans la réserve de l’hôtel,
pour profiter de la faune et de la flore …
Petite, 2,5 à 4 cm pas plus,
jolie, avec ses couleurs noir et vert turquoise contrastées,
cette grenouille (Dandrobates auratus)
est venimeuse …
***
Les oiseaux, les rois de la réserve !!!
Un Trogon rufus, très bel oiseau aux couleurs vives …
***
Monsieur Georges, iguane énorme, imposant mais inoffensif,
se balade partout … surtout au bord de la piscine …
***
Ah, les singes hurleurs !!!
***
Après la balade, un petit plongeon dans la piscine, cela fait du bien !!!
Demain, Plage …
Un chauffeur nous amène,
revient nous chercher à l’heure qui nous plaît …
Pas de souci !!!
(à suivre …)
En route pour la Côte Pacifique …
Cela paraît long, mais après Bagaces,
nous prenons la Panaméricaine,
grande autoroute qui traverse tout le continent américain.
***
Premier arrêt : Tarcolès
Le pont !!!
C’est la seule attraction de la ville …
Mais un arrêt est obligatoire …
Située à l’embouchure du fleuve du même nom,
c’est le rendez-vous des crocodiles …
Bien sûr, il y a foule sur le pont …
Nous en avons comptés 38 …
Mieux vaut ne pas tomber à l’eau !!!
***
Des balades sur le fleuve sont organisées …
Allons-y !
Et puis, une chose que je n’avais jamais vue :
de toutes petites chauve-souris tapies sur les troncs d’arbres …
Nous allons jusqu’à la mer,
où une colonie de pélicans attend le poisson …
***
Nous ferons plusieurs arrêts,
sur cette route,
pour admirer le travail du bois.
Ils travaillent surtout “el Cedro”,
qui n’a rien à voir avec notre cèdre …
Appelé aussi “Acajou amer”,
c’est un arbre des régions tropicales du continent américain.
D’ailleurs, nous en avions vus aussi au Mexique ,
dans la région du Yucatan.
C’est un arbre imposant,
aussi bien par sa hauteur que par son “tour de taille”.
Son bois brun foncé est utilisé en menuiserie,
pour faire des dessus de longues tables,
ou des tables basses,
des tabourets, des plats, des boites …
que l’on trouve dans les belles boutiques des villes ou des hôtels.
***
Le long de la route, après Tarcolès,
on trouve toutes sortes d’étalages …
ici, tout se vend !
des fruits locaux : bananes, avocats, ramboutans, mangues,
mais aussi, des noix de cajou …
Des camions en bois, des tirelires,
des bijoux en dents de crocodiles …
le tout, transporté par toutes sortes de véhicules :
du char à bœufs au dernier camion luxueux,
en passant par les vélos, les triporteurs …
On vous vendra aussi,
de superbes paréos “faits localement”,
même s’ils portent l’étiquette
“Made in India”
***
Montrez que vous n’êtes pas dupe …
Mais achetez quand même …
les vendeurs sont tellement gentils …
***
Nous passerons la nuit au Gaia hôtel,
qui, pour un hôtel d’étape est très agréable,
bien conçu, avec un très bon restaurant,
et, comme toujours au Costa Rica,
des gens très accueillants …
Voilà, c’est fini pour aujourd’hui !
(à suivre …)
Une autre belle balade …
***
Nous quittons notre hôtel tôt, le matin,
pour prendre la route du Nord…
… très chargée en camions …
qui doivent partager la route avec la faune, très présente …
Notre premier arrêt sera décevant :
nous voulions voir “Las Hornillas”,
flaques de boues bouillonnantes du volcan Miravalles.
D’abord, nous avons eu du mal à trouver : aucune pancarte !!!
Ensuite, il fallait prendre une excursion, assez longue …
et nous avions peur de manquer de temps
pour voir le véritable but de la journée :
le Rio Celeste.
(dernière entrée du parc à 14h30)
***
Nous avons quand même commencé l’excursion …
Balade en forêt …
immenses ponts suspendus branlants …
Belle cascade coulant dans des rochers rouges …
Mais la montre nous indiquait qu’il fallait retourner …
ce que nous avons fait !
***
Retour sur la route du Nord …
Et quelques kilomètres plus loin …
Le GPS indique :
PLUS DE ROUTE !!!
Pourtant, il y en a bien une sur ma carte !!!
Finalement, à l’instinct, nous prenons quelques chemins de terre …
Et ça marche !!!
Nous retrouvons la route du Sud, jusqu’à Bijagua …
L’entrée du parc n’est pas loin !
Au début, c’est facile .
Petit chemin ombragé,
ce qui permet de regarder la flore, tranquilles
Soudain un touriste crie :
là, là, un bébé tapir !!!
Vous l’avez vu ?
Oui, on l’a vu !!!
mais l’appareil photo, NON !
dommage !
Au bout d’une heure de marche, ça se complique !!!
ça monte, c’est boueux,
et malgré des tapis en caoutchouc anti-dérapants …
ça glisse !!!
Faune et flore, sont toujours aussi belles !
***
Enfin, une pancarte :
Catarata de Rio Celeste
***
La descente est très bien aménagée : escaliers, rampes … Facile !
La cascade ? d’abord on l’entend !
Puis on l’aperçoit enfin .
A chaque virage on la voit un peu plus .
Sur la falaise humide,
d’autres plantes : mousses, fougères, champignons …
Dernier virage !!!
Voilà, nous sommes au bord de cette eau bleue,
qui n’a pas encore livré tous ces secrets …
Pourquoi ce bleu turquoise fluo ?
D’ailleurs, si vous remontez la rivière pendant un kilomètre,
là où les deux rivières se rencontrent,
vous verrez le mélange !!!
Il y a bien d’autres choses à voir dans ce parc …
Mais nous devons rentrer,
notre hôtel est encore loin …
***
(à suivre …)